Accueil(Re)Vu "Louise-Michel" de Delépine et Kervern sur Canal Cinéma avec un certain plaisir !!
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En vrac, court et bref : vos avis sur le(s) film(s) que vous venez de voir!
Oliver Knox- Directeur de la Photographie
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- Message n°676
Re: En vrac, court et bref : vos avis sur le(s) film(s) que vous venez de voir!
par Oliver Knox Ven 7 Juin - 6:20
marrou- Projectionniste
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Voilà un film d'une gaieté extraordinaire, malgré sa gravité sous-jacente, là en permanence (le SIDA tue). Scènes et dialogues constamment inventifs et drôles (un peu de LUBITSCH et d'ALLEN), vrai régal qui montre au moins qu'il n'est pas nécessaire d'être sinistre pour parler du sinistre (la mort). Le refus du sexe chez cet homosexuel obsédé par le sexe, amoureux d'un irrésistible* jeune homme séro-positif, les faux prétextes, les chassés croisés, les faux serments -dont nul n'est dupe- que se font les deux principaux couples du film, vraies dramatisations très efficaces, tout cela donne un tourbillon d'intelligence, de lucidité, de joie et d'angoisse mêlées, cocktail qu'on aurait tort de considérer comme composant un simple film de folles alors que c'est une leçon d'amour de la vie, malgré tout ce qui la noircit.
(vu il y a quelque temps sur Sundance Channel)
* même si, comme pour moi, l'homosexualité n'est pas votre truc, difficile de ne pas être séduit par ces deux-là
(vu il y a quelque temps sur Sundance Channel)
* même si, comme pour moi, l'homosexualité n'est pas votre truc, difficile de ne pas être séduit par ces deux-là
Mitchell- Directeur de la Photographie
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- Message n°678
Re: En vrac, court et bref : vos avis sur le(s) film(s) que vous venez de voir!
par Mitchell Dim 16 Juin - 21:09
Shotgun Stories de Jeff Nichols
Première incursion dans le cinéma de Nichols, très belle découverte également. Je n'en attendais pas moins, mais on a là un film d'une belle sensibilité, les partis pris de Nichols, avec son montage elliptique, permettent au film de préserver une étrange sérénité, une langueur fascinante. Tout le film est cependant traversé d'une espèce de tension sourde, mais jamais celle-ci n'écrase le récit et les motivations des personnages, le point de vue est toujours celui d'un observateur calme, posé, relatant l'escalade dans la violence entre ces 2 familles. Jusqu'au final très beau, où encore une fois, le cinéaste déjoue les attentes du spectateur. Très curieux de découvrir Take Shelter et Mud en tout cas, c'est du très beau ciné, empreint de classicisme, avec un vrai regard.
Première incursion dans le cinéma de Nichols, très belle découverte également. Je n'en attendais pas moins, mais on a là un film d'une belle sensibilité, les partis pris de Nichols, avec son montage elliptique, permettent au film de préserver une étrange sérénité, une langueur fascinante. Tout le film est cependant traversé d'une espèce de tension sourde, mais jamais celle-ci n'écrase le récit et les motivations des personnages, le point de vue est toujours celui d'un observateur calme, posé, relatant l'escalade dans la violence entre ces 2 familles. Jusqu'au final très beau, où encore une fois, le cinéaste déjoue les attentes du spectateur. Très curieux de découvrir Take Shelter et Mud en tout cas, c'est du très beau ciné, empreint de classicisme, avec un vrai regard.
marrou- Projectionniste
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Dans le doc "Sex on the Silver Screen" actuellement sur Sundance Channel, on peut faire des révisions (jamais inutiles) sur la censure US. Quelques perles, dont celle-ci, de mémoire, de BOGART: "Dans la Bible, il est dit :"Vanité des vanités, tout est vanité!". Remplacez "vanité" par "connerie", vous avez Hollywood."
Espèce de post-it. On le sait bien, que c'est du cinéma, mais on se laisse toujours avoir, et c'est tellement bon, souvent. Un exemple, pour entrer dans cette rubrique: "Annie" de J HUSTON, sorte de comédie musicale sur une BD pour gamines* (?), dont j'ignorais rigoureusement tout. On se dit, en regardant: "Non, on ne m'y prendra pas!". Que si, que si. Charme entraînant de HUSTON, énergie sans aucun calcul ni aucune roublardise. On n'y croit absolument pas et on y croit complètement. J'aimerais bien qu'on m'explique. Tout cela d'une fluidité et d'un naturel soufflants. Jamais bien compris pourquoi TRUFFAUT faisait ces réserves sur un bonhomme capable, notamment, de filmer ainsi l'émotion brute.
