Le LUFF pose ses premières banderillesDans 43 jours, Lausanne deviendra pour la 9e année consécutive la capitale de l’underground. Du 20 au 24 octobre, le LUFF prendra en effet ses quartiers à la Cinémathèque suisse pour faire la fête aux artistes qui ne reculent devant rien. Expérimental, punk, noise, porno et bien d’autres joyeusetés rythmeront les cinq jours de la manifestation. Pour vous tenir en haleine, nous vous convions donc à une soirée pré-LUFF à Zurich le samedi 18 septembre et vous dévoilons les premières bribes de notre programme plus anticonformiste que jamais, dont la totalité des réjouissances sera rendue publique le 21 septembre lors d’une conférence de presse à Lausanne.
CinémaL’univers surréaliste de Jan SvankmajerAuteur de chefs-d’oeuvre tel que «Alice» (prix du meilleur film d’animation à Annecy en 1988), d’après Lewis Carroll, ou «Faust», le Tchèque de 76 ans a une longue carrière de surréaliste derrière lui. Insérant habilement de l’animation dans ses films, Svankmajer a souvent été encensé par la critique, mais boudé par les circuits commerciaux. Le LUFF présentera son dernier film, «Surviving Life», en première Suisse.
Michael Snow, un cinéma de l’amplitudeAvec cet Ontarien, le LUFF propose une plongée dans l’expérimentation spatiale et temporelle du cinéma. Cinéaste et photographe – mais aussi sculpteur et pianiste de jazz -, l’auteur des célèbres «Wavelength» et «La région centrale» n’a jamais cessé de distordre la perception du spectateur pour mettre en relief l’espace complexe et ambigu de l’image.
L’oeuvre sulfureuse de Jörg ButtgereitÉlevé aux films de monstres japonais, à la bédé et aux super héros, cet Allemand de 47 ans est l’un des réalisateurs les plus polémiques d’Europe. Il a donné régulièrement du fil à retordre à la censure allemande dans les années 80 avec des œuvres telles que le court métrage horrifique «Hot Love» ou la satire nécrophile «Nekromantik», avant de se tourner vers la télévision ou le théâtre.
Il me semble qu'il devrait aussi y avoir une rétrospective sur un certain cinéma belge complètement fou avec
LE SADIQUE AUX DENTS ROUGES et une "carte blanche" donné au spécialiste du cinéma bis Christophe Bier. Comme il n'y a pas encore d'annonces pour ces deux choses, rien n'est sûr... On verra cela dès que le programme complet sera communiqué.
Pour la musique, aussi plein de bonnes choses mais là pas trop envie de mettre le programme. Je me concentre surtout sur la partie cinématographique du
festival.
En tout cas ça sent très bon tout ça... Contrairement aux dernières années où je n'étais malheureusement pas là durant le LUFF, je compte bien me rattraper cette année...
Vivement!
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