Bon, alors vous êtes une demi-douzaine à avoir vu ce film et personne n'ouvre de topic ?
Film argentin, de Pablo Trapero, avec le dorénavant incontournable Ricardo Darin (les Neuf Reines, el Aura, Dans ses yeux)
Carancho signifie vautour, ce qu'est Sosa (Ricardo Darin). Un avocat, qui a perdu son brevet (on ne sait pas pourquoi) et qui en est réduit à faire des trucs pas trop nets: il se rend sur les lieux d'accidents de la route, apparemment un vrai fléau en Argentine, pour s'occuper des démarches auprès des assurances pour les blessés ou les survivants. Seulement voilà: quand l'assurance verse les indemnités, c'est un réseau mafieux qui empoche la mise en jetant quelques cacahuètes aux blessés et aux veuves.
Son chemin va croiser celui de Luján, médecin urgentiste (une femme, donc...). Romance entre salles de réanimation et cassages de gueule par les mafiosi.
Un film très sombre, qui a l'avantage de dénoncer les dangers de la route et qui rend hommage au travail formidable mais ingrat des secouristes, sauveteurs, infirmiers/ières et médecins.
Je n'ai cependant pas réussi à entrer dans le film. Je lui trouve le même défaut que Dans ses yeux: il y a des tas de personnages, de noms, la Fondation, le Chien, mais ce n'est que vers les 3/4 du film qu'on pige qui est qui (enfin: moi, mais je suis blonde ), ce qui fait qu'il y a un moment où je me mets à suivre l'histoire avec un certain détachement, en attendant que les pièces se mettent en place. Bon, je vous rassure, j'ai quand même compris l'histoire. Mais je n'ai pas du tout adhéré à l'histoire d'amour. Luján découvre que Sosa est une ordure, il lui promet qu'il va changer (ce que disent tous les alcooliques et tous les drogués) et hop! elle lui pardonne et se met de son côté dans le bizness.
J'ai probablement aussi de la peine, en tant que femme, à suivre la description de la psyché d'une femme, décrite par un homme
Sosa semble prendre plaisir à se faire tabasser, car il ne semble prendre aucune précaution particulière quand il décide d'entuber ses supérieurs dans l'organisation.
Selon Allo-Ciné, les Cahiers du Cinéma lui mettent 2/5
Film argentin, de Pablo Trapero, avec le dorénavant incontournable Ricardo Darin (les Neuf Reines, el Aura, Dans ses yeux)
Carancho signifie vautour, ce qu'est Sosa (Ricardo Darin). Un avocat, qui a perdu son brevet (on ne sait pas pourquoi) et qui en est réduit à faire des trucs pas trop nets: il se rend sur les lieux d'accidents de la route, apparemment un vrai fléau en Argentine, pour s'occuper des démarches auprès des assurances pour les blessés ou les survivants. Seulement voilà: quand l'assurance verse les indemnités, c'est un réseau mafieux qui empoche la mise en jetant quelques cacahuètes aux blessés et aux veuves.
Son chemin va croiser celui de Luján, médecin urgentiste (une femme, donc...). Romance entre salles de réanimation et cassages de gueule par les mafiosi.
Un film très sombre, qui a l'avantage de dénoncer les dangers de la route et qui rend hommage au travail formidable mais ingrat des secouristes, sauveteurs, infirmiers/ières et médecins.
Je n'ai cependant pas réussi à entrer dans le film. Je lui trouve le même défaut que Dans ses yeux: il y a des tas de personnages, de noms, la Fondation, le Chien, mais ce n'est que vers les 3/4 du film qu'on pige qui est qui (enfin: moi, mais je suis blonde ), ce qui fait qu'il y a un moment où je me mets à suivre l'histoire avec un certain détachement, en attendant que les pièces se mettent en place. Bon, je vous rassure, j'ai quand même compris l'histoire. Mais je n'ai pas du tout adhéré à l'histoire d'amour. Luján découvre que Sosa est une ordure, il lui promet qu'il va changer (ce que disent tous les alcooliques et tous les drogués) et hop! elle lui pardonne et se met de son côté dans le bizness.
J'ai probablement aussi de la peine, en tant que femme, à suivre la description de la psyché d'une femme, décrite par un homme
Sosa semble prendre plaisir à se faire tabasser, car il ne semble prendre aucune précaution particulière quand il décide d'entuber ses supérieurs dans l'organisation.
- Spoiler:
- Sosa possède un flingue, mais quand il va régler son compte à son supérieur, il lui casse la tronche à coup de tiroir métallique. Non seulement il laisse ses empreintes partout, mais l'homme de main le voit sortir du bureau Pas fute-fute... Et après cette scène, il a la gueule complètement cassée, alors qu'il n'a que pris un verre dans la figure. A moins que j'aie mal vu. Ca allait trop vite
Selon Allo-Ciné, les Cahiers du Cinéma lui mettent 2/5
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