par marrou Lun 7 Oct - 6:31
Etheroman a écrit:
Je suis un grand amateur de films d'horreur et d'épouvante. J'en ai toute une collection à la maison. Pour répondre à Marrou, difficile de trouver les sources de son attrait pour les films violents. Gamin, j'étais un trouillard (je le suis toujours), ceci explique peut-être cela. Il y a peut-être une forme de mise à l'épreuve. Une part de provocation aussi. Ce sont tout de même les films qui son censés franchir des limites et provoquer la société.
Sur un registre moins psychologisant, je dirais que c'est un style très codé qui permet de mettre à l'épreuve les talents d'un réalisateur. C'est plutôt intéressant de voir toujours les mêmes trames faites de manière différente.
Beaucoup d'éléments de réponse dans ton message, Boss. Conjuration d'anciennes angoisses? Oui, même si d'autres ont pris la place des anciennes; et donc difficile de faire le point sur notre angoissabilité, de lire le trouillomètre, qui ne mesure plus forcément les mêmes choses. Provocation: manière de dire qu'on est une espèce de dur, sur le plan des images. Sorte de médaille en chocolat. Nous savons bien que l'image n'est pas la chose, mais peu nous satisfait; un simulacre fait bien l'affaire. Franchir les limites? S KING dit, si je me souviens bien, qu'il n'y a pas plus conformiste qu'un film de terreur (puisque tout finit par rentrer dans l'ordre -je schématise-). Mais SK n'est pas la Bible, et je suis plutôt d'accord avec toi. Une preuve en serait peut-être que plein de fins de films montrent des renaissances du monstre, ferment sur une résurrection de l'horreur (tas d'exemples, que tu dois connaître mieux que moi: "Planète Hurlante", entre autres, que j'avais beaucoup aimé). Quant à la fin de ton message, faire du différent avec du même, c'est une gageure mais un exercice tentant pour un cinéaste, que HAWKS avait pas mal réussi avec sa fameuse trilogie des Rio. D'accord aussi.
Ce qui m'épate, même si on dit que la particularité du Paradis, c'est qu'on s'y ennuie, c'est qu'on puisse, avec les films d'horreur, s'injecter des doses d'enfer plutôt que de Paradis. Peut-être parce que les gens heureux n'ont pas etc. Mais ... la béatitude éternelle, à condition qu'on puisse jouer au tennis de table et qu'on puisse y croiser des gens admirables, j'ai tout pour, rien contre.
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