BREAKING BAD de Vince Gilligan (2008- ?)

Je dirais même que j'ai trouvé les deux premières saisons presque un peu chiantes par moment. Ça tire souvent en longueur, c'est relativement peu rythmée. Il y'a quand même quelques scènes d'anthologies, mais il faut effectivement attendre la 3ème saison pour que ça devienne une boucherie monumentale. Je savoure les derniers épisodes comme jamais. La saison 5 dépasse l'entendement. Un énorme big up à l'épisode 14 où on sent que Gilligan a bien craqué son slip et qui accessoirement se paie le luxe d'obtenir un 10 sur IMDB, il semble que ce soit du jamais vu pour une série

Heidi a écrit:Je dirais même que j'ai trouvé les deux premières saisons presque un peu chiantes par moment. Ça tire souvent en longueur, c'est relativement peu rythmée. Il y'a quand même quelques scènes d'anthologies, mais il faut effectivement attendre la 3ème saison pour que ça devienne une boucherie monumentale. Je savoure les derniers épisodes comme jamais. La saison 5 dépasse l'entendement. Un énorme big up à l'épisode 14 où on sent que Gilligan a bien craqué son slip et qui accessoirement se paie le luxe d'obtenir un 10 sur IMDB, il semble que ce soit du jamais vu pour une série

Super impatient de voir ça, j'en suis à l'épisode 4.
Par contre pas d'accord pour dire que le début de série est chiant. Il est nécessaire pour mettre en place correctement le personnage de Walter, le rythme est plus lent que par la suite, mais passé les premiers épisodes d'expositions j'ai trouvé ça très bon. De toute manière plus la série avance, plus elle prends de l'assurance et plus elle devient géniale.

Non je suis méchante en disant que c'est chiant parce que je voue une admiration sans borne à cette série, mais je comprend que pas mal de gens abandonnent en court de route parce que c'est pas facile à crocher au début, c'est vraiment lent et ça m'est plusieurs fois arrivé de lâcher un épisode en court de route pour le reprendre quelques jours plus tard parce que j'étais pas ans le truc. Mais ça devient clairement prenant dès la saison 3. Après c'est le cas de beaucoup de séries où, comme tu dis, il faut poser les bases et ça prend toujours un peu de temps.

Heidi a écrit:Non je suis méchante en disant que c'est chiant parce que je voue une admiration sans borne à cette série, mais je comprend que pas mal de gens abandonnent en court de route parce que c'est pas facile à crocher au début, c'est vraiment lent et ça m'est plusieurs fois arrivé de lâcher un épisode en court de route pour le reprendre quelques jours plus tard parce que j'étais pas ans le truc. Mais ça devient clairement prenant dès la saison 3. Après c'est le cas de beaucoup de séries où, comme tu dis, il faut poser les bases et ça prend toujours un peu de temps.

Ouais et en même temps la série ne souffre pas du syndrome "on donne tout pour épater le spectateur très vite". C'est une des rare série qui a une vraie montée en puissance, quitte justement à laisser des gens en chemin au début. J'avoue que, comme toi, j'avais du mal à comprendre l'enthousiasme délirant à la découverte de la première saison. J'avais beaucoup aimé, aussi parce que je suis un super fan de Cranston depuis Malcolm, mais ça restait dans le domaine de la "bonne" série, pas beaucoup plus.

Parvenir comme ça à travailler une telle intensité dramatique tout en tenant les rênes des comportements de ses personnages principaux (avec même beaucoup de cohérence), c'est très fort. Et j'admire d'autant plus la série que ses créateurs ont décidés d'arrêter à la 5ème saison malgré le culte qui l'entoure. On sent qu'il n'y aura rien de trop, que tout est très réfléchi. Le propre d'une grande série.

Et là Cranston a réussi un tour de force magistral. On s'est tous demandé comment il arriverait à faire oublier son rôle incroyable d'Hal, personne ne le voyait vraiment dans un registre aussi sérieux et en un épisode il a incarné White a merveille. Et ce personnage a une force incroyable, tu passes par toutes les émotions avec ce type. Le casting général est magistral de A à Z. Aaron Paul est fantastique également.

Ils ont effectivement su s'arrêter au bon moment et tu vois que la dernière saison est vraiment bien travaillée, qu'ils ne sont pas tombés dans le piège de la saison de trop et donnent tout sur le final. Je ne sais pas trop à quoi m'attendre lundi prochain mais je pense que ça va être assez grandiose.

Sauf erreur Gilligan avait le déroulement des cinq saisons plus ou moins en tête dès le départ.

Vu les 7 premiers épisodes de la saison 5 entre lundi et hier soir. Tension de malade constante, on passe de l’euphorie à la douche froide, tout le monde à ses raisons et ça commence à devenir de plus en plus difficile d'avoir un jugement clair sur les personnages principaux. Je prends un pied pas possible.

En fait un peu comme la dernière saison de The Shield (pour parler de trucs paroxysmique qui m'ont bien retourné), je remarque que les faiblesses ou raccourcis scénaristique de la série (

Spoiler:

), je ne les remarque qu'après coup, tellement la série est immersive. Il y a des grosses ficelles forcément, mais elles sont super bien utilisées.

