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24e Festival international de films de Fribourg | 13-20.03.2010
Yavin- Cinéphile
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Etheroman- Admin
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Ca me plairait bien de voir quelques film de la rétro de Kinji Fukasaku.
Paz- Admin
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Wow! Cool, une mini-rétro' Fukasaku! Va falloir se déplacer, là!
Et dans le Jury y'a Michel Ciment et Hannah Schygulla!
Et dans le Jury y'a Michel Ciment et Hannah Schygulla!
Etheroman- Admin
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Dans le cadre de la carte blanche du LUFF. Le Festival lausannois à choisi de résonner avec l'un des superbes films en compétition l'année passée. O Ritual dos Sádicos de José Mojica Marins sera donc diffusé.
Synopsis sur le site du FIFF: Lors d’un show télé, un parterre de bien-pensants fait le procès de l’artiste provocateur et anticlérical José Mojica Marins. Ce dernier en profite pour pointer du doigt les dérives de la société brésilienne via quelques scènes où hommes et femmes s’adonnent aux paradis artificiels et à des séances de sexe déviant, par la faute d’un système gangréné.
Synopsis sur le site du FIFF: Lors d’un show télé, un parterre de bien-pensants fait le procès de l’artiste provocateur et anticlérical José Mojica Marins. Ce dernier en profite pour pointer du doigt les dérives de la société brésilienne via quelques scènes où hommes et femmes s’adonnent aux paradis artificiels et à des séances de sexe déviant, par la faute d’un système gangréné.
Yavin- Cinéphile
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J'ai profité de trois films, seulement, pour l'instant, projetés dimanche.
Mon FIFF a débuté avec Dans ce pays-là, film réalisé en 1997, qui l'eût cru? L'esthétisme rappelle les productions américaines des années 70, ce qui traduit tout d'abord un gros manque de moyen. En effet, à cette époque, les producteurs n'attendaient pas d'obtenir tout le financement nécessaire à un film, mais juste ce qu'il faut pour réaliser une tranche. Avant d'arrêter et d'obtenir l'argent dans la suivante. Ce qui se traduit dans ce film par une non-linéarité dans les saisons, pas du tout dérangeant, c'était surtout pour l'anecdote. Revenons-en à l'histoire: on se retrouve parachuté dans cette Russie profonde, rongé par tous les maux qui caractérisent ce pays: l'alcoolisme généralisé, le laisser-aller général, la vétusté du matériel. Tristesse, direz-vous. Vous n'y êtes pas du tout. Le film égrène son récit avec humour et dérision, même dans les situations les plus douloureuses, très russe donc. Les 1h30 du film s'écoule sans anicroche, à force de rires, de grimaces parfois, face à cette réalité que l'on voudrait fiction. Coup de coeur.
Moi, un noir a constitué mon second plat du jour. Et, à l'instar de "Dans ce pays-là", un humour intense se mêle à la tristesse et la pauvreté des Edward G. Robinson ou Dorothy Lamour qui peuple ce film. A ce titre, on sent d'autant plus l'empreinte de Rouch sur la Nouvelle Vague, dans "A bout de souffle" notamment, avec cette caméra qui colle aux émotions des protagonistes, plus qu'à leur pas. A nouveau, gros coup de coeur.
Plat de résistance avec Brat(Frère), film russe décidément très américain. En particulier dans la psychologie du personnage principal, sa lente descente, son ambivalence, sa totale perdition dans la société, évoque (peut-être sans le vouloir) Travis dans "Taxi Driver". Je force peut-être la superposition, mais ce sentiment m'a immédiatement assailli. De même, l'ambiance rappelle l'ambiance noir de certains Friedkin, "French Connection" en tête.
Bref, ce film a rencontré un immense succès en Russie, le héros devenant un véritable mythe. J'ai absolument adoré, malgré la qualité déplorable de la copie présentée.
Et vous, avez-vous déjà mis les pieds au FIFF cette année?
Mon FIFF a débuté avec Dans ce pays-là, film réalisé en 1997, qui l'eût cru? L'esthétisme rappelle les productions américaines des années 70, ce qui traduit tout d'abord un gros manque de moyen. En effet, à cette époque, les producteurs n'attendaient pas d'obtenir tout le financement nécessaire à un film, mais juste ce qu'il faut pour réaliser une tranche. Avant d'arrêter et d'obtenir l'argent dans la suivante. Ce qui se traduit dans ce film par une non-linéarité dans les saisons, pas du tout dérangeant, c'était surtout pour l'anecdote. Revenons-en à l'histoire: on se retrouve parachuté dans cette Russie profonde, rongé par tous les maux qui caractérisent ce pays: l'alcoolisme généralisé, le laisser-aller général, la vétusté du matériel. Tristesse, direz-vous. Vous n'y êtes pas du tout. Le film égrène son récit avec humour et dérision, même dans les situations les plus douloureuses, très russe donc. Les 1h30 du film s'écoule sans anicroche, à force de rires, de grimaces parfois, face à cette réalité que l'on voudrait fiction. Coup de coeur.
Moi, un noir a constitué mon second plat du jour. Et, à l'instar de "Dans ce pays-là", un humour intense se mêle à la tristesse et la pauvreté des Edward G. Robinson ou Dorothy Lamour qui peuple ce film. A ce titre, on sent d'autant plus l'empreinte de Rouch sur la Nouvelle Vague, dans "A bout de souffle" notamment, avec cette caméra qui colle aux émotions des protagonistes, plus qu'à leur pas. A nouveau, gros coup de coeur.
Plat de résistance avec Brat(Frère), film russe décidément très américain. En particulier dans la psychologie du personnage principal, sa lente descente, son ambivalence, sa totale perdition dans la société, évoque (peut-être sans le vouloir) Travis dans "Taxi Driver". Je force peut-être la superposition, mais ce sentiment m'a immédiatement assailli. De même, l'ambiance rappelle l'ambiance noir de certains Friedkin, "French Connection" en tête.
Bref, ce film a rencontré un immense succès en Russie, le héros devenant un véritable mythe. J'ai absolument adoré, malgré la qualité déplorable de la copie présentée.
Et vous, avez-vous déjà mis les pieds au FIFF cette année?
twix- Réalisateur
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Date d'inscription : 15/03/2010
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Pour l'instant je suis à huit films vu.
Je veux pas tous les détailler mais je retiens surtout Je me balade dans Moscou. Une chose est sûr, la russie de 1964 n'est pas le pays communiste que j'imaginais. Un vrai chef d'oeuvre de la nouvelle vague
Sinon j'ai découvert le travail Zhao Liang, un documentariste chinois. Il montre vraiment une vision assez alarmante de la Chine. Les conditions de vies font vraiment froids dans le dos. Il est produit par l'INA et j'ai pu discuter un peu avec une des responsables de productions. Elle me disait que c'est difficile de travailler avec lui car on est jamais sûr d'avoir de ses nouvelles
Je veux pas tous les détailler mais je retiens surtout Je me balade dans Moscou. Une chose est sûr, la russie de 1964 n'est pas le pays communiste que j'imaginais. Un vrai chef d'oeuvre de la nouvelle vague
Sinon j'ai découvert le travail Zhao Liang, un documentariste chinois. Il montre vraiment une vision assez alarmante de la Chine. Les conditions de vies font vraiment froids dans le dos. Il est produit par l'INA et j'ai pu discuter un peu avec une des responsables de productions. Elle me disait que c'est difficile de travailler avec lui car on est jamais sûr d'avoir de ses nouvelles
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