LE DISCOURS D'UN ROI de Tom Hooper (2011)

Réalisé par Tom Hooper
Avec Colin Firth, Helena Bonham Carter, Derek Jacobi, ...
Titre original : The King's Speech
Long-métrage britannique, australien, américain.
Genre: Historique, Biopic, Drame
Durée: 01h58min

Synopsis : D’après l’histoire vraie et méconnue du père de l’actuelle Reine Elisabeth, qui va devenir, contraint et forcé, le Roi George VI (Colin Firth), suite à l’abdication de son frère Edouard VIII (Guy Pearce). D’apparence fragile, incapable de s’exprimer en public, considéré par certains comme inapte à la fonction, George VI tentera de surmonter son handicap grâce au soutien indéfectible de sa femme (Helena Bonham Carter) et d’affronter ses peurs avec l’aide d’un thérapeute du langage (Geoffrey Rush) aux méthodes peu conventionnelles. Il devra vaincre son bégaiement pour assumer pleinement son rôle, et faire de son empire le premier rempart contre l’Allemagne nazie.

Bien écrit, très bien interprété, déroulant au poil près le programme développé dans la bande-annonce... RIEN A DECLARER!

Même si j'ai bien aimé le film, je ne peux que comprendre les remarques de Paz. Le déroulement du scénario suis une ligne sans surprise et frise parfois le gnan-gnan. Je suis plus réservé sur l'appellation de film à oscar que je trouve un peu injuste. Pour le reste, c'est de très haute facture et il n'en m'en faut pas plus pour passer un bon moment.

Le scénario est sans réelle surprise, mais je trouve malgré tout brillant. D'une bête histoire de bégaiement, le film se révèle être un drame historique, avec un regard sur une époque troublée. De ce petit handicap, on pénètre aussi dans la vie d'un chef d'état, écrasé par sa tâche, apeuré, touchant. Vraiment bon.

Yavin a écrit:Le scénario est sans réelle surprise, mais je trouve malgré tout brillant. D'une bête histoire de bégaiement, le film se révèle être un drame historique, avec un regard sur une époque troublée. De ce petit handicap, on pénètre aussi dans la vie d'un chef d'état, écrasé par sa tâche, apeuré, touchant. Vraiment bon.

Très bien dit et l'élégance de la mise en scène se dépare du classicisme par ses cadrages extraordinaires.

Et si vous voulez du vrai film à Oscars, The Fighter: succes story au sein d'une famille de gros lourdauds.

LE DISCOURS D'UN ROI est nominé pour 12 oscars, quand même! Si ça, c'est pas du film "à oscars"...

Et tous amplement mérités. Mais le film n'a pas été conçu dans cette optique, alors que pour The Fighter, on pourrait croire, même s'il est coproduit par Darren Aronosky.

LvT a écrit:Et tous amplement mérités. Mais le film n'a pas été conçu dans cette optique, alors que pour The Fighter, on pourrait croire, même s'il est coproduit par Darren Aronosky.

Peux-être bien, n'empêche c'est comme cela que je le ressens. Et puis c'est le genre d'histoire et de performances de comédiens que les votants de "l'Académie" aiment bien avoir parmi ses nominés. Du cinoche "évident", propret... Ce n'est pas une mauvaise chose en soi. C'est juste que je trouve cela sans réel intérêt, pour ma part.

Ouais...t'as raison ,Paz !
Et puis je n'aime pas les films systématiquement au grand angle.
Je suis plus pour un cinéma bressonien.
Je sais , il y a Welles...mais bon...j'avoue...la Soif du Mal m'a toujours gonflé.

Donc, si je comprends bien, tu ne dois pas apprécier Kubrick post 2001

LvT a écrit:Donc, si je comprends bien, tu ne dois pas apprécier Kubrick post 2001

Ce n'est jamais aussi simple...
Je n'aime définitivement pas Clockwork Orange ( mais j'ai dû le revoir 4 fois au moins pour m'en assurer)
J'aime Barry Lyndon ( mais j'ai mis du temps à l'aimer)
J'aime Shining, mais là aussi j'ai été longtemps réticent ( et les plans grand angle sont clairement issus du cerveau malade de Nicholson)
J'adore Full Metal Jacket et Eyes Wide Shut.
( là aussi , l'utilisation du grand angle me paraît découler logiquement des situations).

Dans King's Speech , j'avais le sentiment qu'on utilisait cet objectif pour me dire :" Regarde la beauté et la richesse des décors dans lequel je tourne".
Ça vous a un côté nouveau riche, qui m'a solidement agacé.

