X-MEN: LE COMMENCEMENT (X-Men: First Class) de Matthew Vaughn (2011)

Réalisateur: Matthew Vaughn
Pays: Long-métrage américain
Genre: Action , Science fiction
Acteurs: James McAvoy, Michael Fassbender, Kevin Bacon, ...

Synopsis: "X-Men : Le Commencement" nous entraîne aux origines de la saga X-Men, révélant une histoire secrète autour des événements majeurs du XXe siècle. Avant que les mutants n’aient révélé leur existence au monde, et avant que Charles Xavier et Erik Lehnsherr ne deviennent le Professeur X et Magneto, ils n’étaient encore que deux jeunes hommes découvrant leurs pouvoirs pour la première fois. Avant de devenir les pires ennemis, ils étaient encore amis, travaillaient avec d’autres mutants pour empêcher la destruction du monde, l’Armageddon. Au cours de cette opération, le conflit naissant entre les deux hommes s’accentua, et la guerre éternelle entre la Confrérie de Magneto et les X-Men du Professeur X éclata…

http://www.imdb.com/features/movies/xmenfirstclass/beast

Tcheu, ça a l'air bien!

La nouvelle bande annonce présage d'un excellent film. Pas étonnant, c'est Matthew Vaughn qui tient la barre!

Ouais, ça peut être vraiment pas mal!

Je me réjouis complètement, carrément, mortellement. Suis très curieuse de voir les prémices, particulièrement du personnage de Magnéto.

gus a écrit:Je ne pense pas que j'irais le voir. Je n'ai pas vu les précédents X Men

Pourquoi pas? C'est une bonne manière de débuter... Par le commencement!

Début un peu foireux et parfois c'est un peu trop kitsch... mais l'ensemble c'est bien réussi!

PLUSIEURS SPOILERS LEGERS!


Après m’être gavé pendant des semaines des différents trailers du film, les chances d’être déçu étaient grandes, et… ça n’a pas loupé.

Mon visionnement a de plus été gâché par une arrivée tardive (3 ou 4 minutes après le début) et un voisin qui manifestait un peu trop son enthousiasme d’être là.
Bref, j’ai eu du mal à m’immerger dans le film, ce qui était déjà arrivé avec KICK-ASS, du même Vaughn, tiens, tiens !

Et donc, est-ci mauvais ? Non, loin de là.
Le scénario d’abord est proche d’être brillant. Ou l’intrigue plutôt. Les camps de concentrations, la chasse aux nazis, le plan machiavélique du grand méchant, Sebastian Shaw, pour plonger le Monde dans la 3ème Guerre Mondiale, la rivalité naissante entre Magnéto et le Professeur X, tout ça est parfait… ou presque.
En fait, les failles apparaissent déjà à ce niveau : il y a trop. Trop de sujets différents, et surtout trop de personnages marquants et qui, chacun, ou à plusieurs, auraient mérité un film séparé.

Ainsi, je trouve dommage que ce seul film n’ait pas fait au moins l’objet de deux volets séparés.
Le drame de Magneto qui cherche à se venger d'un tortionnaire de jeunesse, aurait ainsi pu soutenir l’intérêt sur près de 2 heures; l’histoire du Pr Xavier qui s’allie à la CIA pour former une équipe d’agents mutants, aurait pu être un autre film. Sebastien Shaw est un méchant formidable, alors que la White Queen est singulièrement négligée. Sans parler du très beau Azazel, joué par un Jason Flemyng méconnaissable et quasi muet : au final, il n'est qu'un figurant de plus.

Le dilemme du Fauve, mutant à apparence quasi humaine qui, en cherchant à éradiquer ses difformités, finit par les décupler, aurait aussi mérité mieux. Surtout que ses seuls pieds en forme de mains au début ne sont guère convaincants. Celui de la BD avait des pieds et des mains démesurés et une corpulence de quasihttp://www.lescinephiles.net/post?p=19812&mode=editpost gorille. Ensuite, dans sa mutation velue, il est carrément risible.

Le film déçoit aussi par des dialogues et un travail sur l’esthétique assez quelconques.
Ah oui, et la Musique : vraiment pas terrible. Beaucoup de bruit, peu de personnalité.

Donc voilà : ce n’est pas un désastre, mais la déception était à la mesure de mes attentes.

EDIT: A noter, dans le très anecdotique, que le film comporte à son générique le rôle d'une "Swiss Receptionnist" incarnée par une certaine "Katrine de Candole", un patronyme typiquement genevois (avec 2 "L" cependant).
Je n'ai malheureusement aucun souvenir d'elle dans le film.
http://www.imdb.com/name/nm1354790/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Augustin_Pyrame_de_Candolle

Oublions d'emblée le calamiteux Wolverine, spin-off de triste mémoire dont la laideur visuelle n'avait d'égale que le caractère pitoyable de son scénario, pour se remettre en mémoire la trilogie X-men initiée par Bryan Singer. Ainsi, le premier volet réussissait le pari de l'adaptation du célèbre comic de la Marvel, malgré un final expédié et plutôt chiche en termes de climax. X-Men 2 supplantait quant à lui son modèle pour nous offrir un film pleinement maîtrisé, rehaussant la barre tant de son scénario que de son visuel. X-Men l'affrontement final, réalisé par l'inénarrable Brett Ratner, bien que décrié et conspué par la critique, demeurait néanmoins un actioner réussi doté de scènes réellement immersives. Lorsque fut annoncée la mise en chantier d'un nouveau volet de la saga par l'auteur du génial Kick-ass, tous les espoirs étaient alors permis. Et face au résultat final, tous les espoirs sont pleinement satisfaits. Car X-Men first class constitue bien le meilleur épisode de toute la franchise.

