LE LUFF FETE 10 ANS DE CULTURE UNDERGROUND
Le Lausanne Underground Film & Music Festival n’est pas peu fier de passer le cap des 10 ans et a concocté pour son édition 2011 un programme en conséquence. Cinéma et musique bien sûr, mais aussi création, symposium, vernissage et show drag queen alimenteront les travées du Casino du Montbenon et bien au-delà. Encore plus et plus longtemps: le LUFF commencera le samedi 15 octobre avec une soirée exceptionnelle aux Docks, qui accueilleront la furieuse Diamandá Galas, pour se terminer le dimanche 23 octobre à la Cinémathèque suisse.
Underground, impertinent, expérimental, empêcheur de tourner en rond: depuis 2002 et le débarquement des premiers festivaliers curieux au Casino de Montbenon, le LUFF a fait beaucoup de chemin et enregistre aujourd’hui près de 10'000 entrées. Il a donc trouvé son rythme de croisière et surtout, s’est fait une place à part dans le paysage très foisonnant des festivals suisses. Et pour fêter ces 10 années de succès, le LUFF a concocté un programme encore plus riche qu’à l’accoutumé.
Il accueillera, pour commencer, la chanteuse-poète et antéchrist autoproclamé Diamanda Galás (samedi 15), pour une date unique en Suisse en collaboration avec Les Docks. Autre soirée exceptionnelle, celle qui ouvrira le programme cinématographique le mardi 18. Peaches Christ et ses copines offriront au public un show drag queen digne des plus belles soirées de San Francisco, avant la projection de son premier film intitulé «All About Evil».
La partie cinéma se poursuivra ensuite avec des programmes aussi riches que variés. A commencer par la présence d’une figure incontournable de la contre-culture californienne et du «found footage», Craig Baldwin. Le LUFF présentera également les premiers travaux de Stephen Dwoskin, cinéaste new-yorkais de l’intime et du hors-champ, ainsi que l’univers saphique et fétichiste de Maria Beatty, et réservera une large place à la production underground nippone dans le cadre d’un échange avec le Japon. Sans oublier, bien sûr, les compétitions internationales de longs et courts métrages, des documentaires et des films musicaux. Au total, le LUFF présentera une centaine de films.
Côté musique, outre la prestation très attendue de Diamanda Galás, le LUFF articule sa programmation sur cinq soirées, la première se déroulant lundi 17 octobre à l’Oblò avec un événement spécial en l’honneur des sonorités corporelles en compagnie de Francisco Meirino, Alessandro Bosetti et Gerritt Wittmer. Puis la musique reprend ses droits le mercredi 19 avec une «Aquarium & Chance Meeting Night» animée par deux piliers de la musique expérimental, Nurse With Wound et Z’ev, qui à eux deux cumulent 60 ans de carrière. Le jeudi 20 sera emmené par Kasper T.Toeplitz, qui dirigera dans un premier temps l'Insub Meta Orchestra, grand ensemble composé de 45 improvisateurs venus de Suisse et d’ailleurs, pour un concert unique à la salle Paderewski, avant que le compositeur et bassiste ne se produire dans les sous-sols du Casino de Montbenon. Le vendredi 21 sera l’occasion d’une rencontre particulière entre des artistes aussi divers que Gudrun Gut (DE), Odorujou (JP), Pierre Audétat (CH), Bacalao (CH) et Thiaz Itch (FR) qui joueront ensemble mais sans savoir quand ni comment… Une soirée ponctuée par les furies japonaises que sont Kuruucrew et Maruosa. Enfin, le LUFF clôturera son chapitre musical 2011 sur une note très énervée avec le grindcore-free de PIVIXKI, alias l’Australien Anthony Pateras, et le dubstep fougueux de Broken Note.
Cependant, on le sait désormais, le LUFF explore et suscite la réflexion également au-delà des frontières cinématographiques et musicales, et propose cette année encore de nombreux événements spéciaux. Outre une collaboration toute particulière avec le Japon, le LUFF vernit le quatrième volume de la collection Rip on/off en collaboration avec le Groupe de la Riponne et les Editions Van Dieren, consacré cette année aux écrits de David Dunn sur la cybernétique de l’écoute et l’écologie sonore. Le festival organise également un symposium sur l’art illégal autour de l’artiste Mark Hosler (Negativland), un workshop animé par Craig Baldwin, maître du «found footage», une exposition à la galerie HumuS, une création originale intitulée «Dog’s Mushroom 2003-2011» et bien d’autres réjouissances encore et produit
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