VIBRATIONS SEXUELLES de Jean Rollin (1977)
Sous le pseudonyme "Michel Gentil" se cache le réalisateur Jean Rollin qui met en scène l'un des tout premiers films de Brigitte Lahaie. La comédienne a d'ailleurs encore les cheveux bruns et ne figure que dans une seule séquence X, l'apothéose finale! Cette histoire très brève (à peine plus de 40 minutes!) où une psychiatre essaie de venir en aide à un homme (le fameux Alban Ceray) qui essaie de trouver une extase autant physique que cérébrale après un rêve coquin plutôt convaincant. Le patient trouvera bien entendu son bonheur dans les bras de la doctoresse.
Jean Rollin s'étant mis au cinéma pornographique par contrainte financière, mettant pour un temps la pédale douce sur un cinéma plus traditionnel, n'était vraiment pas à l'aise dans le cinéma X. De nature timide, le réalisateur laissera la mise en boîte des séquences sexuellement explicites à ses techniciens. Pour le reste, on retrouve son sens de l'atmosphère, mettant en images quelques belles scènes se déroulant sur les quais de Paris où les deux amants se baladent juste après s'être mariés. Car oui, dans ce film X, les sentiments priment avant tout. Ce qui rend la très chaude scène finale d'autant plus touchante que ce n'est pas tous les jours que l'on voit deux personnages d'une intrigue pornographique se dire "Je t'aime" avant que le mot "FIN" apparaisse au générique! C'est la petite touche poétique d'un auteur qui s'approprie les codes du genre pour y infilter de petits instants qui n'appartiennent qu'à lui.
VIBRATIONS SEXUELLES est donc une curiosité à découvrir, une autre facette du cinéma de Jean Rollin. Dans ce film, en plus de la sublime Brigitte Lahaie, on y retrouve aussi une autre comédienne issue de l'univers du réalisateur : la blonde Catherine Castel que l'on a pu voir dans LA VAMPIRE NUE ou encore LEVRES DE SANG. Ici, elle ne suce pas de sang mais fricotte timidement avec une autre jeune femme au milieu d'ours en peluche. Car Rollin soigne un minimum ses décors, on peut apprécier sa délicieuse séquence d'ouverture faisant office d'un rêve humide où deux femmes font l'amour sur une peau de tigre! Une belle rareté XXX!
Sous le pseudonyme "Michel Gentil" se cache le réalisateur Jean Rollin qui met en scène l'un des tout premiers films de Brigitte Lahaie. La comédienne a d'ailleurs encore les cheveux bruns et ne figure que dans une seule séquence X, l'apothéose finale! Cette histoire très brève (à peine plus de 40 minutes!) où une psychiatre essaie de venir en aide à un homme (le fameux Alban Ceray) qui essaie de trouver une extase autant physique que cérébrale après un rêve coquin plutôt convaincant. Le patient trouvera bien entendu son bonheur dans les bras de la doctoresse.
Jean Rollin s'étant mis au cinéma pornographique par contrainte financière, mettant pour un temps la pédale douce sur un cinéma plus traditionnel, n'était vraiment pas à l'aise dans le cinéma X. De nature timide, le réalisateur laissera la mise en boîte des séquences sexuellement explicites à ses techniciens. Pour le reste, on retrouve son sens de l'atmosphère, mettant en images quelques belles scènes se déroulant sur les quais de Paris où les deux amants se baladent juste après s'être mariés. Car oui, dans ce film X, les sentiments priment avant tout. Ce qui rend la très chaude scène finale d'autant plus touchante que ce n'est pas tous les jours que l'on voit deux personnages d'une intrigue pornographique se dire "Je t'aime" avant que le mot "FIN" apparaisse au générique! C'est la petite touche poétique d'un auteur qui s'approprie les codes du genre pour y infilter de petits instants qui n'appartiennent qu'à lui.
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