PROMETHEUS de Ridley Scott (2012)

C'est apparemment confirmé, Ridley Scott - qui avait réalisé le premier volet de la franchise Alien (Le huitième passager / 1979) - devrait reprendre les rennes de l'univers Alien sous la houlette de 20th Century Fox.

Mais cette fois sans la belle Sigourney Weaver alias Ellen Ripley puisque le scénario prévoit d'explorer le passé du premier épisode dans lequel le vaisseau Nostromo changea sa route pour suivre un signal de détresse venant d'une planète inexplorée. Un passé dans lequel l'héroïne n'était donc pas encore née. On devrait donc remonter aux origines de ces créatures xénomorphes et leur sang acide !...



A mon humble avis, le premier Alien de la série de 4 films (si l'on omet les deux Alien vs Predator) est le plus réussi, réalisé en 1979 (il y a déjà 30ans !!) par Ridley Scott avec les moyens de l'époque... Ceci en partie grâce au génial artiste suisse H.R. Giger qui a créé la "salle bête" et dont l'oeuvre a largement inspiré les décors des films Alien.



http://www.hrgiger.com/

Espérons que Scott ne tombe pas dans la surenchère d'effet spéciaux et de scènes "épiques" tout en images de synthèse montrant 2 millions d'aliens affrontant 3 millions de gentils marines et 1 millions de "predators". Ça fout quand même plus la pétoche quand on le voit pas mais qu'on sait qu'il est pas loin... bip... bip.. bip. bip bip

Je n'étais pas au courant de cette nouvelle.

Espérons que Scott ne tombe pas dans la surenchère d'effet spéciaux et de scènes "épiques" tout en images de synthèse montrant 2 millions d'aliens affrontant 3 millions de gentils marines et 1 millions de "predators". Ça fout quand même plus la pétoche quand on le voit pas mais qu'on sait qu'il est pas loin... bip... bip.. bip. bip bip

Comme c'est bien dit! On peut espérer que Scott saura résister aux sirènes des effets spéciaux à outrances. Mais rien n'est sûr avec ce genre de suites. C'est assez vite la surenchère.

Etheroman a écrit:Je n'étais pas au courant de cette nouvelle.

Espérons que Scott ne tombe pas dans la surenchère d'effet spéciaux et de scènes "épiques" tout en images de synthèse montrant 2 millions d'aliens affrontant 3 millions de gentils marines et 1 millions de "predators". Ça fout quand même plus la pétoche quand on le voit pas mais qu'on sait qu'il est pas loin... bip... bip.. bip. bip bip

Comme c'est bien dit! On peut espérer que Scott saura résister aux sirènes des effets spéciaux à outrances. Mais rien n'est sûr avec ce genre de suites. C'est assez vite la surenchère.

Ce qui fait la force du premier épisode, c'est le côté "survival horror": on ne voit presque jamais a bête mais on croit sentir sa présence dans chaque plan.
Cela m'étonnerait beaucoup que la carte de la suggestion soit tout aussi employée... but wait and see...

(en même temps... il a fait un bon film Ridley Scott depuis Blade Runner?)

Je crains le pire...

Pour moi, la problématique se situe ailleurs.

A l'époque d'ALIEN et de BLADE RUNNER, Scott était un "jeune" réalisateur qui "en voulait" (jeune en expérience plus qu'en âge, vu qu'il avait plus de 30 ans).

Depuis 10-20 ans, il s'est considérablement ramolli, et même ses meilleurs films depuis les années 90 ne m'ont guère convaincus... à l'exception de WHITE SQUALL et MATCHSTICK MEN, éventuellement.
BLACKHAWK DOWN était terriblement bien réalisé, mais je n'aime pas le film.

GLADIATOR, son plus gros succès de cette période, est juste un gros peplum assez bien foutu.

(... comme KINGDOM OF HEAVEN, je trouve personnellement. )

Apparemment ce job sera fait par Jon Spaihts...
Connais pas mais il est aussi en train d'écrire un autre scénar de SF : Passengers avec Keanu Reeves (2011)

Passengers... ça me dit qqch...

Un film avec Keanu. Oulàààà, ça sent déjà mauvais!

PASSENGERS, il y a déjà un film de ce nom-là, un truc assez récent avec Anne Hathaway au milieu de crash d'avions. Une histoire un peu douteuse également.

Pas vu Kingdom of Heaven, mais Gladiator, j'ai dé-tes-té.

