PARKER de Taylor Hackford (2013)

PARKER de Taylor Hackford (2013)

Parker est le plus audacieux et le plus redoutable des cambrioleurs. Spécialiste des casses réputés impossibles, il exige de ses partenaires une loyauté absolue et le respect scrupuleux du plan. Alors qu’une opération vient de mal tourner à cause d’une négligence, Parker décide qu’il ne travaillera plus jamais pour Melander et son gang. Mais le caïd n’accepte pas l’affront et ses hommes laissent Parker pour mort.
Bien décidé à se venger, Parker remonte la piste du gang jusqu’à Palm Beach. Se faisant passer pour un riche Texan à la recherche d’une luxueuse propriété, il rencontre la séduisante Leslie, un agent immobilier qui connaît les moindres recoins de l’île. Avec l’aide de la jeune femme, Parker découvre que le gang projette de rafler 50 millions de dollars de bijoux. Il monte alors un plan pour s’en emparer. C’est le début d’une opération dont Parker n’avait prévu ni l’ampleur, ni les conséquences…

Un énième film d'action pour Statham mais à l'arrivée rien de bien transcendant à voir. L'ensemble est curieusement très sérieux, quasiment pas le moindre humour. Ce qui est une bonne chose, comme cela ça évite les blagues à deux balles. Par contre, niveau action, c'est un peu trop calme mis à part quelques moments de bagarres pas très bien chorégraphiées. A retenir, une séquence d'affrontement particulièrement violent entre le perso' de Statham et un tueur venu lui faire la peau par surprise. Un moment assez réussi, bien brutal, sanglant et aussi assez gratuit (jolie blessure à la main!). Sans doute la meilleure scène du film.

Mis à part cela, Jennifer Lopez ne fait rien de spécial si ce n'est afficher sa plastique avantageuse face à la caméra d'Hackford qui s'attarde très souvent sur le popotin de la chanteuse/comédienne. En contrepartie, pour contenter les fans de la star masculine, on aura aussi droit à un gros plan sur les fesses de Statham, point de matage d'une Jennifer Lopez qui semble semble s'éprendre totalement de son partenaire. Hélas, ils ne coucheront pas ensemble (voilà que je te spoile l'un des plus grands instants de suspense d'une histoire finalement très banale!)... Autrement, le film est une balade dans le milieu immobilier de Palm Beach où on nous promène d'appartements en maisons luxueuses. C'est à peu près tout ce qu'il y reste de ce film ...

En fait c'est Get Carter réalise par un nullard.

Colqhoun a écrit:En fait c'est Get Carter réalise par un nullard.

C'est dommage parce que Statham est parfait pour ce genre de rôle. Mais encore faut-il avoir une histoire à raconter. Par contre, J-Lo doit avoir des factures à payer. Comme son personnage dans le film!

Quelle déception! Après avoir récemment lu l'adaptation BD du roman de Westlake (et non le roman lui-même), j'avais pas mal d'attentes pour cette version (la 6ème au cinéma!) et à l'arrivée: rien ou presque!
Tel qu'initialement conçu (sur la base de la BD donc), Parker est un gangster qui, après s'être fait piquer le butin d'un hold up par une équipe concurrente, part en guerre contre la pègre toute entière, semant la terreur et le chaos sur son passage.
Ici, le scénario modifie même le déclencheur de cette vendetta (Parker refuse le nouveau contrat d'un acolyte, qui tente alors de l'éliminer) et ne conserve que le strict minimum de la suite, rendant l'intrigue complètement anecdotique.
Le consternation est encore accentuée par l'ajout d'une romance avortée (mais très envahissante) avec le personnage de Lopez.
90 minutes passent sans trop d'ennui, mais c'est tout.
La version Mel Gibson (PAYBACK, de 1999) était nettement plus réussie.

A lire, donc.

Paz a écrit:. En contrepartie, pour contenter les fans de la star masculine, on aura aussi droit à un gros plan sur les fesses de Statham,

... un des moments les plus ridicules du film, qui aurait peut-être fonctionné si Statham avait porté des pantalons moulants, ou s'il avait eu recours à une "doublure-fesses". Mais là, franchement, y avait rien à voir.

BigJ. a écrit:Quelle déception! Après avoir récemment lu l'adaptation BD du roman de Westlake (et non le roman lui-même), j'avais pas mal d'attentes pour cette version (la 6ème au cinéma!) et à l'arrivée: rien ou presque!

Six versions!

BigJ. a écrit:Tel qu'initialement conçu (sur la base de la BD donc), Parker est un gangster qui, après s'être fait piqué le butin d'un hold up par une équipe concurrente, part en guerre contre la pègre toute entière, semant la terreur et le chaos sur son passage.
Ici, le scénario modifie même le déclencheur de cette vendetta (Parker refuse un nouveau contrat d'un acolyte, qui tente alors de l'éliminer) et ne conserve que le strict minimum de la vendetta, rendant l'intrigue complètement anecdotique.
Le consternation est encore accentuée par l'ajout d'une romance avortée (mais très envahissante) avec le personnage de Lopez.
90 minutes passe sans trop d'ennui, mais c'est tout.



A lire, donc.

Je n'ai pas lu la bande dessinée et franchement après avoir vu cette adaptation, cela ne donne pas envie. Mais là, comme tu en parles, j'en suis un peu plus intéressé. Par contre, le dessin (de couverture, du moins!) ne donne pas plus envie que cela.

BigJ. a écrit:La version Mel Gibson (PAYBACK, de 1999) était nettement plus réussie.

Basé aussi sur la BD? J'avais beaucoup aimé PAYBACK. Classique, mais très efficace. Et puis le "Director0s Cut" est encore mieux!

Basé sur le roman initial. Pour clarifier, le roman était écrit par Donald Westlake sous le pseudo de Richard Stark. Je me demande bien pourquoi.

Les 5 autres aventures de "Parker" (renommé entre paraenthèses à chaque fois) sont: "Point Blank" (Walker), "The Split" (McClain), "The Outfit" (Macklin), "Slayground" (Stone) et "Payback" (Porter).