3 FILLES NUES DANS L'ÎLE DE ROBINSON (Robinson Und Seine Wilden Sklavinnen) de Jess Franco (1971)
Derrière ce titre forcément très appétissant se trouve une sympathique petite comédie, exotique et sexy, par l’incroyable réalisateur fourre-tout qu’est Jess Franco. On y suit les pérégrinations d’un chimiste du nom de Robinson Schmidt. Celui-ci croit être l’arrière-arrière petit-fils du célèbre naufragé Robinson Crusoé. Quand il n’est pas en train de déclencher catastrophes sur catastrophes lorsqu’il travaille dans une pharmacie, Robinson doit endurer les complaintes de sa femme qui le considère comme un enfant et - comme si un problème ne venait jamais seul - il doit également vivre sous le même toit que son insupportable belle-maman. L’horreur! Il n’en faut pas plus pour que celui-ci se mette à rêver d’une vie meilleure sur une île déserte en compagnie d‘une belle amazone aux gros seins…
3 FILLES NUES DANS L'ÎLE DE ROBINSON débute donc comme une petite fantaisie gagnée par des gags très bêtes. Si les situations et dialogues sont toujours grotesques, Franco compose des images qui regorgent d’une poésie naïve aux jolies couleurs. Et c’est plutôt plaisant à regarder…
N’arrivant pas à faire l’amour à sa femme qui n’arrête pas de le traiter de pervers, Robinson passe finalement ses nuits dans son laboratoire à essayer de fabriquer un nouveau carburant non polluant destiné à lui faire gagner beaucoup d‘argent. Durant ses expérimentations, il est accompagné d’un chimpanzé qui parle (!) prénommé Tonio et qui l’assiste dans ses tâches. Toutefois, le chimiste n’arrivera pas à atteindre son but car ses tests ne lui permettront que de mettre au point une étrange nouvelle drogue qui lui donnera néanmoins l’occasion de réaliser son rêve…
C’est ainsi qu’il va se retrouver au milieu d’une pseudo intrigue policière incluant une jeune actrice - Andrea Rau, un véritable fantasme sur pattes! - qui s’ennuie au milieu de ses riches amis passant une de leurs soirées à regarder un film pornographique - avec Howard Vernon en vilain barbu gobant les tétons d‘une demoiselle peu farouche! C’est par la suite, et lors d’un vol de bijoux exécuté en 2 secondes, que la belle esseulée est surprise par un Robinson tout amoureux - c’est donc bien elle qui hante ses rêves quotidiens, il l’a reconnue ! - qui lui propose de venir le rejoindre dans une contrée paradisiaque loin de la civilisation…
L’intrigue est sommaire et c’est surtout un prétexte pour filmer de jolies femmes dans le plus simple appareil sur une terre paradisiaque ou encore aux abords de la mer. Et, pour cette fois, Jess Franco - qui fait ici une brève et bruyante apparition - ne semble pas s’être réfugié dans un jardin botanique pour tourner son long-métrage. Les décors naturels sont parfois enchanteurs même si on ne nous en montre finalement pas grand-chose. Il faut dire que l’essentiel de l’attention du spectateur se portera davantage sur le physique des comédiennes que sur la nature environnante...
Bien entendu, l’île n’est pas si déserte que cela. Tout d’abord, notre nouveau Robinson se trouve rapidement aux prises avec deux jeunes et ravissantes demoiselles assoiffées de sexe et bien entendu ravies de voir qu’un petit homme ait décidé de s’implanter sur l’île. Il y a Pepper, une magnifique blonde à grosse franche (la délicieuse Ingeborg Steinbach) et surtout la croquignolette Samantha, brunette aux petits seins et à l’opulente tignasse brune (Anne Libert, un rêve!)... S’ensuit bien évidemment de nombreuses séquences coquines - mais pas trop - où le trio s’envoie en l’air avec passion tandis que le chimpanzé Tonio ainsi qu’une perruche verte (!) nous gratifient à voix haute de leurs commentaires sur la situation actuelle... La légèreté ambiante nous offre un indéniable quota de charme avec ce trio en toute simplicité.
C’est alors que notre homme et ses deux femmes se trouvent confrontés à des problèmes qui ne tardent pas très longtemps à arriver : la jeune actrice préalablement aux prises avec des gangsters débarque seule sur l’île tandis qu’une tribu d’indigènes déboulant à l’unisson montre avec véhémence leur animosité envers ces intrus venus perturber leur territoire… avant que ces derniers ne trouvent en Robinson un providentiel nouveau dieu! Situations improbables, la douce folie qui imprègne le film de Jess Franco en font un spectacle délicieusement bis avec notamment l’impayable Howard Vernon dans le rôle du chef des natifs végétariens - point de cannibales à l’horizon ! Perruqué et grimé comme un sauvage de bande dessinée, l’acteur nous gratifie bien entendu d’une performance dont lui seul à le secret.
Pour le reste du temps, les 3 FILLES NUES DANS L'ÎLE DE ROBINSON reste un divertissement sans réelle saveur mais qui possède ce charme surannée des productions fauchées des années 70 qui se révèlent un immédiat plaisir pour les amateurs avertis. Il faut dire qu’avec son trio de charme - sans oublier le moustachu Yuda Barkan - le film présente de nombreux petits avantages plastiques. Comédie érotique digne d’un Max Pécas en petite forme, le long-métrage de Franco est quand même bien délectable pour qui sait apprécier de la nudité à gogo et de l’humour bon enfant même si finalement pas très drôle... C’est surtout à prendre comme une sorte de BD d'aventures exotiques, avec son lot de situations et personnages hauts en couleurs. Un long-métrage finalement bien coloré, d’une douce naïveté et avec une tonalité ambiante finalement assez rafraîchissante. A réserver toutefois davantage aux purs Francomaniacs qu'aux plus néophytes de la spectaculaire filmographie de son auteur!
