BOARDWALK EMPIRE de Terence Winter (2010-?)

Si c'est le cas, ce ne sera certainement pas dans cette saison. Bugsy Siegel s'est intéressé à Las Vegas en 1945. De plus, ce serait hors sujet, car la prohibition court de 1920 à 1933.

Yeah!

d'accord pour Bugsy, mais le jeux d'argent fut légaliser à Las Vegas en 1931 donc pile dans la prohibition. c'est également dans ces années qu'à commencer la construction du barrage Hoover et, si je ne me trompe pas, les ouvriers passaient leurs temps libre dans la ville pour jouer et boire. d'où, sans doute, les premiers pas de la mafia dans cette ville pour devenir la concurrente d'Atlantic City.
on verra si le sujet est abordé

Voilà. Première saison terminée. Pas un épisode à jeter. Une saga brillante, noire qui porte un regard acerbe sur le fonctionnement de l'auto-proclamée plus grande démocratie du monde, où ce n'est pas le peuple le souverain, mais le flingue et l'argent.

Vraiment et sans contestation, l'une des plus belles choses faites pour le petit écran depuis fort longtemps.

Mi-saison. J'avoue effectivement que c'est une des meilleures séries tant en terme de réalisation qu'en terme de scénario que j'ai pu voir.

"Le soir de la première de Boardwalk Empire, HBO diffusait juste avant nous Transformers 2. Je me suis dit que c'était incroyable : aujourd'hui, le film hollywoodien ressemble à un cartoon avec des robots géants, tandis que la série est un drame sérieux en costume avec des vrais personnages. Tout marche à l'envers... La donne a tellement changé qu'on ne se rend presque plus compte que Boardwalk Empire est produit pour la télé !" Terence Winter

Ah Michael Shannon, un fou furieux. Il était déjà génial dans Bug de William Friedkin et avait un rôle remarquable dans Revolutionary Road de Sam Mendes

je commence et... Wouah serrait la meilleur critique que je peux formuler à l'heure actuelle

Clair que là, la barre est haute. Cette première saison est une merveille à tout point de vue.

2 premiers épisodes.
C'est pas mal.
Pas renversant, mais pas mal.
Du beau monde devant et derrière la caméra.
Un beau boulot de production design (même si l'ambition de la série fait que certains décors gigantesques en cgi deviennent trop voyants) , de réalisation, d'intégration musicale... mais en l'état ça m'a laissé relativement indifférent.
Les préoccupations des personnages ne me parlent pas plus que ça, du coup je me suis un peu ennuyé.
Cela dit, ce ne sont que 2 épisodes.
J'attend de terminer la saison pour me prononcer un peu plus correctement.

Alors, bonne continuation.

Alors ouais. Fini la saison hier soir, pas grand chose à jeter, je trouve.

Très très ambitieux, et ça se sent.

Les acteurs sont bons (un plaisir de voir Buscemi dans un rôle comme ça)
Les personnages sont tous intéressants et bien construits (même des seconds couteaux comme le shérif remplaçant d'Eli)
Le travail visuel est très bon (je vois ce que tu veux dire, Colqhoun, mais je trouve que c'est suffisamment rare pour ne pas trop gêner)
La musique est utilisée de manière très intelligente (c'est moi ou il n'y a génériques non compris que de l'intra-diégétique?)
Le générique est un monument de symbolique, de visuel et de musique (même s'il soulait madame et que du coup, on le regardait pas à chaque fois).

Et effectivement, au niveau thématique, c'est très grand. Des thématiques finalement très actuelles et assez radicales dans leurs positions politiques.

Blofeld a écrit:assez radicales dans leurs positions politiques.

Tu pourrais développer?

Le personnage de Nucky et son cynisme absolu en matière de démocratie, sa manière d'utiliser ses conquêtes amoureuses (en ce sens, l'évolution de Margret est incroyablement bien décrite), voire sa famille à des fins politiques sont en soi des outil narratifs intéressants et collent bien à l'image qu'on peut se faire de l'époque. Mais plusieurs fois, on voit se dessiner en filigrane un portrait de la société politique américaine ou la fin justifie tous les moyens pour parvenir à ses buts qui n'est pas exactement du genre à brosser dans le sens du poil.

