NEKROMANTIK 2 de Jörg Buttgereit (1991)
Une jeune femme déterre le corps de Rob, héros du premier volet, et le ramène chez elle pour lui faire l’amour. Mais son état de putréfaction est tel qu’il l’empêche de se satisfaire. Puis elle rencontre Mark, un gentil doubleur de films pornos. Grâce à lui, sa vie semble prendre un tournant vers des mœurs plus traditionnelles. Si leur idylle prend des airs de bluette à la Barbara Cartland, Mark ne peut s’empêcher de souligner le penchant dominateur et quelque peu étrange de sa nouvelle petite amie…
NEKROMANTIK 2 repart où la fin du précédent long-métrage nous avait laissé : dans un cimetière, sur une tombe que l’on s’apprête à profaner… Le style du réalisateur s’affirme encore plus ici, davantage maîtrisé avec quelques beaux mouvement de caméra. Avec très peu de dialogues, il suit l’histoire d’amour entre une jeune femme avec un cadavre et s’attache à plein de petits détails qui donne un certain lyrisme à cette affection morbide. A lieu de jouer la surenchère dans cette suite, Jörg Buttgereit offre un point de vue féminin à la nécrophilie. C’est surtout l’occasion de découvrir la comédienne Monika M. dans un rôle où la jeune allemande se dévoile complètement dans des scènes assez difficiles. La grande partie du long-métrage ne joue d’ailleurs pas spécialement sur les effets chocs mais plutôt sur une relation volontairement guimauve entre les deux personnages principaux. Il injecte aussi une bonne dose d’humour (toujours très noir) avec le doubleur de films X. Par contre, la découpe du cadavre de Rob dans la baignoire est absolument terrifiante à voir et on a droit aussi à une séquence dégueulasse incluant une otarie. Le réalisateur garde le meilleur pour son final, absolument atroce et toujours pourvu de ce second degré désarçonnant qui n’appartient qu’à lui. Pervers et sanglant mais toujours aussi romantique. L’Amour selon Jörg Buttgereit.
NEKROMANTIK 2 repart où la fin du précédent long-métrage nous avait laissé : dans un cimetière, sur une tombe que l’on s’apprête à profaner… Le style du réalisateur s’affirme encore plus ici, davantage maîtrisé avec quelques beaux mouvement de caméra. Avec très peu de dialogues, il suit l’histoire d’amour entre une jeune femme avec un cadavre et s’attache à plein de petits détails qui donne un certain lyrisme à cette affection morbide. A lieu de jouer la surenchère dans cette suite, Jörg Buttgereit offre un point de vue féminin à la nécrophilie. C’est surtout l’occasion de découvrir la comédienne Monika M. dans un rôle où la jeune allemande se dévoile complètement dans des scènes assez difficiles. La grande partie du long-métrage ne joue d’ailleurs pas spécialement sur les effets chocs mais plutôt sur une relation volontairement guimauve entre les deux personnages principaux. Il injecte aussi une bonne dose d’humour (toujours très noir) avec le doubleur de films X. Par contre, la découpe du cadavre de Rob dans la baignoire est absolument terrifiante à voir et on a droit aussi à une séquence dégueulasse incluant une otarie. Le réalisateur garde le meilleur pour son final, absolument atroce et toujours pourvu de ce second degré désarçonnant qui n’appartient qu’à lui. Pervers et sanglant mais toujours aussi romantique. L’Amour selon Jörg Buttgereit.
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