LA PROIE d'Eric Valette (2011)

Réalisateur: Eric Valette
Pays: Long-métrage français
Genre: Action, Thriller, Policier
Durée: 01h42min
Acteurs: Albert Dupontel, Alice Taglioni, Sergi López, ...

Synopsis: Un braqueur s’évade de prison pour traquer son ancien codétenu, un tueur en série qui a entrepris de lui coller ses crimes sur le dos. Une policière de la Brigade des Fugitifs se lance à la poursuite du braqueur, devenu bien malgré lui l’ennemi public numéro 1. Quand chacun des protagonistes aura été au bout de lui-même, qui sera le chasseur, et qui sera la proie ?

Découvert hier, j'ai trouvé ce film presque complètement abominable.
A l'exception de 2-3 séquences efficaces, c'est autant mauvais qu'Une Affaire d'Etat.
Dupontel est vraiment le seul à tirer son épingle du jeu, dans un rôle très animal, avec un minimum de dialogues (et c'est tant mieux, la plupart des dialogues étant franchement minables).
Valette reste, pour moi, l'homme d'un seul film, son premier.

Colqhoun a écrit:Découvert hier, j'ai trouvé ce film presque complètement abominable.
A l'exception de 2-3 séquences efficaces, c'est autant mauvais qu'Une Affaire d'Etat.
Dupontel est vraiment le seul à tirer son épingle du jeu, dans un rôle très animal, avec un minimum de dialogues (et c'est tant mieux, la plupart des dialogues étant franchement minables).
Valette reste, pour moi, l'homme d'un seul film, son premier.

La fin est assez inadmissible.
Dans le genre, A BOUT PORTANT est clairement meilleur.

Pas aimé A bout portant.
En revanche, énormément aimé La proie.

A BOUT PORTANT a une grosse ellipse problématique.
LA PROIE dans mon souvenir ça regorge de truc invraisemblables (au niveau des persos, pas de l'action donc)

Vu hier, j'en attendais quelque chose parce que Valette résonne dans ma tête comme un amoureux du genre. Je sais même pas pourquoi vu que je n'aime déjà pas beaucoup son Maléfique (même si je lui reconnais des qualités).

Là j'ai eu le sentiment qu'on se permettait n'importe quoi parce qu'on était dans un film d'action. Persos caricaturaux au possible qui ne fonctionnent pas du tout (le vilain maton... au secours!!), incohérences à la pelle, situations invraisemblables (Dupontel qui saute par une fenêtre du 3ème pour s'échapper), le tout au service d'une intrigue cousue de fil blanc dans laquelle on voit plus ou moins tout venir passé le 2ème acte. Dupontel se la joue Stallone des grandes années, le mec qui sert les dents en se prenant des tatanes et en évitant les dommages collatéraux parce que c'est un gentil, mais comme on est pas chez John Flynn dans les années 80s et que c'est d'un sérieux désarmant, ça fonctionne beaucoup moins bien.

Je passerai sur le serial killer qui s'habille chez "pédophiles'r'us", la fliquette qui devine tout en ayant regardé 2 fois Dupontel dans les yeux, le méchant qui passe son temps à parler au lieu de tirer, les mecs qui tentent de localiser le méchant par le GPS de son téléphone alors qu'il suffisait d'aller regarder dans le bottin (oui bon c'est un peu gratuit, mais pas loin), etc.

Et tout ça n'aurait certainement fait que modérer mon enthousiasme si j'avais éprouvé de la compassion pour Dupontel et surtout, si j'avais pris mon pied dans l'action. Là au delà de quelques envolées qui se résume à un ou deux plan, j'ai trouvé ça assez utilitaire. Lisible, certes, mais à peine efficace. On a un peu parlé de cette course poursuite sur l'autoroute, j'ai trouvé ça appliqué, mais je n'ai ressentit aucune urgence et j'ai trouvé le découpage assez mou. Une semaine après Point Break, ça fait mal.