Topic pour recenser les oeuvres du genre, critiques et discussion sur ces films si particuliers!
2 participants
LES GIALLI
Paz- Admin
- Messages : 8537
Points : 9778
Date d'inscription : 16/06/2009
- Message n°2
Re: LES GIALLI
YOUR VICE IS A LOCKED ROOM AND ONLY I HAVE THE KEY (Il Tuo vizio E Una Stanza Chiusa E Solo Io Ne Ho La Chiave) de Sergio Martino (1972)
Un formidable giallo qui fait référence autant aux thrillers hitchcockiens qu'au "Chat Noir" d'Edgar Allan Poe. Sergio Martino réalise ici une oeuvre qui peut certainement être considéré comme son meilleur travail parmi tous les giallos qu'il a mis en scène. Le casting est également superbe avec cette sale gueule de Luigi Pistilli (les amateurs de Sergio Leone l'auront immédiatement reconnu) qui joue un être violent et imbuvable; contrebalancé par un duo de charme très sensuel : Anita Strindberg & la toujours sublime Edwige Fenech dans un rôle plutôt inhabituel.
YOUR VICE IS A LOCKED ROOM AND ONLY I HAVE THE KEY est un grand jeu perverti par la duperie, la violence et le(s) meurtre(s). Un cocktail fatal qui n'épargnera personne. Et l'occasion pour le compositeur Bruno Nicolai de livrer une très belle partition musicale pleine de mélancolie. Cela accentue encore plus l'émotion qui se dégage des scènes érotiques de ce film diablement excitant autant qu'il est surprenant. Une très belle oeuvre, forte et majeure dans son genre. A ne pas manquer!
Paz- Admin
- Messages : 8537
Points : 9778
Date d'inscription : 16/06/2009
- Message n°3
Re: LES GIALLI
LA TARENTULE AU VENTRE NOIR (La Tarantola Dal Ventre Nero) de Paolo Cavara (1971)
Deux jeunes femmes, belles et riches, sont trouvées assassinées, éventrées. La méthode du tueur rappelle celle d'un insecte exotique spécialisé dans la chasse aux tarentules. Mais quel est son mobile ? L'enquête commence...
Un giallo très prometteur : Ennio Morricone à la musique, de nombreuses starlettes issues de chez James Bond et un Giancarlo Giannini dans le rôle de l'inspecteur chargé de résoudre l'enquête.... De quoi bien faire saliver les amateurs du genre! Pourtant, ce film ne tient pas toutes ses promesses. Passé une ouverture somptueuse où la sublime Barbara Bouchet se livre entièrement nue aux mains d'un masseur aveugle jusqu'à son assassinat dans son appartement, ce giallo débute de manière délectable. De plus, y voir déambuler Claudine Auger et Barbara Bach est un vrai régal de spectateur... Mais très rapidement le scénario ne se montre pas très passionnant à suivre. Et c'est bien dommage car on aurait pu s'attarder plus longuement sur le personnage du flic interprété magistralement par un Giancarlo Giannini en grande forme. Hélas, les doutes, les contradictions et la lente descente aux enfers de ce personnage n'est décidément pas assez exploité. En fait, le film ne raconte finalement pas grand chose. On ne s'y ennuie quelque peu, on baille poliment... Et on ne peut même pas se tourner vers les séquences de meurtres car elles sont plutôt ternes et filmés sans aucune originalité.
Au final, on retiendra principalement la belle partition de Morricone, dissonnante à souhait, des actrices qui flattent le regard et une jolie ambiance 70's. Un petit giallo pas désagréable à regarder mais de loin pas une référence du genre.
Paz- Admin
- Messages : 8537
Points : 9778
Date d'inscription : 16/06/2009
- Message n°4
Re: LES GIALLI
MAISON DE RENDEZ-VOUS (Casa D'Appuntamento) de Ferdinando Merighi (1972)
Un co-production entre divers pays comme l'Italie, la France, l'Allemagne qui donne un film dont le montage varie selon la provenance de la copie. Celle du DVD est un mix de toutes ces versions et propose un montage alternatif qui ne correspond à aucune version "cinéma" et est sans doute la version la plus "complète" qui soit à ce jour.
On y retrouve quelques belles beautés du genre comme la magnifique Barbara Bouchet mais aussi Evelyne Kraft (ceux qui ont vu LE COLOSSE DE HONG KONG de Meng Hua Ho (1977) se souviendront d'elle!) ou la plus "respectable" Anita Ekberg qui devait sans doute avoir des factures à payer pour jouer dans cette série B toute fauchée.