Mitchell a écrit:

Spoiler:

J'ai mis un moment à me remémorer de qui tu parlais, tout va tellement vite, j'ai l'impression que c'est déjà tellement loin! Le rythme est complètement malade, j'ai rarement vu ça, à part dans Oz peut-être.

J'ai rattrapé mon retard, visionné jusqu'à l'épisode 15.
Bizarrement, s'il y a des trucs énormes, je trouve que ça va trop vite, ne laissant pas assez de temps à certaines situations potentiellement intéressantes de vraiment se développer. Du coup la tension fonctionne moins bien. La première partie de saison m'avait tellement épaté et l'épisode 9 (début de 2ème moitié de saison) est très très fort, avec ce final à couper au couteau. Pour le reste oui oui c'est très bon, c'est solide, ça montre encore une fois que peu de choses ont été laissées au hasard, il y a des trucs qui m'ont sacrément secouées mais.... j'aurais aimé un peu plus de temps pour développer tout ça. Donc une petite déception, bien que relative. Disons que ça n'atteints pas le sommet que j'attendais après une saison 4 et ses derniers épisodes qui plaçaient la barre très haut. Très impatient de découvrir le final cela dit!

La série se termine aujourd'hui. C'est le buzz partout sur les réseaux sociaux. 1 post sur 2 parle de ça. Pas moi.

Encore quelque mois et j'attaque la saison 1. Vous pouvez spoiler, j'aurais oublié d'ici là.

Etheroman a écrit:Encore quelque mois et j'attaque la saison 1. Vous pouvez spoiler, j'aurais oublié d'ici là.

Idem. J'en étais resté à la saison deux, fatigué par les incitations continuelles à voir la suite et pour l'instant, tout le battage médiatique entourant la dernière saison m'a dissuadé de m'y remettre.

EDIT: http://www.lematin.ch/loisirs/television/cliquez-ici-parle-fin-breaking-bad/story/11479964 a trouvé la recette pour faire du clic: le dernier épisode de la série vous est raconté, image par image.

Yavin a écrit:
Idem. J'en étais resté à la saison deux, fatigué par les incitations continuelles à voir la suite et pour l'instant, tout le battage médiatique entourant la dernière saison m'a dissuadé de m'y remettre.

Je comprends que ça puisse être gonflant, mais pour une fois qu'on fait autant de battage autour d'une série de grande qualité, ça fait plaisir.

Vu le final ce soir.

Sans dire quoique ce soit sur l'intrigue, je parle du ton générale donc si vous voulez garder toute surprise ne lisez pas la suite.

Pas grand chose à dire, la série suit son court jusque dans ce final, sans un pec de graisse en trop, un épisode très resserré malgré ses 55 minutes, où la tension constante qui écrase l'épisode est contrebalancé par la délicatesse du traitement des personnages, ce qui est assez rare dans le série. C'est un épisode d'une belle émotion, pas seulement parce que c'est la fin, aussi parce qu'il parviennent à toucher à quelque chose de vraiment beau lors d'une ou deux scènes.

Ca reste méchamment badass quand ça a besoin de l'être, mais on est plus dans l'excès jubilatoire du début d'un "Say My Name" ("You're Goddamn Right!" à vous filer des frissons), on ne cherche pas le dernier mot, la phrase qui va sacraliser une fois de plus l'icône Heisenberg, il n'y a plus que Walter White et le poids de son passé.

C'est vraiment une putain de série, chapeau pour avoir réussi à tenir cette cohérence et surtout cette qualité parfois dingue sur autant d'épisode.

Et Bryan Cranston.. j'éspère que le personnage de Walter ne nuiera pas à sa carrière, il a déjà réussi à rebondir après son personnage dans Malcolm, c'est bon signe. C'est un acteur précieux, à mon avis il joue énormément dans la réussite du show. Tous les acteurs sont excellents, c'est clair, avec un talent dingue pour créé des vilains ultra-chrarismatique, mais Cranston il m'a épaté du début à la fin, vraiment.

Je crois que Cranston a été annoncé comme étant le prochain Lex Luthor.

Les mecs ont dû faire un brainstorm de ouf:

- bon, il nous faut un chauve qui sait jouer.
- heu ouais patron, on pourrait aussi simplement trouver un bon acteur et lui demander de se raser la tête ou de porter une prothèse, non ?
- Hors de question ! Je veux un putain de chauve !

Colqhoun a écrit:Je crois que Cranston a été annoncé comme étant le prochain Lex Luthor.

Les mecs ont dû faire un brainstorm de ouf:

- bon, il nous faut un chauve qui sait jouer.
- heu ouais patron, on pourrait aussi simplement trouver un bon acteur et lui demander de se raser la tête ou de porter une prothèse, non ?
- Hors de question ! Je veux un putain de chauve !

Ouaif... Quand on voit l'aplanissement d'un Michael Shannon dans Man Of Steel, ça a de quoi inquiéter. Surtout que le film risque d'être super pompeux et sérieux comme un pape, donc exit le côté décalé et jouissif du jeu de Hackman ou le cabotinage d'un Spacey. Cranston va faire le sociopathe chauve super énervé, un peu comme dans Breaking Bad quoi (bon il a un charisme dingue donc ça fait quand même un peu plaisir).