Remontant aux origines des célèbres mutants, Matthew Vaughn a la riche idée de débuter son film en reprenant la scène inaugurale du premier X-Men (le camp de concentration), la prolongeant in fine afin de constituer le lien avec sa propre histoire. Ainsi, le personnage de Magneto fera la connaissance de sa Nemesis, incarnée par le toujours très bon Kevin Bacon, mutant nazi à l'origine du drame fondateur qui fera basculer l'ami de Charles Xavier du côté du mal. D'emblée, le long-métrage marque son ancrage dans l'esprit des précédents opus. Il s'en démarquera cependant par la suite en proposant une adaptation totalement originale du comic, l'inscrivant dans un esprit délicieusement pop et furieusement James Bondesque (jusque dans son générique de fin).


Sur fond de guerre froide et de crise des missiles de Cuba, X-Men first class réussit totalement son entreprise uchronique et nous plonge dans des années 60 palpables (le production design du film est fabuleux), en déroulant une pure intrigue d'espionnage que n'aurait pas renié Ian Fleming. Le tour de force du réalisateur de Stardust consistant en outre à ne jamais perdre de vue les motivations et la caractérisation de ses personnages. La dualité de Magneto, le choix pour les mutants de rejoindre l'un ou l'autre camp, leur rejet par les humains, toutes ces composantes de l'univers X-Men sont bien présentes et traitées de façon subtile et bien souvent déchirantes par le réalisateur (la scène du choix final sur la plage). La perspective nouvelle offerte par le long-métrage sur le personnage de Magneto témoigne à ce titre du soin apporté par Matthew Vaughn et ses scénaristes à la psychologie des protagonistes.

Le metteur en scène réussit également haut la main ses séquences d'action, à l'image du climax maritime final à base de sous-marin volant, d'avion furtif et de navires de guerres. Une étonnante maîtrise du cadre vu le nombre d'éléments à y inscrire, ainsi qu'une fluidité de chaque instant dans l'action, constituent une preuve supplémentaire de l'étonnante maîtrise formelle de Vaughn, à l'heure de la toute puissante shaky-cam.

Notons enfin une apparition surprise aussi courte qu'hilarante de l'un des personnages phares de la franchise, une musique à tomber de Henry Jackman (le thème de Magneto est mémorable), ainsi qu'une séquence finale pleine de promesses, et l'on ne peut décidément que tirer son chapeau à Matthew Vaughn d'avoir su nous proposer une adaptation d'une telle virtuosité.

Un petit film gentillet, sans grande folie. D'ailleurs, moins d'une semaine après l'avoir vu, je n'en retiens à peu près rien. Tout est très policé, lisse, sans véritable coup d'éclat.
Il y a plein de mutants, mais une bonne moitié ne sert pas à grand chose. On retiendra la prestation de Kevin Bacon, jubilatoire en salaud intégral (dommage que son pouvoir ne soit pas mieux exploité) et celle Michael Fassbender. C'est aussi assez réjouissant de croiser Michael Ironside, Ray Wise, Matt Craven ou James Remar dans des petits rôles secondaires. Mais au delà de ça et de la petite scène avec Wolverine ("go fuck yoursel"), le film manque d'envergure, de puissance, souvent affaibli par des sfx franchement moyens (toute la partie "crise des missiles" semble avoir été faite à la hâte) et un développement que l'on sent venir des kilomètres à l'avance. Frustrant, mais toujours meilleur que l'horreur réalisée par Brett Ratner.

Je partage complètement ton avis sauf Kevin Bacon que j'ai trouvé lourd. La deuxième partie est tout à fait ratée. Un pitch qui aurait mérité un effort d'écriture, ici complètement absent. Un beau gâchis qui se quand même laisse regarder.

Colqhoun a écrit: C'est aussi assez réjouissant de croiser Michael Ironside, Ray Wise, Matt Craven ou James Remar dans des petits rôles secondaires.

"Croiser" est bien le mot. Ils sont même sous-exploités. Je n'ai même pas remarqué Ray Wise!

Ils sont sous-exploités, mais l'idée, en leur donnant ces différents rôles, n'était en tout cas pas de les mettre au premier plan.
Il faut plus les voir comme des clins d'oeil.

Clins d'oeil de quoi?

Perso, ces apparitions m'ont parues sans intérêt particulier.

Clins d'oeil de cinéphiles... ?
Juste pour le plaisir de croiser ces visages connus dans des petits rôles.
Pour ma part, j'ai trouvé que c'était l'un des trucs les plus réjouissant du film.
Un certain soin du détail jusque dans les plus petits rôles (Ray Wise apparaît peut-être 20 secondes à l'écran..).

Que dire.... WOW! Une baffe! Un scénario bien ficelé, extrêment bien écrit et des acteurs hors pairs. Vaughn s'en sort encore mieux que Singer. Hâte d'apprendre ce que les deux prochains films vont raconter.

Tribbey a écrit:Hâte d'apprendre ce que les deux prochains films vont raconter.

C'est déjà prévu/programmé? Il ne me semble pas.

J'ai lu une interview de James McAvoy dans laquelle il disait avoir signé pour 3 films XMen... Avec le fric que se fait la Fox sur cette franchise, je doute qu'il abandonne le filon.

Certes, mais une clause de 3 films ne signifie pas qu'ils se feront.

Cependant, vu les résultats positifs (sans être spectaculaires) du premier, c'est plutôt bien parti, et je me réjouis d'en lire une confirmation.

THOR 2 a lui été annoncé super vite, ce que je trouve surprenant, dans la mesure ou THE AVENGERS est bien parti pour être un THOR 1.5 (Loki en serait le méchant principal).

Si THE AVENGERS se plante, THOR 2 aura alors un gros handicap.