Ce giallo en mode mineur présente une histoire alambiquée guère passionnante mais supportée par des instants de comique involontaire qui rendent la vision plutôt plaisante. On y trouve un fascinant sosie d'Humphrey Bogart en la personne de Robert Sacchi qui interprète l'inspecteur de police chargé de résoudre les meurtres à répétition. On a aussi droit à l'incroyable Howard Vernon, tout aussi à sa place dans cette incroyable intrigue policière que dans ses rôles improbables chez Jess Franco. Plutôt timoré dans sa violence graphique, ces "meurtres sexuels français" dont l'action se déroule principalement dans un luxueux bordel parisien ne révolutionne pas le genre mais se déguste sans ennui. Toutefois, à ne conseiller qu'aux inconditionnels du genre, les autres risque de n'y trouver que peu d'intérêt.
Paz- Admin
- Messages : 8537
Points : 9778
Date d'inscription : 16/06/2009
- Message n°5
Re: LES GIALLI
LES RENDEZ-VOUS DE SATAN (Perché Quelle Strane Gocce Di Sangue Sul Corpo Di Jennifer?) de Giuliano Carnimeo (1972)
En moins de 24 heures, deux jeunes femmes sont retrouvées mortes dans le même immeuble. Peu après, Andrea Barto, le propriétaire des lieux, invite Jennifer et Marylin, deux mannequins, à y emménager, souhaitant en retour qu'elles posent pour une campagne de publicité. La vague de crimes se poursuit, tous les soupçons se portent sur Andrea tandis que Jennifer subit les visites de plus en plus pressantes de l'assassin...
Un excellent giallo, avec la sublime Edwige Fenech et le fringant George Hilton dans les rôles principaux. Ambiances seventies, meurtres sauvages (mais pas trop!) et tueur masqué à l'inquiétante silhouette, LES RENDEZ-VOUS DE SATAN excelle dans l'instauration d'une ambiance feutrée qui mixe allègrement sexe et mystère. Fenech y est délicieusement sexy et le scénario se tient assez bien pour entretenir le doute sur le tueur jusqu'au bout. Un giallo tout à fait recommandable!
Paz- Admin
- Messages : 8537
Points : 9778
Date d'inscription : 16/06/2009
- Message n°6
Re: LES GIALLI
LA LAME INFERNALE (La Polizia Chiede Aiuto) de Massimo Dallamano (1974)
En enquêtant sur une série de meurtres sauvages, la police découvre un réseau de prostitution de mineures...
Ce giallo mâtinée de thriller politique à une saveur très particulière. On pense notamment à MAIS QU'AVEZ-VOUS FAIT A SOLANGE? et son ambiance envoûtante et vénéneuse. D'ailleurs le titre anglais du film de Massimo Dallamano, WHAT HAVE YOU DONE TO YOUR DAUGHTERS? s'y réfère totalement. Ce polar d'investigation qui révèle les moeurs de jeunes lycéennes est étonnant à plus d'un titre. Notamment par son scénario riche, la qualité de sa mise en scène et une interprétation au diapason qui hausse ce fim de genre dans ses plus hautes sphères. Jouant avec les codes du giallo (avec un tueur mystérieux, masqué dans une combinaison de motard et tuant au hachoir!), Dallamano tire bien parti de la perversité de son script pour développer un contexte sulfureux et dérangeant, aux nombreuses scènes troublantes dont on retiendra spécifiquement ces adolescentes toutes nues ou encore la force de persuasion d'une conversation impudique capturée sur bande magnifique. Car le réalisateur n'a pas besoin d'images choquantes pour nous captiver, tout découle d'un scénario exemplaire, qui fait totalement mouche dans son propos. On retiendra aussi l'emballante partition de Stelvio Cipriani, qui offre un véritable cachet musical au long-métrage. LA LAME INFERNALE est donc une véritable réussite et comblera d'aise les amateurs de giallos. Une perle noire!
Paz- Admin
- Messages : 8537
Points : 9778
Date d'inscription : 16/06/2009
- Message n°7
Re: LES GIALLI
QUI L'A VUE MOURIR ? (Chi L'Ha Vista Morire?) de Aldo Lado (1972)
Roberta se rend à Venise afin de voir son père sculpteur. Peu après son arrivé, elle est assassinée et son corps est retrouvé dans un canal. Le papa fera tout alors pour retrouver le meurtrier, aidé d'un journaliste qui mettra lui aussi tout en oeuvre afin de découvrir l'identité du meurtrier. Ce qui intrigue davantage encore, c'est que le meurtre rappelle étrangement celui d'une autre fillette, rousse aussi, survenu quelques années avant. Les morts commencent à se multiplier et une silhouette noire habillée en femme, en serait responsable...
Un giallo plutôt moyen, à la fin spectaculaire mais qui reste plutôt bâclé, QUI L'A VUE MOURIR vaut néamoins le détour pour sa description de Venise à cent lieues des clichés touristiques. Ici la ville est mystérieuse et inquiétante, que ce sont au détour de petites ruelles obscures ou des décors perdues dans la brume. L'atmosphère y est malsaine car l'assassin s'acharne spécialement sur des jeunes enfants mais emprunte également le chemin de la perversité avec son soupçon de pédophilie ambiant.