*peut-être enore visible sur Ciné Famiz
Espèce de post-it. On le sait bien, que c'est du cinéma, mais on se laisse toujours avoir, et c'est tellement bon, souvent. Un exemple, pour entrer dans cette rubrique: "Annie" de J HUSTON, sorte de comédie musicale sur une BD pour gamines* (?), dont j'ignorais rigoureusement tout. On se dit, en regardant: "Non, on ne m'y prendra pas!". Que si, que si. Charme entraînant de HUSTON, énergie sans aucun calcul ni aucune roublardise. On n'y croit absolument pas et on y croit complètement. J'aimerais bien qu'on m'explique. Tout cela d'une fluidité et d'un naturel soufflants. Jamais bien compris pourquoi TRUFFAUT faisait ces réserves sur un bonhomme capable, notamment, de filmer ainsi l'émotion brute.
*peut-être enore visible sur Ciné Famiz
Mitchell- Directeur de la Photographie
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- Message n°680
Re: En vrac, court et bref : vos avis sur le(s) film(s) que vous venez de voir!
par Mitchell Dim 23 Juin - 19:45
The Impossible de Juan Antonio Bayona
Reconstitution de dingue pour un film catastrophe intimiste qui m'a bluffé durant toute sa première partie. Jolie réalisation, belle implication des acteurs, aucune concession, et puis le film patine un peu, dès le moment où le récit revient sur McGreggor il y a de gros problèmes de rythme. La dernière partie est sacrément larmoyante, ça ne me gêne pas forcément d'habitude, mais là Bayona en rajoute quinze couche, du coup sur la durée ça ne fonctionnait plus vraiment. Au final j'ai été impressionné par la technique, c'est très bien joué (les enfants sont très bon également) mais ça m'a un peu fatigué.
Reconstitution de dingue pour un film catastrophe intimiste qui m'a bluffé durant toute sa première partie. Jolie réalisation, belle implication des acteurs, aucune concession, et puis le film patine un peu, dès le moment où le récit revient sur McGreggor il y a de gros problèmes de rythme. La dernière partie est sacrément larmoyante, ça ne me gêne pas forcément d'habitude, mais là Bayona en rajoute quinze couche, du coup sur la durée ça ne fonctionnait plus vraiment. Au final j'ai été impressionné par la technique, c'est très bien joué (les enfants sont très bon également) mais ça m'a un peu fatigué.
BigJ.- Cinéphile
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- Message n°681
Re: En vrac, court et bref : vos avis sur le(s) film(s) que vous venez de voir!
par BigJ. Dim 23 Juin - 23:00
THE LAST PASSENGER de Omid Nooshin (2013).
Très bonne surprise, même si un petit peu décevante sur la fin.
C'est l'histoire d'un groupe de passagers sur un train de banlieue qui ne s'arrête plus.
La mise en route est particulièrement marquante, avec facilement 20 minutes où il ne se passe rien, ou presque. Le metteur-en-scène joue avec les attentes du spectateur de manière diabolique.
La déception vient d'un final (les dernière 20 minutes en gros) trop convenu.
Au final, ce n'est donc pas renversant, mais le film remplit son contrat de vous scotcher à votre siège pendant les 3/4 de sa durée.
A noter la musique, vraiment très belle (surtout en générique de début et de fin), avec notamment une harpe très présente.
Très bonne surprise, même si un petit peu décevante sur la fin.
C'est l'histoire d'un groupe de passagers sur un train de banlieue qui ne s'arrête plus.
La mise en route est particulièrement marquante, avec facilement 20 minutes où il ne se passe rien, ou presque. Le metteur-en-scène joue avec les attentes du spectateur de manière diabolique.
La déception vient d'un final (les dernière 20 minutes en gros) trop convenu.
Au final, ce n'est donc pas renversant, mais le film remplit son contrat de vous scotcher à votre siège pendant les 3/4 de sa durée.
A noter la musique, vraiment très belle (surtout en générique de début et de fin), avec notamment une harpe très présente.
