SHINING (The Shining) de Stanley Kubrick (1980)

Le décor de Shining n’est pas réaliste

Stanley Kubrick aurait utilisé des repères spatiaux faussés pour désorienter les spectateurs de son film The Shining, apprend-on sur le site Serial Consign.

Rob Ager analyse les films sur Internet: il a décortiqué la construction et les espaces du film d’horreur adapté du roman de Stephen King pour trouver plusieurs anomalies qu’il expose dans une vidéo de 11 minutes.

Certaines constructions géospatiales sont simplement impossibles à reconstruire, comme l’a expliqué le développeur du jeu vidéo Duke Nukem 3D, inspiré de l’oeuvre de Kubrick.

Slate.fr: suite de l'article...

Greg a écrit:Shining n'est pas un de mes Kubrick préféré, mais il faut admettre qu'il s'est donné beaucoup de mal et qu'il est relativement bien ficelé à mon sens. On est mené d'un bout à l'autre de l'intrigue sans s'ennuyer.

Cette année, mon prof de musique nous a fait un cours dessus, donc quand je pense à ce film je pense d'abord à l'importance de la musique dans l'intrigue, et notamment à une scène très marquante : quand Wendy découvre les manuscrits de son mari et comprend qu'il est devenu totalement fou, jusqu'à ce qu'il la poursuive dans l'escalier. Comme à son habitude ( enfin je crois ), Kubrick se sert d'une musique pré-existante, il a du caler toute sa scène sur la musique, pour que ( rappelez-vous ) Jack tape du moins sur la table en coordination parfaite avec la musique.
Un Jack Nicholson parfait dans son rôle ! Sinon ça m'intéresserait de lire le livre, j'ai envie de connaitre la description de l'état mental de Jack Torrance par Stephen King et de voir si l'adaptation est fidèle au livre.

willva a écrit:La musique de Beethoven met une ambiance paradoxale au scènes violentes du film, principalement cela, et les décors qu'on ne retrouve que dans orange mécanique, alors que dans shinning on ne retrouve pas tous ça...(c'est mon avis après... )

willva a écrit:La musique de Beethoven met une ambiance paradoxale au scènes violentes du film, principalement cela, et les décors qu'on ne retrouve que dans orange mécanique, alors que dans shinning on ne retrouve pas tous ça...(c'est mon avis après... )

Colqhoun a écrit:

willva a écrit:La musique de Beethoven met une ambiance paradoxale au scènes violentes du film, principalement cela, et les décors qu'on ne retrouve que dans orange mécanique, alors que dans shinning on ne retrouve pas tous ça...(c'est mon avis après... )

Heu oui parce que les décors de Orange Mécanique, dans Shining, ça n'aurait absolument aucun sens.

patator a écrit:Le livre est un chef-d'oeuvre, jette-toi dessus !

Igor a écrit:

patator a écrit:Le livre est un chef-d'oeuvre, jette-toi dessus !

C'est marrant, perso c'est un des seuls bouquins dont je considère le film amplement supérieur au livre. Le bouquin de Stephen King m'avait fait rire à gorge déployée tellement j'avais trouvé certains passages ridicules, surtout sa fin que je trouve mille fois plus prenante et terrifiante dans le film que dans le livre

chaoticlock a écrit:Faut un peu arrêter avec cette "fidélité" absolue. Cinéma et littérature sont 2 mediums différents.
Même si la phrase peut paraitre un peu pompeuse, je crois que Cronenberg a raison (dans les grandes lignes) quand il dit que pour "bien adapter un livre au cinéma, il faut le trahir".

chaoticlock a écrit:C'était plus une réaction "générale" qu'envers un truc précis que tu aurais écrit.

Stephen King avait raison de détester le "Shining" de Kubrick

Quand son roman culte The Shining a été adapté au cinéma par Stanley Kubrick en 1980, Stephen King n’a pas caché sa déception:

«Certaines parties font froid dans le dos, [...] mais d’autres tombent à plat. [...] C’est un film réalisé par un homme qui réfléchit trop et ne ressent pas assez», aurait-il déclaré à la sortie du film.

Le 24 septembre 2013, Doctor Sleep, la suite de The Shining, est parue aux Etats-Unis, donnant l’occasion à son auteur de s’exprimer une nouvelle fois sur le film de Kubrick.

Slate.fr