C'est surtout cela que l'on retient du film d'Aldo Lado, également soutenu par une belle distribution de comédiens allant de George Lazenby et Adolfo Celi (venant tout droit de l'univers de James Bond) et la toujours ravissante Anita Strindberg. Il faut aussi souligner l'apport non négligeable du compositeur Ennio Morricone qui développe une partition pratiquement constituée de chants d'enfants. Cela renforce encore plus le climat lourd qui se dégage de QUI L'A VUE MOURIR.
Etheroman- Admin
- Messages : 4205
Points : 4581
Date d'inscription : 16/06/2009
Age : 43
- Message n°8
Re: LES GIALLI
Un très beau giallo que voilà. Tueur aux gants de cuir, suspects multiples, jeunes femmes dénudées, tous les ingrédient du polar italien pur jus sont réunis.
Le scénario très habile nous fera suivre l'enquête d'un prof d'italien et de gymnastique qui lors d'une escapade coquine avec une de ses élèves se trouve mêlé à un meurtre. Un polar très bien filmé (Joe d'Amato est à la photographie), plein de rebondissements et à la musique envoutante d'Ennio Morricone. Le propos va très loin dans le portrait qu'il fait de la jeunesse moderne et libertaire des années 70 et c'est passionnant à suivre.
L'enquête est bien ficelée et, malgré son rythme tranquille, on est tenu en haleine jusqu'au bout. Ajoutons à cela des acteurs sympathiques et nous obtenons un belle réussite très emblématique du genre.
A noter, qu'à la différence de certains autres gialli, celui-ci est assez sobre au niveau de la violences graphiques et des délires psychédéliques. Si l'on excepte les gants noirs, on est bien loin d'un Argento dans ses grandes heures. Un bel exemple, de la variété de styles que l'on peut trouver dans ce genre de production.
Paz- Admin
- Messages : 8537
Points : 9778
Date d'inscription : 16/06/2009
- Message n°9
Re: LES GIALLI
NAKED YOU DIE (Nude... Si Muore / The Young, The Evil And The Savage / The Miniskirt Murders) de Antonio Margheriti (1968)
Adapté du script original écrit par Mario Bava, Margheriti nous fait ici un petit giallo tout ce qu'il y a de plus correct. Même si le film ne verse pas dans des penchants sadiques et pervers et reste toujours très chaste, ce NAKED YOU DIE reste tout de même un très beau résultat à la photographie très soignée et au casting alléchant. On y retrouve quelques belles tronches que les amateurs reconnaitront : Michael Rennie (LE JOUR OÙ LA TERRE S'ARRÊTA), Luciano Pigozzi (BARON BLOOD) ou encore Giovanni Di Benedetto (L'OISEAU AU PLUMAGE DE CRYSTAL).
Mais comme le film se déroule dans un collège de jeunes fillles, nos mirettes se délectent prioritairement sur ces jolies demoiselles qui passent leur temps en petite nuisette, à prendre des douches au milieu de la nuit quand ce n'est pas se faire une petite bronzette au bord d'une piscine. L'occasion d'admirer la très mignonne Eleonora Brown dans son dernier rôle (elle avait tout juste 20 ans) et qui avait débuté au cinéma dans LA CIOCARA de Vittorio De Sica.
Niveau violence, le film reste extrêmement soft . Néanmoins, les quelques assassinats qui parsèment le film sont plutôt efficaces et très bien mis en scène. Cela commence d'ailleurs très fort avec la scène d'ouverture. D'ailleurs, le film ne regagnera plus du tout la même "intensité" par la suite. Margheriti semblant nettement moins à l'aise avec l'univers du giallo qu'il ne l'est avec les ambiances gothiques comme nous l'ont prouvé LA VIERGE DE NUREMBERG ou encore son chef-d'oeuvre DANSE MACABRE.
Au final, ce giallo est principalement à recommander aux gros mordus du genre, sachant tout de même que celui-ci verse plus dans l'anecdotique que le franchement indispensable. A signaler que l'édition DVD Zone 1 sortit chez Dark Sky Films propose pour la 1ère fois la version intégrale de NAKED YOU DIE. Précédemment amputée de 15 minutes pour être présenté en "double feature" avec le chef-d'oeuvre de Michael Reeves intitulé LE GRAND INQUISITEUR avec Vincent Price.
Mais comme le film se déroule dans un collège de jeunes fillles, nos mirettes se délectent prioritairement sur ces jolies demoiselles qui passent leur temps en petite nuisette, à prendre des douches au milieu de la nuit quand ce n'est pas se faire une petite bronzette au bord d'une piscine. L'occasion d'admirer la très mignonne Eleonora Brown dans son dernier rôle (elle avait tout juste 20 ans) et qui avait débuté au cinéma dans LA CIOCARA de Vittorio De Sica.