BigJ.- Cinéphile
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- Message n°682
Re: En vrac, court et bref : vos avis sur le(s) film(s) que vous venez de voir!
par BigJ. Dim 23 Juin - 23:04
Mitchell a écrit:The Impossible de Juan Antonio Bayona
Reconstitution de dingue pour un film catastrophe intimiste qui m'a bluffé durant toute sa première partie. Jolie réalisation, belle implication des acteurs, aucune concession, et puis le film patine un peu, dès le moment où le récit revient sur McGreggor il y a de gros problèmes de rythme. La dernière partie est sacrément larmoyante, ça ne me gêne pas forcément d'habitude, mais là Bayona en rajoute quinze couche, du coup sur la durée ça ne fonctionnait plus vraiment. Au final j'ai été impressionné par la technique, c'est très bien joué (les enfants sont très bon également) mais ça m'a un peu fatigué.
Oui, pareil.
agnes.r- Spectateur
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- Message n°683
Re: En vrac, court et bref : vos avis sur le(s) film(s) que vous venez de voir!
par agnes.r Lun 24 Juin - 4:17
moi aussi je trouve que le "septième sceau" est un superbe film , tout de mystère, de mystique, d'esthetique .
"The lady " pour le combat jusqu'au boutiste d'une femme pour la démocratie au prix de sa vie , des siens et de sa liberté .
"No country for old men" pour la performance de javier bardem et tommy lee jones et l'ambiance crépusculaire à la fois lente et cyniquement drôle des frères coen
"la rose pourpre du Caire " pour l’émerveillement toujours renouvelé du cinéma , l'évasion qu'il procure , la grâce et la fragilité de mia farrow
"lamant de lady chatterley de pascal ferran pour la sensualité des relations et la façon remarquable qu'elle a de filmer la nature .
"The lady " pour le combat jusqu'au boutiste d'une femme pour la démocratie au prix de sa vie , des siens et de sa liberté .
"No country for old men" pour la performance de javier bardem et tommy lee jones et l'ambiance crépusculaire à la fois lente et cyniquement drôle des frères coen
"la rose pourpre du Caire " pour l’émerveillement toujours renouvelé du cinéma , l'évasion qu'il procure , la grâce et la fragilité de mia farrow
"lamant de lady chatterley de pascal ferran pour la sensualité des relations et la façon remarquable qu'elle a de filmer la nature .
Mitchell- Directeur de la Photographie
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- Message n°684
Re: En vrac, court et bref : vos avis sur le(s) film(s) que vous venez de voir!
par Mitchell Lun 24 Juin - 20:34
agnes.r a écrit:moi aussi je trouve que le "septième sceau" est un superbe film , tout de mystère, de mystique, d'esthetique .
"The lady " pour le combat jusqu'au boutiste d'une femme pour la démocratie au prix de sa vie , des siens et de sa liberté .
"No country for old men" pour la performance de javier bardem et tommy lee jones et l'ambiance crépusculaire à la fois lente et cyniquement drôle des frères coen
"la rose pourpre du Caire " pour l’émerveillement toujours renouvelé du cinéma , l'évasion qu'il procure , la grâce et la fragilité de mia farrow
"lamant de lady chatterley de pascal ferran pour la sensualité des relations et la façon remarquable qu'elle a de filmer la nature .
Où parles-ton du Septième sceau ? (par curiosité, tu le mentionnes mais je ne vois rien dans la page)
Sinon complétement d'accord pour La Rose Pourpre du Caire, peut-être mon Woody favoris, en tout cas celui qui me touche le plus, un film fabuleux.
Hier soir en bossant, ma copine regardait Box Office et là, c'est le drame :
The Switch des 2 types qui ont fait Blades Of Glory
Oui parce que Blades Of Glory, même si c'est un petit Ferrel, ça reste 10x plus drôle que cette purge. Déjà, donc, c'est absolument pas marrant, il y a bien un ton légèrement adulte qui se permet 2-3 choses mais ça ne fonctionne pas du tout et scénaristiquement c'est juste du grand foutage de gueule, les 10 dernières minutes sont anthologiques dans le genre, résolution de TOUT le film en un peu prêt 30 secondes. Paf. Estampillé : "on s'est dit qu'une idée de départ suffisait à faire un film".
agnes.r- Spectateur
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- Message n°685
Re: En vrac, court et bref : vos avis sur le(s) film(s) que vous venez de voir!
par agnes.r Mar 25 Juin - 5:01
en fait c'est sur le message n'°2 a écrit:
Où parles-ton du Septième sceau ? (par curiosité, tu le mentionnes mais je ne vois rien dans la page)
c'est idiot mais je n'avais pas vu qu'il y avait 47 pages ,je découvre le site
agnes.r- Spectateur
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- Message n°686
Re: En vrac, court et bref : vos avis sur le(s) film(s) que vous venez de voir!
par agnes.r Mar 25 Juin - 5:04
je recommence , donc c'est sur le message numéro 2 qu'on parle du septième sceau et je n'avais pas vu le nombre de pages. erreur de novice!
sinon j'ai vu "man of steal " et ne suis pas fan des super héros à collants .
sinon j'ai vu "man of steal " et ne suis pas fan des super héros à collants .
