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PUSHING DAISIES de Bryan Fuller (2007 - ?)
Ned est un pâtissier solitaire, dont le seul fait de toucher un être mort peut le ramener à la vie. Mais si Ned touche la personne à nouveau, le miracle est inversé. En revanche, s’il ne la retouche pas, c’est une autre personne qui meurt. Que faire alors ? Facile : faire équipe avec un enquêteur, ramener les victimes à la vie, juste le temps de découvrir qui est leur meurtrier, et empocher la récompense. Tout se passe bien jusqu’au jour où la prochaine défunte n’est autre que le cher amour d’enfance de Ned, la tentation est trop grande, il la ramène à la vie, même s’il est condamné à ne plus jamais la toucher…
Je découvre petit à petit cette série TV originale et poétique. Etonnant de retrouver à la barre de ce projet le réalisateur de LA FAMILLE ADDAMS! Ici, on ne nage pas dans le gothique et l'humour noir mais plutôt dans un forme de lyrisme exacerbé où PUSHING DAISIES repousse les limites dans la beauté formelle de son univers. Très coloré, bourrée de petits détails cocasses et d'une poésie sans cesse renouvelée. La source même de chaque épisode est bien entendu d'ordre policière (des enquêtes sur des meurtres mystérieux) mais le coeur de la série réside dans l'histoire d'amour impossible entre ces deux principaux protagonistes. Et c'est chou comme tout, très touchant de voir ces deux amoureux incapables de se toucher sans que la jeune femme meurt instantanément à la moindre caresse, le moindre frottement. Ca vous fait fondre littéralement le coeur de les voir s'embrasser à travers une feuille de cellophane pour pouvoir afficher un moindre instant d'affection l'un pour l'autre... Mais l'histoire se complique avec la présence d'Olive, l'adorable petite blondinette qui travaille à la pâtisserie et qui est secrètement amoureuse de Ned.
PUSHING DAISIES a des partis pris particulier : en plus de son univers à nulle autre pareil (avec des décors très années 50, des couleurs très flashy, une mise en scène bourrée d'idées - voir les petits clins d'oeil à VERTIGO d'Alfred Hitchcock, par exemple! -), la série est comme un roman ouvert, avec une voix off incessante qui s'immisce dans le récit à tout moment, racontant nombre d'anecdotes sur les personnages, éludant les intrigues, décrivant les sentiments des personnages... C'est très chargé, parfois gavant, mais cela participe pleinement à l'expérience télévisuelle que propose PUSHING DAISIES. Quantité de dialogues et un talent visuel qui résulte d'une série assez réussie et très séduisante. Et les acteurs sont excellents, dont on retiendra particulièrment Lee Pace (déjà formidable dans THE FALL de Tarsem Sing!
Pour l'instant, j'ai déjà vu 6 épisodes sur les 9 que comportent la saison 1. Disponible en DVD et Blu-Ray!
Avec des séries à 25mn par épisode c'est du domaine du possible, mais si cela dure 1 heure à chaque fois c'est l'enfer total. Je me souviens avoir regardé pas loin de 100 épisodes de BATTLESTAR GALACTICA en un mois! 
A force, cela me rendait cinglé! 
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