LA BARBE BLEUE de Catherine Breillat (2009)
L’histoire de Barbe Bleue nous est contée par deux petites filles bourgeoises des années 50. Dans le livre, suite au décès de leur père endetté, Anne et sa petite sœur rebelle Marie-Catherine sont renvoyées du couvent dans lequel elles étaient instruites. Plus rien de bon ne leur semble promis, jusqu’au jour où elles entendent que le baron Barbe Bleue est à la recherche d’une nouvelle épouse. L’homme à une terrible réputation, mais il est très riche… Par défi, Anne décide de devenir la femme du dangereux personnage.
Version féministe d'une horrible histoire, le film de Catherine Breillat ne nous plonge pas dans une horreur absolue mais plutôt dans un conte fantastique à la fois surréaliste et poétique. A la fois très théâtral et appuyé par un ensemble de comédiens plutôt "approximatifs", il se dégage de LA BARBE BLEUE un lyrisme à la fois décalé et naïf, c'est très beau, touchant... L'atmosphère est enivrante dès les premières images, digne de véritable tableaux de maîtres. Les compositions de cadres sont très soignées et la photographie est absolument somptueuse. On a presque l'impression de se plonger dans nos petits livres d'enfants aux dessins si évocateurs. Breillat se rapproche presque d'une certaine forme de naturalisme cinématographique qui, d'une certaine manière, épouse largement la vision d'un cinéma "autre" digne de Jean Rollin. Le grotesque assumé de l'ensemble se transforme miraculeusement en une qualité d'une force assez peu commune. Si son film pourrait faire sourire les spectateurs les plus cyniques, il s'en dégage une magie de cinéma comme on a rarement pu en voir depuis bien longtemps. Un film envoûtant à plus d'un titre! Et la petite Lola Créton, qui interprète la jeune et innoncente épouse de l'ogre est une très belle révélation! Une excellente surprise !
Version féministe d'une horrible histoire, le film de Catherine Breillat ne nous plonge pas dans une horreur absolue mais plutôt dans un conte fantastique à la fois surréaliste et poétique. A la fois très théâtral et appuyé par un ensemble de comédiens plutôt "approximatifs", il se dégage de LA BARBE BLEUE un lyrisme à la fois décalé et naïf, c'est très beau, touchant... L'atmosphère est enivrante dès les premières images, digne de véritable tableaux de maîtres. Les compositions de cadres sont très soignées et la photographie est absolument somptueuse. On a presque l'impression de se plonger dans nos petits livres d'enfants aux dessins si évocateurs. Breillat se rapproche presque d'une certaine forme de naturalisme cinématographique qui, d'une certaine manière, épouse largement la vision d'un cinéma "autre" digne de Jean Rollin. Le grotesque assumé de l'ensemble se transforme miraculeusement en une qualité d'une force assez peu commune. Si son film pourrait faire sourire les spectateurs les plus cyniques, il s'en dégage une magie de cinéma comme on a rarement pu en voir depuis bien longtemps. Un film envoûtant à plus d'un titre! Et la petite Lola Créton, qui interprète la jeune et innoncente épouse de l'ogre est une très belle révélation! Une excellente surprise !
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