ORLANDO de Sally Potter (1992)
Voilà un film tout simplement incroyable. Sally Potter adapte ici le roman éponyme de Virginia Woolf. Une oeuvre littéraire qui parle de la vie, de l'amour, de la condition humaine...Un sujet foisonnant. Pour interpréter cet alter-ego, la réalisatrice confie le rôle ambigu d'Orlando à la comédienne Tilda Swinton, actrice troublante au physique androgyne; ce qui convient parfaitement car le personnage changera de sexe à travers les siècles. Une performance assez remarquable qui exige des transformations physiques assez importantes, à la fois jeune homme durant un temps pour devenir une femme par le suite. L'histoire se déroule en effet sur plusieurs périodes, passant de l'époque élisabéthaine jusqu'au monde plus contemporain qu'est le nôtre.
ORLANDO est une véritable claque visuelle. Il présente une imagerie assez époustouflante, à travers des décors, paysages et costumes absolument magnifiques. Il règne à travers le long-métrage une ambiance hypnotisante proche de l'envoûtement total. Il faut dire que la photographie du film est d'une beauté subjuguante, composée comme autant de tableaux de maîtres... Ce qui est assez surprenant, c'est que Sally Potter n'hésite pas à verser dans l'expérimental en mixant les styles et les époques. On est surpris d'entendre, par exemple, des chansons de Jimmy Sommerville durant une fête sur déroulant au 16ième siècle. L'ambiance sonore est très particulière et participe pleinement à l'expérience très spéciale que propose ORLANDO. Le film regorge de moments souvent déroutants, l'interprétation y est aussi décalée que délicieuse. Et c'est un véritable régal! Tilda Swinton se retrouve donc, à travers le temps, à faire la cour à la fois à divers représentants des sentiments amoureux. Que ce soit une femme; interprété par la charmante Charlotte Valandrey; ou bien plus tard à un homme qui portera les traits du comédien Billy Zane. Ainsi l'amour se voit personnifié à travers les deux genres humains.
Moderne et audacieux, ORLANDO est donc une aventure cinématographique assez unique, sorte de film de science-fiction historique. D'un point de vue purement plastique, on pourrait le rapprocher de l'univers de Julie Taymor, principalement son TITUS avec Anthony Hopkins et Jessica Lange. Dans l'un et l'autre, il s'y dégage une excentricité qui donne à ces films un côté novateur très rafraîchissant. Loin d'une quelconque forme de classicisme, c'est un peu comme si le cinéma s'était transformé en oeuvre d'art contemporaine. Le résultat est à la fois déconcertant et fascinant à suivre. Les longs-métrages de ce genre sont plutôt rarissimes, ce qui rend le film de Sally Potter d'autant plus précieux! A ne pas manquer!
ORLANDO est une véritable claque visuelle. Il présente une imagerie assez époustouflante, à travers des décors, paysages et costumes absolument magnifiques. Il règne à travers le long-métrage une ambiance hypnotisante proche de l'envoûtement total. Il faut dire que la photographie du film est d'une beauté subjuguante, composée comme autant de tableaux de maîtres... Ce qui est assez surprenant, c'est que Sally Potter n'hésite pas à verser dans l'expérimental en mixant les styles et les époques. On est surpris d'entendre, par exemple, des chansons de Jimmy Sommerville durant une fête sur déroulant au 16ième siècle. L'ambiance sonore est très particulière et participe pleinement à l'expérience très spéciale que propose ORLANDO. Le film regorge de moments souvent déroutants, l'interprétation y est aussi décalée que délicieuse. Et c'est un véritable régal! Tilda Swinton se retrouve donc, à travers le temps, à faire la cour à la fois à divers représentants des sentiments amoureux. Que ce soit une femme; interprété par la charmante Charlotte Valandrey; ou bien plus tard à un homme qui portera les traits du comédien Billy Zane. Ainsi l'amour se voit personnifié à travers les deux genres humains.
Moderne et audacieux, ORLANDO est donc une aventure cinématographique assez unique, sorte de film de science-fiction historique. D'un point de vue purement plastique, on pourrait le rapprocher de l'univers de Julie Taymor, principalement son TITUS avec Anthony Hopkins et Jessica Lange. Dans l'un et l'autre, il s'y dégage une excentricité qui donne à ces films un côté novateur très rafraîchissant. Loin d'une quelconque forme de classicisme, c'est un peu comme si le cinéma s'était transformé en oeuvre d'art contemporaine. Le résultat est à la fois déconcertant et fascinant à suivre. Les longs-métrages de ce genre sont plutôt rarissimes, ce qui rend le film de Sally Potter d'autant plus précieux! A ne pas manquer!
Sam 8 Mar - 3:06 par Jericho
» Le Nyctalope
Ven 7 Mar - 20:50 par ard56
» Je cherche le titre d'une vielle série
Jeu 6 Mar - 5:22 par assasmourad
» Fête de l'anim - 10ème édition
Mar 4 Mar - 3:38 par PresseRav
» Le plan-séquence le plus prétentieux et ennuyeux de la "nouvelle vague"?
Lun 3 Mar - 12:38 par karlkanna
» Alejandro Jodorowsky à redécouvrir
Jeu 27 Fév - 4:40 par malcom mac jean pierre
» Belle et Sébastien (2013)
Mer 26 Fév - 3:26 par LvT
» BLACK OUT de Jean-Louis Roy (1970)
Dim 23 Fév - 10:44 par mid
» David Lynch
Dim 23 Fév - 10:02 par Hellody