BARBARELLA de Roger Vadim (1968)
En l'an 40 000, l'astronaute Barbarella se voit confier par le Président de la Terre une mission spéciale. Elle doit retrouver le savant Durand-Durand qui a disparu en emportant le secret du Positron, arme redoutable. S'ensuit une succession d'aventures érotico-mystiques sur la planète où s'est réfugiée le savant fou, et où la belle Barbarella échappe successivement à tous les pièges grâce à son côté ingénu, ses capacités à se battre et sa troublante sensualité...
Wow! Ca débute fort avec un strip-tease de Jane Fonda en apesanteur qui se retrouve très vite complètement nue avant même le générique d'ouverture. BARBARELLA est une histoire de science-fiction à nulle autre pareille. Avec ses décors ultrakitsch, ses costumes labellisés Paco Rabane et un vaisseau spatial où l'intérieur est entièrement décoré de peau de fourrure... C'est du gros délire psychédélique. Jane Fonda, délicieuse et prenant toujours des postures langoureuses, est certainement l'astronaute la plus sensuelle de tout l'univers. BARBARELLA, c'est du cinéma sous l'influence de stupéfiants, c'est pas possible autrement. On pense forcément à FLASH GORDON, mais l'ensemble est ici de meilleure tenue, plus drôle et largement plus sexy et délirant. Le long-métrage de Roger Vadim regorge d'idées toutes plus folles les unes que les autres et s'offre une distribution improbable (John Philip Law en ange, Ugo Tognazzi en homme-bête à poils... ), c'est une oeuvre cinématographique complètement "autre". Un gros pétage de plomb cinématographique, d'une folie sans commune mesure. Il faut le voir pour le croire!
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