Bridget- Directeur de la Photographie
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- Message n°687
Re: En vrac, court et bref : vos avis sur le(s) film(s) que vous venez de voir!
par Bridget Mar 25 Juin - 9:24
Un mois.... comme tu y vas!Paz a écrit:
Et puis, pour les participants du forum, faudrait peut-être dégager tous ceux qui n'ont plus rien écrit depuis plus d'un mois. S'il ne sont pas davantages actifs, c'est comme s'ils étaient morts. Non?
Heureusement que Bridget n'a pas encore été déclarée morte et éliminée avec les déchets
Mais pour moi, le cinéma est un peu mort... Je ne vois pas grand chose qui me tente et quand je me donne la peine d'enfourcher ma bicyclette pour me rendre dans une salle obscure comme ce soir, j'en sors déçue.
Ce soir: Quartet de Dustin Hoffman
Au bout de 5-10 minutes, je me suis dit: Oh non
Au bout de 20 minutes, je me suis demandé combien de temps je lui donnais encore
Au bout de 40 minutes, j'ai décidé que ça suffisait et je suis sortie de la salle
J'en avais pourtant entendu dire du bien. J'ai déjà vu des films avec que des vieux qui étaient autrement plus sympas. Là, je me suis juste dit que je préférais crever avant d'atteindre cet âge-là. Une réplique sur deux parle de cul ou de caca ou de pipi et ça se veut drôle.
Bref.... voilà pourquoi vous ne me voyez plus beaucoup par ici, mais je vous aime toujours autant
Mitchell- Directeur de la Photographie
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- Message n°688
Re: En vrac, court et bref : vos avis sur le(s) film(s) que vous venez de voir!
par Mitchell Mer 26 Juin - 0:46
agnes.r a écrit:je recommence , donc c'est sur le message numéro 2 qu'on parle du septième sceau et je n'avais pas vu le nombre de pages. erreur de novice!
sinon j'ai vu "man of steal " et ne suis pas fan des super héros à collants .
Pas de soucis c'était surtout par curiosité
A part ça petite boulette de ta part, il s'agit de "Man Of Steel" pas de "Man Of Steal" (même si certaines personnes ont dû se sentir volé à la vision du film
).Je vais le voir ce soir on verra bien, mais ma motivation diminue chaque jour un peu plus.
Paz- Admin
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- Message n°689
Re: En vrac, court et bref : vos avis sur le(s) film(s) que vous venez de voir!
par Paz Mer 26 Juin - 2:33
Hey, Bridget! Ca fait plaisir de te retrouver! Ca fait longtemps!Bridget a écrit:Un mois.... comme tu y vas!Paz a écrit:
Et puis, pour les participants du forum, faudrait peut-être dégager tous ceux qui n'ont plus rien écrit depuis plus d'un mois. S'il ne sont pas davantages actifs, c'est comme s'ils étaient morts. Non?
Heureusement que Bridget n'a pas encore été déclarée morte et éliminée avec les déchets
Bridget a écrit:Mais pour moi, le cinéma est un peu mort... Je ne vois pas grand chose qui me tente et quand je me donne la peine d'enfourcher ma bicyclette pour me rendre dans une salle obscure comme ce soir, j'en sors déçue.
Ce soir: Quartet de Dustin Hoffman
Au bout de 5-10 minutes, je me suis dit: Oh non
Au bout de 20 minutes, je me suis demandé combien de temps je lui donnais encore
Au bout de 40 minutes, j'ai décidé que ça suffisait et je suis sortie de la salle
J'en avais pourtant entendu dire du bien. J'ai déjà vu des films avec que des vieux qui étaient autrement plus sympas. Là, je me suis juste dit que je préférais crever avant d'atteindre cet âge-là. Une réplique sur deux parle de cul ou de caca ou de pipi et ça se veut drôle.
