"Poussif et ennuyeux", que j'lis dans un petit dico de cinéma, à propos de ce film. Avec MAMET au texte, HARRIS, PACINO, BALDWIN, LEMMON, SPACEY dans les personnages de cette agence immobilière, ce film de 1992, prémonitoire (et emblématique de toutes les dérives de nos économies) vaut, à mon sens, au contraire, largement le détour. Difficile de penser que tout ce monde se soit trompé (possible, mais ...). Deux explications à cette froideur, peut-être: espaces clos (reproche fréquent de théâtre filmé, mais il y a de grands films qui restreignent volontairement les espaces, et tout dépend qui filme le théâtre!!); le film est une terrible critique de ce qui se passe dans les coulisses d'une économie supposée reposer sur la liberté et le respect (alors qu'on a ici un dévoilement, dans des situations concrètes, de la manipulation et du mépris qui sont sous-jacents dans tout ce que nous vivons tous les jours).
"Horreur économique": une dame avait écrit un bouquin qui s'appelait comme cela (pas lu:oops: ), très bien, paraît-il. Rappeler cela à des centaines de milliers ou des millions de gens attirés par le casting (mais pas forcément par le titre!, pour un Français en tout cas), c'est de l'éducation à la fois économique et morale. Quand c'est fait ainsi, avec de l'énergie, de l'intelligence, du soin (beaux éclairages bleus, froids), on peut se dire qu'on a là un bel exemple de l'équilibre à la recherche duquel se lancent les faiseurs de films qui tentent d'intéresser le public, le méduser* et continuer à lui ouvrir les yeux.
*interprétations superbes, mention spéciale pour le numéro de BALDWIN, glaçant
(vu récemment sur Sundance Channel; nombreuses rediffusions, en général)
"Horreur économique": une dame avait écrit un bouquin qui s'appelait comme cela (pas lu:oops: ), très bien, paraît-il. Rappeler cela à des centaines de milliers ou des millions de gens attirés par le casting (mais pas forcément par le titre!, pour un Français en tout cas), c'est de l'éducation à la fois économique et morale. Quand c'est fait ainsi, avec de l'énergie, de l'intelligence, du soin (beaux éclairages bleus, froids), on peut se dire qu'on a là un bel exemple de l'équilibre à la recherche duquel se lancent les faiseurs de films qui tentent d'intéresser le public, le méduser* et continuer à lui ouvrir les yeux.
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