Niveau violence, le film reste extrêmement soft . Néanmoins, les quelques assassinats qui parsèment le film sont plutôt efficaces et très bien mis en scène. Cela commence d'ailleurs très fort avec la scène d'ouverture. D'ailleurs, le film ne regagnera plus du tout la même "intensité" par la suite. Margheriti semblant nettement moins à l'aise avec l'univers du giallo qu'il ne l'est avec les ambiances gothiques comme nous l'ont prouvé LA VIERGE DE NUREMBERG ou encore son chef-d'oeuvre DANSE MACABRE.
Au final, ce giallo est principalement à recommander aux gros mordus du genre, sachant tout de même que celui-ci verse plus dans l'anecdotique que le franchement indispensable. A signaler que l'édition DVD Zone 1 sortit chez Dark Sky Films propose pour la 1ère fois la version intégrale de NAKED YOU DIE. Précédemment amputée de 15 minutes pour être présenté en "double feature" avec le chef-d'oeuvre de Michael Reeves intitulé LE GRAND INQUISITEUR avec Vincent Price.
https://www.youtube.com/watch?v=2TFAWaAKy2g
Paz- Admin
- Messages : 8537
Points : 9778
Date d'inscription : 16/06/2009
- Message n°10
Re: LES GIALLI
LA FILLE QUI EN SAVAIT TROP (La Ragazza Che Sapeva Troppo) de Mario Bava (1963)
Nora Davis, une jeune américaine, arrive à Rome pour voir sa tante, mais celle-ci meurt le jour de son arrivée. Le même soir, Nora, après s’être fait agresser, voit une scène qu’elle n’aurait pas dû voir : elle devient donc un témoin gênant...
Giallo avant l'heure, Bava fait une belle démonstration de son talent dans ce thriller aux relents hitchcockiens dont l'humour très étrange qui se dégage du film n'a pas été compris (à l'époque) par les américains qui en ont fait un remontage qu'ils ont nommé THE EVIL EYE.
LA FILLE QUI EN SAVAIT TROP (titre français qui fait également référence à une autre oeuvre de Big Alfred!) est portant loin d'être un simple pastiche. C'est une oeuvre plastiquement superbe (la photographie du film est d'une beauté absolue!) où le réalisateur italien installe pratiquement tout les gimmicks du giallo qui auront clairement une influence sur le cinéma d'un certain Dario Argento. Bava, loin d'en faire une oeuvre ultime dans sa filmographie, s'amuse avec ce thriller élégant qui n'a d'autre prétention qui d'offrir une histoire riche en rebondissements, ponctué de quelques morceaux de bravoure riches en atmosphère comme seul le Maître italien peut nous en offrir. C'est superbe et hélas bien trop méconnu!
Giallo avant l'heure, Bava fait une belle démonstration de son talent dans ce thriller aux relents hitchcockiens dont l'humour très étrange qui se dégage du film n'a pas été compris (à l'époque) par les américains qui en ont fait un remontage qu'ils ont nommé THE EVIL EYE.
LA FILLE QUI EN SAVAIT TROP (titre français qui fait également référence à une autre oeuvre de Big Alfred!) est portant loin d'être un simple pastiche. C'est une oeuvre plastiquement superbe (la photographie du film est d'une beauté absolue!) où le réalisateur italien installe pratiquement tout les gimmicks du giallo qui auront clairement une influence sur le cinéma d'un certain Dario Argento. Bava, loin d'en faire une oeuvre ultime dans sa filmographie, s'amuse avec ce thriller élégant qui n'a d'autre prétention qui d'offrir une histoire riche en rebondissements, ponctué de quelques morceaux de bravoure riches en atmosphère comme seul le Maître italien peut nous en offrir. C'est superbe et hélas bien trop méconnu!
https://www.youtube.com/watch?v=xza5-IVvZyU
Affiche américaine :
Sam 8 Mar - 3:06 par Jericho
» Le Nyctalope
Ven 7 Mar - 20:50 par ard56
» Je cherche le titre d'une vielle série
Jeu 6 Mar - 5:22 par assasmourad
» Fête de l'anim - 10ème édition
Mar 4 Mar - 3:38 par PresseRav
» Le plan-séquence le plus prétentieux et ennuyeux de la "nouvelle vague"?
Lun 3 Mar - 12:38 par karlkanna
» Alejandro Jodorowsky à redécouvrir
Jeu 27 Fév - 4:40 par malcom mac jean pierre
» Belle et Sébastien (2013)
Mer 26 Fév - 3:26 par LvT
» BLACK OUT de Jean-Louis Roy (1970)
Dim 23 Fév - 10:44 par mid
» David Lynch
Dim 23 Fév - 10:02 par Hellody