Bref.... voilà pourquoi vous ne me voyez plus beaucoup par ici, mais je vous aime toujours autant
C'est clair que si tu vas voir du caca au cinéma... :teeth:Pourtant, y'a pas que ça. Et puis, si rien ne te tente en salles obscures ces temps-ci, il reste les DVDs. Et là, c'est plus d'un siècle de cinéma. Tu vas pas me dire que y'a rien qui te tente dans ce vaste choix de films en tous genres?
Sinon, le forum c'est un espace culturel. Et dans le genre, on n'y parle pas que de cinéma. Tu peux même venir y raconter ta vie si ça te chante. Alors ne te fais plus absente aussi longtemps que ces derniers temps.
Bridget- Directeur de la Photographie
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- Message n°690
Re: En vrac, court et bref : vos avis sur le(s) film(s) que vous venez de voir!
par Bridget Mer 26 Juin - 20:29
Paz a écrit:C'est clair que si tu vas voir du caca au cinéma...Pourtant, y'a pas que ça. Et puis, si rien ne te tente en salles obscures ces temps-ci, il reste les DVDs. Et là, c'est plus d'un siècle de cinéma. Tu vas pas me dire que y'a rien qui te tente dans ce vaste choix de films en tous genres?
Sacré Paz! En effet... C'est Dustin Hoffman, tout de même....
Je me suis aussi déjà dit que j'allais me rabattre sur les bons vieux classiques et j'ai une pile de DVD qui n'attendent que moi. Par exemple, BigJ m'a prêté Machete, mais, je ne sais pas trop pourquoi, je remets toujours ça au lendemain
Dans le genre pas-violent-sans-poursuites-en-voiture, j'ai vu La Cage Dorée, qui était très très sympa!
Un peu la même thématique que Les Femmes du sixième étage.Et Potiche d'Ozon (à la télé), qui était plutôt une très bonne surprise.
Türkisch für Anfänger... un gros délire assez marrant, mais personne ici ne l'aura vu ni ne le verra jamais....
Et La Rafle, qu'on m'a prête: sujet oh combien grave et important, mais malheureusement, je trouve que ça tombe à côté. La réalisatrice a fait d'importants efforts de réalisme - certains personnages ont réellement existé et le petit garçon évadé de Beaune-la-Rolande joue un figurant, un vieux monsieur aujourd'hui. Je crains que la réalité n'ait été bien pire que ce que montre le film. Me reste le 2ème disque, avec les documentaires, ça risque d'être plus intéressant.
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Je viens de voir "ombre et brouillard " de Woody Allen . des prises de vues superbes où le brouillard est aussi un acteur du film , une atmosphère se voulant à la fois sombre et absurde , beaucoup d'humour , un méchant qui tient de jack l'éventreur , de frankenstein et de nosferatu , et des répliques savoureuses .
à découvrir .
à découvrir .
Colqhoun- Cinéphile
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- Message n°692
Re: En vrac, court et bref : vos avis sur le(s) film(s) que vous venez de voir!
par Colqhoun Dim 30 Juin - 21:37
Dark Skies | Scott Steward
Une croûte.
Upside Down | Juan Solanas
Une croûte.
Taken 2 | Olivier Megaton
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"le coeur a ses raisons " de rama Burshtein
Une plongée dans le milieu juif orthodoxe de Tel aviv où shira se voit "obligé" par sa famille et par son conditionnement dès l'enfance d'épouser son beau frère dont la femme est morte en couche . Le rythme est un peu lent peut être mais c'est un bon reflet du communautarisme religieux avec tous ses codes où la femme est la gardienne de la maison et de son bon fonctionnement , et surtout où ..........sans mariage , il n'y a pas de salut dans cette société .
la réalisatrice convertie à ce même milieu très fermé s'en fait plutôt le reflet que la critique et nous montre que la place de chacun est bien définie. La tache de tous est de servir Dieu , il y a peu de place à l'individualité . Pas de place non plus à la différence .
dans la lignée de Kadosh d'amos Gitai
Une plongée dans le milieu juif orthodoxe de Tel aviv où shira se voit "obligé" par sa famille et par son conditionnement dès l'enfance d'épouser son beau frère dont la femme est morte en couche . Le rythme est un peu lent peut être mais c'est un bon reflet du communautarisme religieux avec tous ses codes où la femme est la gardienne de la maison et de son bon fonctionnement , et surtout où ..........sans mariage , il n'y a pas de salut dans cette société .
la réalisatrice convertie à ce même milieu très fermé s'en fait plutôt le reflet que la critique et nous montre que la place de chacun est bien définie. La tache de tous est de servir Dieu , il y a peu de place à l'individualité . Pas de place non plus à la différence .