On prend Spartacus, mais à la place de se battre pour un peuple, c'est une perspective nombriliste qui est adoptée. Après oui, youpi, supers effets spéciaux et combats, mais c'est creux, plat, aucune classe dans le personnage, des ralentis à mords-moi-le-noeud, un score de Zimmer qui ne vaudra jamais celui de Alex North (et que j'espère bien qu'il sortira un jour en cd, celui-ci!), et j'en passe.

Faut arrêter de comparer les péplums modernistes avec les trucs naphtalinés!

Bon, j'ai pas revu GLADIATOR depuis bien des années mais j'en garde un souvenir assez fort!

Et procure-toi KINGDOM OF HEAVEN, c'est un sacré film (en Director's Cut, je le répète!)

Igor a écrit:Pas vu Kingdom of Heaven, mais Gladiator, j'ai dé-tes-té.

On prend Spartacus, mais à la place de se battre pour un peuple, c'est une perspective nombriliste qui est adoptée. Après oui, youpi, supers effets spéciaux et combats, mais c'est creux, plat, aucune classe dans le personnage, des ralentis à mords-moi-le-noeud, un score de Zimmer qui ne vaudra jamais celui de Alex North (et que j'espère bien qu'il sortira un jour en cd, celui-ci!), et j'en passe.

Mais le score de Spartacus d'Alex North existe en CD. Je l'ai.

Pas encore de topic pour un des projets les plus excitants de l'année à venir?!?






Sortie mondiale au début de l'été prochain!

Jusqu'à hier soir, je n'avais pas du tout prêté attention à ce film... Savais pas que c'était la préquelle d'ALIEN... Du coup, youhou!

Comme ça à l'air bien. Les premières images font très envie... Ca m'excite!

Prometheus classé R !
Ca va donc envoyer pas mal je pense !!

Bien.

Attendu comme le messie par bon nombre d'amateurs de science-fiction, Prometheus marque le retour de Ridley Scott à ce genre qui l'a rendu célèbre grâce à Alien et Blade Runner. On pourrait se dire que reprendre la saga du monstre sorti tout droit de l'imagination de H. R. Gigger en imaginant ce qui s'est passé avant le film de 1979, fait un peu réchauffé, mais non, car Prometheus renoue en quelque sorte avec un cinéma plus classique dans le sens noble du terme et cela fait du bien à l'heure de la caméra secouée et hystérique, que l'on croit bon nous servir à toutes les sauces. Ridley Scott a du métier et du talent, et nous livre une leçon d'humilité. Il privilégie les longs plans fluides et se défait magistralement de tout tape-à-l'œil gratuit.

Sur un schéma qui a déjà fait maintes fois ses preuves, Prometheus est une expédition à caractère scientifique. Après quelques découvertes saisissantes dans les grottes préhistoriques de la terre, où l'on retrouve la même représentation picturale: un être de taille imposante vénéré par des humains. Fort de ce constat, une équipe affrète le vaisseaux spatial "Prometheus" pour se rendre sur la planète d'origine de cette créature qui pourrait s'avérer être le créateur de l'homme, ce qui remettrait en cause les théories de l'évolution et du créationnisme. Les scientifiques et membres de l'expédition financée par le magnat richissime de Weyland Corporation installent leur camp de base à proximité d'une caverne. Ils découvrent dans cette dernière de longs couloirs sculptés de formes organiques représentant des sortes de tentacules et une salle remplie de cylindres noirs. Très vite, une présence vivante se fait ressentir. La planète est habitée. Et comme tout scientifique qui se respecte se doit d'être curieux, l'équipage du "Prometheus" s'approche de plus en plus de cette forme de vie inconnue, ce qui ravit celle-ci car, comme elle fonctionne sur le mode d'un parasite, elle à besoin d'un hôte pour évoluer. On fait des allers et retours entre la grotte et le vaisseau avec, à chaque retour de l'antre, des nouvelles plus ou moins réjouissantes. Mais leur objet d'étude est élaboré et, comme cela fait une éternité qu'il a recours au même procédé de reproduction, il se montrent très sournois et très dangereux pour parvenir à ses fins. La base devient aussi le théâtre d'une mésentente entre certains membres pour des raisons de pouvoir et d'enjeu. Comment exploiter au mieux cette découverte extraordinaire?