3 FILLES NUES DANS L'ÎLE DE ROBINSON débute donc comme une petite fantaisie gagnée par des gags très bêtes. Si les situations et dialogues sont toujours grotesques, Franco compose des images qui regorgent d’une poésie naïve aux jolies couleurs. Et c’est plutôt plaisant à regarder…
N’arrivant pas à faire l’amour à sa femme qui n’arrête pas de le traiter de pervers, Robinson passe finalement ses nuits dans son laboratoire à essayer de fabriquer un nouveau carburant non polluant destiné à lui faire gagner beaucoup d‘argent. Durant ses expérimentations, il est accompagné d’un chimpanzé qui parle (!) prénommé Tonio et qui l’assiste dans ses tâches. Toutefois, le chimiste n’arrivera pas à atteindre son but car ses tests ne lui permettront que de mettre au point une étrange nouvelle drogue qui lui donnera néanmoins l’occasion de réaliser son rêve…
C’est ainsi qu’il va se retrouver au milieu d’une pseudo intrigue policière incluant une jeune actrice - Andrea Rau, un véritable fantasme sur pattes! - qui s’ennuie au milieu de ses riches amis passant une de leurs soirées à regarder un film pornographique - avec Howard Vernon en vilain barbu gobant les tétons d‘une demoiselle peu farouche! C’est par la suite, et lors d’un vol de bijoux exécuté en 2 secondes, que la belle esseulée est surprise par un Robinson tout amoureux - c’est donc bien elle qui hante ses rêves quotidiens, il l’a reconnue ! - qui lui propose de venir le rejoindre dans une contrée paradisiaque loin de la civilisation…
L’intrigue est sommaire et c’est surtout un prétexte pour filmer de jolies femmes dans le plus simple appareil sur une terre paradisiaque ou encore aux abords de la mer. Et, pour cette fois, Jess Franco - qui fait ici une brève et bruyante apparition - ne semble pas s’être réfugié dans un jardin botanique pour tourner son long-métrage. Les décors naturels sont parfois enchanteurs même si on ne nous en montre finalement pas grand-chose. Il faut dire que l’essentiel de l’attention du spectateur se portera davantage sur le physique des comédiennes que sur la nature environnante...
Bien entendu, l’île n’est pas si déserte que cela. Tout d’abord, notre nouveau Robinson se trouve rapidement aux prises avec deux jeunes et ravissantes demoiselles assoiffées de sexe et bien entendu ravies de voir qu’un petit homme ait décidé de s’implanter sur l’île. Il y a Pepper, une magnifique blonde à grosse franche (la délicieuse Ingeborg Steinbach) et surtout la croquignolette Samantha, brunette aux petits seins et à l’opulente tignasse brune (Anne Libert, un rêve!)... S’ensuit bien évidemment de nombreuses séquences coquines - mais pas trop - où le trio s’envoie en l’air avec passion tandis que le chimpanzé Tonio ainsi qu’une perruche verte (!) nous gratifient à voix haute de leurs commentaires sur la situation actuelle... La légèreté ambiante nous offre un indéniable quota de charme avec ce trio en toute simplicité.
C’est alors que notre homme et ses deux femmes se trouvent confrontés à des problèmes qui ne tardent pas très longtemps à arriver : la jeune actrice préalablement aux prises avec des gangsters débarque seule sur l’île tandis qu’une tribu d’indigènes déboulant à l’unisson montre avec véhémence leur animosité envers ces intrus venus perturber leur territoire… avant que ces derniers ne trouvent en Robinson un providentiel nouveau dieu! Situations improbables, la douce folie qui imprègne le film de Jess Franco en font un spectacle délicieusement bis avec notamment l’impayable Howard Vernon dans le rôle du chef des natifs végétariens - point de cannibales à l’horizon ! Perruqué et grimé comme un sauvage de bande dessinée, l’acteur nous gratifie bien entendu d’une performance dont lui seul à le secret.
Pour le reste du temps, les 3 FILLES NUES DANS L'ÎLE DE ROBINSON reste un divertissement sans réelle saveur mais qui possède ce charme surannée des productions fauchées des années 70 qui se révèlent un immédiat plaisir pour les amateurs avertis. Il faut dire qu’avec son trio de charme - sans oublier le moustachu Yuda Barkan - le film présente de nombreux petits avantages plastiques. Comédie érotique digne d’un Max Pécas en petite forme, le long-métrage de Franco est quand même bien délectable pour qui sait apprécier de la nudité à gogo et de l’humour bon enfant même si finalement pas très drôle... C’est surtout à prendre comme une sorte de BD d'aventures exotiques, avec son lot de situations et personnages hauts en couleurs. Un long-métrage finalement bien coloré, d’une douce naïveté et avec une tonalité ambiante finalement assez rafraîchissante. A réserver toutefois davantage aux purs Francomaniacs qu'aux plus néophytes de la spectaculaire filmographie de son auteur!
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