Un quatuor de citadins part au fin fond de la Géorgie pour se faire un week-end rafting (si ça vous rappelle Copains pour toujours avec Adam Sandler, pas d'inquiétude, c'est bénin). Alors qu'ils descendent une rivière mouvementée, entourée de paysages sauvages et touffus, deux d'entres eux sont pris à parti par un duo de montagnards très vilains. Commence alors pour les quatres amis une lutte pour survivre ou chacun d'eux sera mis à rude épreuve.
La mise en scène de John Boorman est à l'image du décors; sauvage et proche de la nature (on peut entendre le bruit de la rivière qui s'écoule à chaque instant), et témoigne que l'environnement, même dans un pays aussi civilisé que les Etats-Unis, est supérieur à l'homme et peut à tout moment reprendre le dessus. A l'instar de Massacre à la Tronçonneuse, le spectaur entre en même temps que les protagonistes dans une zone de non-droit, où l'isolement à accrut la bestialité et le sentiment d'impunité des autochtones, vestiges du passé à l'image de leur lieu de vie. La dégénérescence des montagnards les conduit au viol (premiere scène de viol homosexuel de l'histoire) et au meurtre, sans états d'âme ni conscience. Les citadins devront à leur tour faire abstraction des lois les plus fondamentales pour espérer se sortir vivants de cet enfer. Se rattacher à la civilisation est pour eux sinonyme de mort (l'un d'entre eux, ne pouvant se résoudre à l'affrontement direct des agresseurs et refusant de s'abaisser à leur niveau, ne trouvera guère d'autre issue que le suicide). Si trois des joyeux drilles sont le parfait exemple de l'américain moyen, l'un d'entre eux (l'iconoclaste Burt Reynolds) incarne l'archétype du personnage charismatique et pronant un retour à la nature, conscient de la supériorité de cette dernière.
Après avoir exterminé leurs agresseurs, les trois survivants parviennent enfin à regagner la civilisation. Boorman aura l'intelligence de ne pas arrêter son oeuvre à ce moment-là, mais filme également le comportement des héros face au shériff plus que suspicieux. Les dix dernières minutes sont encore empreintes de tension, dont le point culminant (qui est également la scène finale du long-métrage) est le cauchemar fait par un survivant, seul véritable séquence horrifique du film, et résumant à elle seule toute l'horreur de l'expérience vécue par les trois amis.
La mise en scène de John Boorman est à l'image du décors; sauvage et proche de la nature (on peut entendre le bruit de la rivière qui s'écoule à chaque instant), et témoigne que l'environnement, même dans un pays aussi civilisé que les Etats-Unis, est supérieur à l'homme et peut à tout moment reprendre le dessus. A l'instar de Massacre à la Tronçonneuse, le spectaur entre en même temps que les protagonistes dans une zone de non-droit, où l'isolement à accrut la bestialité et le sentiment d'impunité des autochtones, vestiges du passé à l'image de leur lieu de vie. La dégénérescence des montagnards les conduit au viol (premiere scène de viol homosexuel de l'histoire) et au meurtre, sans états d'âme ni conscience. Les citadins devront à leur tour faire abstraction des lois les plus fondamentales pour espérer se sortir vivants de cet enfer. Se rattacher à la civilisation est pour eux sinonyme de mort (l'un d'entre eux, ne pouvant se résoudre à l'affrontement direct des agresseurs et refusant de s'abaisser à leur niveau, ne trouvera guère d'autre issue que le suicide). Si trois des joyeux drilles sont le parfait exemple de l'américain moyen, l'un d'entre eux (l'iconoclaste Burt Reynolds) incarne l'archétype du personnage charismatique et pronant un retour à la nature, conscient de la supériorité de cette dernière.
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