Ridley Scott est un maître en matière d'efficacité et sa mise en scène va toujours dans ce sens-là. La grosse différence entre Alien et Prometheus réside dans la noirceur de l'univers des créatures. Dans Alien, on avait droit à un monstre hideux et hargneux. Ici aussi, mais on découvre le milieu naturel de la bête et ses habitudes, qui sont plus proches de l'univers de Gigger qu'ils ne l'ont jamais été dans la saga, il était temps. Certains plans renvoient directement à l'œuvre picturale du Grison, avec tout l'aspect malsain qui en découle, mais aussi cette incroyable notion de douleur qui transpire régulièrement de ses toiles. On éprouve à la fois du dégoût, de la fascination et une certaines notion de pitié. Avec beaucoup d'intelligence, le réalisateur des Duellistes nous assène quelques séquences particulièrement gratinées de manière totalement frontale mais ne tombe jamais dans le mauvais goût, trop souvent à la mode, d'insister jusqu'à l'écœurement ou l'ennui, tant il maîtrise le rythme de son œuvre. Malgré ce côté sombre le long métrage n'est pas dépourvu d'humour. Il possède un casting solide avec un plus au toujours impressionnant Michael Fassbender et bénéficie d'une photographie remarquablement lumineuse même en 3D. La musique de Marc Streitenfeld joue avec bonheur sur l'angoisse qui ressort du film et donne des frissons grâce à une sublime utilisation des chœurs. Pour toutes ses raisons et d'autres, Prometheus est un grand film de science-fiction.

Ca fait plaisir !

J'en sors quasi et.... quelle déception!

Quelle merde INFÂÂÂME !!!!

En détailler les faiblesses serait beaucoup trop long, mais...

Le scénario est d'une grande bêtise, soulevant plusieurs questions importantes auxquelles aucune réponse n'est donnée.
Les personnages sont d'ailleurs trèstrès mal écrits. On ne ressent rien pour la plupart d'entre eux. Lorsque l'un d'entre eux mourrait, soit je n'ai pas réagit, soit... j'ai regardé ma montre en me disant: "Allez, encore 6 (ou autres)." sauf que... de nouveaux personnages surgissent de nulle part! Zut, il en reste 12 maintenant!

Le film ne recèle quasiment aucune tension, aucun suspense, rien!

Visuellement, c'est souvent assez plat. Mise à part l'extérieur du Prometheus, je n'ai pas eu l'impression qu'un énorme travail esthétique avait été effectué, au niveau des décors par exemple, ou des costumes, ou des .... créatures (chhhhhhhhhut!)

La musique, comme prévu, il n'y en a pas. Marc Streitenfeld. Marc Streitenfeld ! Vous avez déjà remarqué une de ses musiques? En plus, il y a Harry Gregson-Williams en "musiques aditionnelles", c'est dire si Scott était désespéré!

Bon, un élément positif: CE FILM N'EST PAS UN PREQUEL d'ALIEN.

A part ça, une petite erreur relevée dans le texte de LvT: (Plusieurs SPOILERS, vous êtes prévenu:)

Spoiler:

BigJ. a écrit:La musique, comme prévu, il n'y en a pas. Marc Streitenfeld. Marc Streitenfeld ! Vous avez déjà remarqué une de ses musiques?

Bien sûr, depuis son excellent boulot sur American Gangster jusqu'à son sublime score pour The Grey dernièrement, et ici, il livre une très bonne partition qui se marie parfaitement à l'aspect très sombre du film.

Globalement, je pense comme BigJ.! Ce n'est même pas une déception car, pour ma part, je n'attendais absolument rien de ce film.
C'est un projet ambitieux, c'est sûr. Il y a beaucoup de moyens et certains effets spéciaux sont impressionnants à voir... Mais dans l'ensemble le film ne tient pas les promesses de son scénario. Ce pseudo voyage mystique pour connaître nos origines est totalement bâclé. Le film se donne des prétentions qu'il n'assume absolument pas et se révèle au final une série B sans grand intérêt. Cela flirte même avec la série Z - sans être drôle - dans sa deuxième partie avec de nombreuses scènes que j'ai trouvé hautement ridicules. En plus, la plupart des personnages sont cons ou ne servent strictement à rien, les dialogues sont souvent aberrants et quand Ridley Scott essaie de nous refaire ALIEN c'est assez lamentable à voir. Plus l'histoire avance et plus cela devient franchement pénible à suivre... Mais bon, une fois sorti de la salle, ça s'oublie très vite.

D'accord à 100%.

BigJ. a écrit:D'accord à 100%.

Hélas.

(Le libraire qui se suicide. )