Blofeld a écrit:Le personnage de Nucky et son cynisme absolu en matière de démocratie, sa manière d'utiliser ses conquêtes amoureuses (en ce sens, l'évolution de Margret est incroyablement bien décrite), voire sa famille à des fins politiques sont en soi des outil narratifs intéressants et collent bien à l'image qu'on peut se faire de l'époque. Mais plusieurs fois, on voit se dessiner en filigrane un portrait de la société politique américaine ou la fin justifie tous les moyens pour parvenir à ses buts qui n'est pas exactement du genre à brosser dans le sens du poil.

C'est ce que j'espérais. Merci du retour.

J'en suis à 7 épisodes et je continue de m'emmerder.
C'est joli, c'est bien foutu, mais ça ne raconte rien d'intéressant, rien de nouveau et ça se contente du minimum syndical dans le développement de ses idées.

Blofeld a écrit: (c'est moi ou il n'y a génériques non compris que de l'intra-diégétique?)

Non, tu as raison, mais sans faire pompeux, on n'appelle cela aussi de la musique d'écran (entendue autant par le spectateur que par les protagonistes) en comparaison avec la musique de fosse.

Blofeld a écrit:Le personnage de Nucky et son cynisme absolu en matière de démocratie, sa manière d'utiliser ses conquêtes amoureuses (en ce sens, l'évolution de Margret est incroyablement bien décrite), voire sa famille à des fins politiques sont en soi des outil narratifs intéressants et collent bien à l'image qu'on peut se faire de l'époque. Mais plusieurs fois, on voit se dessiner en filigrane un portrait de la société politique américaine ou la fin justifie tous les moyens pour parvenir à ses buts qui n'est pas exactement du genre à brosser dans le sens du poil.

Très juste, quasi chaque épisode aborde un aspect politique ou social comme les suffragettes, la ségrégation, l'influence de la religion, les financements malhonnête des ponts et chaussées, les magouilles en tout genre, etc.

LvT a écrit:Non, tu as raison, mais sans faire pompeux, on n'appelle cela aussi de la musique d'écran (entendue autant par le spectateur que par les protagonistes) en comparaison avec la musique de fosse.

m'en fous. depuis que j'ai lu le mémoire d'un aspirant russe de ce forum, j'ai appris deux nouveaux mots, et comme j'ai pas souvent l'occasion de les placer, je me fais plaisir quand l'occasion se présente.

Blofeld a écrit:

LvT a écrit:Non, tu as raison, mais sans faire pompeux, on n'appelle cela aussi de la musique d'écran (entendue autant par le spectateur que par les protagonistes) en comparaison avec la musique de fosse.

m'en fous. depuis que j'ai lu le mémoire d'un aspirant russe de ce forum, j'ai appris deux nouveaux mots, et comme j'ai pas souvent l'occasion de les placer, je me fais plaisir quand l'occasion se présente.

Ah si cela sort d'un mémoire, cela ne me surprend pas

Il me reste un épisode avant de terminer cette première saison et je continue de m'y ennuyer fortement.
Derrière le perfectionnisme technique et l'excellence du casting, cette série ne provoque en moi rien d'autre que de l'indifférence.
Indifférence devant un sujet rabâché (pas tant à propos de la période mais plutôt sur le récit d'une société corrompue à tous ses niveaux et qui atteint les gens pour ne plus les lâcher), devant la linéarité des épisodes et le chemin tout tracé de chaque personnage. Il n'y a jamais de surprise, jamais de coup d'éclat (il suffit de connaître un minimum l'histoire de la mafia aux usa pour savoir qui peut disparaître ou pas) et j'en venais à espérer que les scénaristes prennent quelques libertés avec l'Histoire pour donner un peu de vigueur à ce bulldozer.

L'intérêt est sauvé par un casting, comme je le disais, uniformément excellent, Steve Buscemi en tête (évidemment).

Terence Winter s'était autrement mieux illustré avec Les Sopranos, série qui possédait ce grain de folie, cette énergie improbable permettant au spectateur d'être constamment sur le qui-vive, constamment sur ses gardes. Avec Boardwalk Empire, on est dans le ronflant, dans la facilité, même si derrière la dramaturgie se révèlent certaines thématiques parfois intéressantes.

Il va donc de soi que je n'enchainerais pas avec la deuxième saison.

J'ai oublié de parler de Michael Shannon, la véritable plus-value de cette série.

Ca, c'est de la bande-annonce.


https://www.youtube.com/watch?v=g_C_c7oZacA

Diffusion dès le 16 novembre à 22h35, sur TSR1.

Ah bonne nouvelle!

Je viens d'entamer la saison 2.