QUI L'A VUE MOURIR ? (Chi L'Ha Vista Morire?) de Aldo Lado (1972)
Roberta se rend à Venise afin de voir son père sculpteur. Peu après son arrivé, elle est assassinée et son corps est retrouvé dans un canal. Le papa fera tout alors pour retrouver le meurtrier, aidé d'un journaliste qui mettra lui aussi tout en oeuvre afin de découvrir l'identité du meurtrier. Ce qui intrigue davantage encore, c'est que le meurtre rappelle étrangement celui d'une autre fillette, rousse aussi, survenu quelques années avant. Les morts commencent à se multiplier et une silhouette noire habillée en femme, en serait responsable...
Un giallo plutôt moyen, à la fin spectaculaire mais qui reste plutôt bâclé, QUI L'A VUE MOURIR vaut néamoins le détour pour sa description de Venise à cent lieues des clichés touristiques. Ici la ville est mystérieuse et inquiétante, que ce sont au détour de petites ruelles obscures ou des décors perdues dans la brume. L'atmosphère y est malsaine car l'assassin s'acharne spécialement sur des jeunes enfants mais emprunte également le chemin de la perversité avec son soupçon de pédophilie ambiant.
C'est surtout cela que l'on retient du film d'Aldo Lado, également soutenu par une belle distribution de comédiens allant de George Lazenby et Adolfo Celi (venant tout droit de l'univers de James Bond) et la toujours ravissante Anita Strindberg. Il faut aussi souligner l'apport non négligeable du compositeur Ennio Morricone qui développe une partition pratiquement constituée de chants d'enfants. Cela renforce encore plus le climat lourd qui se dégage de QUI L'A VUE MOURIR.
Un giallo plutôt moyen, à la fin spectaculaire mais qui reste plutôt bâclé, QUI L'A VUE MOURIR vaut néamoins le détour pour sa description de Venise à cent lieues des clichés touristiques. Ici la ville est mystérieuse et inquiétante, que ce sont au détour de petites ruelles obscures ou des décors perdues dans la brume. L'atmosphère y est malsaine car l'assassin s'acharne spécialement sur des jeunes enfants mais emprunte également le chemin de la perversité avec son soupçon de pédophilie ambiant.
C'est surtout cela que l'on retient du film d'Aldo Lado, également soutenu par une belle distribution de comédiens allant de George Lazenby et Adolfo Celi (venant tout droit de l'univers de James Bond) et la toujours ravissante Anita Strindberg. Il faut aussi souligner l'apport non négligeable du compositeur Ennio Morricone qui développe une partition pratiquement constituée de chants d'enfants. Cela renforce encore plus le climat lourd qui se dégage de QUI L'A VUE MOURIR.
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