Etheroman a écrit:Même si j'ai bien aimé le film, je ne peux que comprendre les remarques de Paz. Le déroulement du scénario suis une ligne sans surprise et frise parfois le gnan-gnan. Je suis plus réservé sur l'appellation de film à oscar que je trouve un peu injuste. Pour le reste, c'est de très haute facture et il n'en m'en faut pas plus pour passer un bon moment.

pareil. c'est sans surprise mais néanmoins très plaisant. l'interprétation de Collin Firth est du grand art. je me suis même surpris retenir mon souffle lorsqu'il doit faire son passage radio sur la déclaration de guerre.
sinon j'ai également bien aimé cette image de Londres brumeuse, belle photographie

Rien à rajouter sur tout ce qui a été dit: l'histoire simple mais prenante; la mise en scène classique mais très soignée.
Peut-être relever que j'ai été un peu déçu du score d'Alexandre Desplat. Dans certains passages, la musique était soit inutile, soit trop dans l'abus de ostinati pianistiques.

Le film est "plaisant", comme dit Twix, et Alexandre Desplat est un bon faiseur.
Les comédiens et les dialogues font le boulot. Eux sont très bons.

http://clap.ch/fr/actualite/article/le-discours-dun-roi-tourne-dans-un-decor-de-porno-gay.html

LOL

Et forcément, nominé pour "Best Achievement in Art Direction". Re-LOL

donnons un oscar au porno !

twix a écrit:donnons un oscar au porno !

Il bégaie quand il suce?

Paz a écrit:

twix a écrit:donnons un oscar au porno !

Il bégaie quand il suce?

Ce qui est certain, c'est qu'il n'a pas un chat dans la gorge

Huhuhu...

Vu ce soir, pour me changer les idées, et... c'est loupé.

Difficile défi, entre le téléphone d'un spectateur qui a sonné près de 3 minutes ( !) avant qu'il ne daigne... l'éteindre (ouf) et un morceau de la pellicule détruit à un moment-clef. Pendant encore une autre scène, le projectionniste s'est amusé à faire le point. Ou non.
Same old, same old...

En plus, j'ai eu le sentiment que LA scène la plus emblématique du film

Spoiler:

est passablement loupée.

Déjà parce que c'est le premier moment où on a préféré avoir recours à un hit de musique classique (je ne connais pas son titre) plutôt qu'à Desplat pour la porter, et puis... l'accumulation de plans en travelling sur la populace attentive, ça va un moment.

Et, comme d'autres l'ont relevé, l'ensemble est passablement convenu.

Le positif: plusieurs jolies scènes (la promenade au parc), 2-3 plans étonnants (une cage d'escalier déformée en ovale à l'extrême...) et, plus que le jeu de Firth (correct), celui de Geoffrey Rush... tout-à-fait délicieux.
Ah, et Guy Pearce et Eve Best en Edward VII et Wallis Simpson, sont parfaitement détestables.
N'a-t-on pas forcé le trait?

Yavin a écrit:http://clap.ch/fr/actualite/article/le-discours-dun-roi-tourne-dans-un-decor-de-porno-gay.html

LOL

C'est du fake?

J'ai du mal à y croire!

BigJ. a écrit:

Yavin a écrit:http://clap.ch/fr/actualite/article/le-discours-dun-roi-tourne-dans-un-decor-de-porno-gay.html

LOL

C'est du fake?

J'ai du mal à y croire!

Il y a pas que du porno gay, il y a aussi le clip pour "Rehab" d'Amy Winehouse.

BigJ. a écrit:Déjà parce que c'est le premier moment où on a préféré avoir recours à un hit de musique classique (je ne connais pas son titre) plutôt qu'à Desplat pour la porter,

Alors, mélomane à deux balles, c'est la "Symphony no. 7 in A Major: Allegretto" de Ludwig van Beethoven qui clorait magnifiquement Irréversible de Gaspard Noé

Et le recours à une musique existante à ce moment-là et parfaitement bien vu, puis que Logue feint les gestes d'un directeur d'orchestre sur la première phrase avant de laisser son client se démerder.

Le film est d'ailleurs bourré d'instants comme celui-là et il y a un travail de cadrage qui sort le film de tout déjà vu cinquante mille fois ou autres idioties de film pour vieux. Quand le jeunisme nous donnera une oeuvre qui arrive au genou de celle-ci, on rediscutera.