LES JEUNES DRAGONS (Tie Han Rou Qing) de John Woo (1974)
Alors que la Révolution Chinoise a semé le chaos dans tout le pays, une horde de bandits s'acharne sur les habitants d'un petit village. Son chef, Lung, est recherché pour le meurtre du détective Yeh Chung. Doté d'un idéal chevaleresque, Chien est un vagabond doué en arts martiaux. Son arrivée au village oblige la bande de malfrats à revoir ses plans. Chien est bientôt secondé par Fan Ming, le fiancé de la fille du défunt détective, envoyé par les autorités pour arrêter Lung. Ce dernier a juré de venger la mort de Yeh Chung quel qu'en soit le prix.
Je ne connais pas encore très bien le cinéma de John Woo, si ce n’est quelques grands classiques comme LE SYNDICAT DU CRIME ainsi que sa carrière américaine guère concluante. Du coup, cela fait un bien fou de revenir aux sources avec ce premier long-métrage réalisé en 1974 où le style flamboyant de ce réalisateur n’en est qu’à ses prémices. Le scénario est finalement assez simple mais regorge d’un certain nombres de personnages dont les destinées vont se croiser. Déjà ici, la grande force de son auteur est d’avoir réussi à ce que l’on s’attache à ses divers personnages. Que ce soit un jeune voyou ou un policier avec un sens bien prononcé du mot justice, une frêle jeune femme en quête de vengeance ou encore une prostituée qui escroque sa clientèle mais qui au final révèlera un grand cœur… Avec quelques petits touches d’humour, mais sans en faire trop, John Woo fait avancer son histoire à grands renforts de scènes de combats assez efficaces et très aisément lisibles. Celles-ci ont d’ailleurs été chorégraphiées par Jackie Chan lui-même. Sur l’ensemble du long-métrage, on retiendra surtout deux gros morceaux de bravoure : une attaque surprise sur le policier en utilisant des grosses cordes et bien entendu cette énorme séquence finale, violente et bien spectaculaire alors que les forces de l’ordre tardent à arriver sur les lieux de l’affrontement.
John Woo injecte aussi à son film une bonne dose d’émotion à travers quelques instants de cinéma assez sublimes comme ceux de la fiancée qui apprend la mort de son compagnon en découvrant un éventail taché de sang. Et puis, la stylisation du metteur s’affiche aussi par le biais de certains ralentis qui décuplent l’impact des bagarres où les protagonistes se mettent en danger pour ceux qu’ils défendent et qu’ils aiment! LES JEUNES DRAGONS présente donc déjà avec une belle intensité certains codes chers à son metteur en scène comme l’amitié et l’honneur. Son premier film regorge de moments remarquables, de personnages touchants et d’une bonne dose de lyrisme qui nous laisse sans voix et les yeux un peu humides dès l’apparition du mot « The End ». Un film fort et intense. Une très belle découverte!
Je ne connais pas encore très bien le cinéma de John Woo, si ce n’est quelques grands classiques comme LE SYNDICAT DU CRIME ainsi que sa carrière américaine guère concluante. Du coup, cela fait un bien fou de revenir aux sources avec ce premier long-métrage réalisé en 1974 où le style flamboyant de ce réalisateur n’en est qu’à ses prémices. Le scénario est finalement assez simple mais regorge d’un certain nombres de personnages dont les destinées vont se croiser. Déjà ici, la grande force de son auteur est d’avoir réussi à ce que l’on s’attache à ses divers personnages. Que ce soit un jeune voyou ou un policier avec un sens bien prononcé du mot justice, une frêle jeune femme en quête de vengeance ou encore une prostituée qui escroque sa clientèle mais qui au final révèlera un grand cœur… Avec quelques petits touches d’humour, mais sans en faire trop, John Woo fait avancer son histoire à grands renforts de scènes de combats assez efficaces et très aisément lisibles. Celles-ci ont d’ailleurs été chorégraphiées par Jackie Chan lui-même. Sur l’ensemble du long-métrage, on retiendra surtout deux gros morceaux de bravoure : une attaque surprise sur le policier en utilisant des grosses cordes et bien entendu cette énorme séquence finale, violente et bien spectaculaire alors que les forces de l’ordre tardent à arriver sur les lieux de l’affrontement.
John Woo injecte aussi à son film une bonne dose d’émotion à travers quelques instants de cinéma assez sublimes comme ceux de la fiancée qui apprend la mort de son compagnon en découvrant un éventail taché de sang. Et puis, la stylisation du metteur s’affiche aussi par le biais de certains ralentis qui décuplent l’impact des bagarres où les protagonistes se mettent en danger pour ceux qu’ils défendent et qu’ils aiment! LES JEUNES DRAGONS présente donc déjà avec une belle intensité certains codes chers à son metteur en scène comme l’amitié et l’honneur. Son premier film regorge de moments remarquables, de personnages touchants et d’une bonne dose de lyrisme qui nous laisse sans voix et les yeux un peu humides dès l’apparition du mot « The End ». Un film fort et intense. Une très belle découverte!
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