dans la lignée de Kadosh d'amos Gitai
agnes.r- Spectateur
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- Message n°694
Re: En vrac, court et bref : vos avis sur le(s) film(s) que vous venez de voir!
par agnes.r Jeu 4 Juil - 5:40
"Quartet " de Dustin Hoffman 2/10
très lent et plat ,bluette en maison de retraite à la vitesse d'une personne âgée avec son déambulateur .La musique et Maggie Smith n'arrivent pas à sauver le film .
très lent et plat ,bluette en maison de retraite à la vitesse d'une personne âgée avec son déambulateur .La musique et Maggie Smith n'arrivent pas à sauver le film .
Bridget- Directeur de la Photographie
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- Message n°695
Re: En vrac, court et bref : vos avis sur le(s) film(s) que vous venez de voir!
par Bridget Jeu 4 Juil - 10:25
Ah! que je suis d'accord avec toi!
Comme je le disais à la page précédente:
Comme je le disais à la page précédente:
Bridget a écrit:
Ce soir: Quartet de Dustin Hoffman
Au bout de 5-10 minutes, je me suis dit: Oh non
Au bout de 20 minutes, je me suis demandé combien de temps je lui donnais encore
Au bout de 40 minutes, j'ai décidé que ça suffisait et je suis sortie de la salle
J'en avais pourtant entendu dire du bien. J'ai déjà vu des films avec que des vieux qui étaient autrement plus sympas. Là, je me suis juste dit que je préférais crever avant d'atteindre cet âge-là. Une réplique sur deux parle de cul ou de caca ou de pipi et ça se veut drôle.
BigJ.- Cinéphile
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Re: En vrac, court et bref : vos avis sur le(s) film(s) que vous venez de voir!
par BigJ. Sam 13 Juil - 5:39
TRANCE de Danny Boyle.
Ce film démontre les limites du talent de Danny Boyle. D'une intrigue assez simple de voleurs de tableaux aux prises avec un complice-taupe récalcitrant à conclure sa part du marché, il tire un film assez laid, au suspense poussif, aux personnages à choix inintéressants (le trio central) ou inexistants (les autres), et surtout au scénario excessivement confu dont, au final (SPOILER!) on ne retire rien.
En ce sens, ça m'a fait penser au traitement similairement foireux de "Side Effects" de Soderberg qui mêlait aussi intrigue criminelle et médicale.
Ici, l'aspect médical est assuré par le personnage de Rosario Dawson, une thérapeute spécialisée dans l'hypnose.
Ce film démontre les limites du talent de Danny Boyle. D'une intrigue assez simple de voleurs de tableaux aux prises avec un complice-taupe récalcitrant à conclure sa part du marché, il tire un film assez laid, au suspense poussif, aux personnages à choix inintéressants (le trio central) ou inexistants (les autres), et surtout au scénario excessivement confu dont, au final (SPOILER!
) on ne retire rien.En ce sens, ça m'a fait penser au traitement similairement foireux de "Side Effects" de Soderberg qui mêlait aussi intrigue criminelle et médicale.
Ici, l'aspect médical est assuré par le personnage de Rosario Dawson, une thérapeute spécialisée dans l'hypnose.
BigJ.- Cinéphile
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- Message n°697
Re: En vrac, court et bref : vos avis sur le(s) film(s) que vous venez de voir!
par BigJ. Dim 14 Juil - 1:00
SHARKNADO de Anthony C. Ferrante: Merde sans nom. Ou plutôt, la merde a maintenant un nom: Sharknado.
(Je n'ai vu que la 1ère moitié, je précise.)
(Je n'ai vu que la 1ère moitié, je précise.)
Colqhoun- Cinéphile
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- Message n°698
Re: En vrac, court et bref : vos avis sur le(s) film(s) que vous venez de voir!
par Colqhoun Dim 14 Juil - 21:01
Shield of Straw | Takashi Miike
En deux mots, c'est du pur western contemporain, avec des choix moraux qui laissent le spectateur sans échappatoire, délivrant un récit d'une noirceur de plus en plus dérangeante ainsi que quelques séquences tétanisantes.
Ça parle peut-être à peine trop (de nombreuses idées auraient pu être transmises en se passant presque complètement de dialogues), mais dans l'ensemble c'est un film qui ne peut pas laisser indifférent et qui fait tout pour pousser le spectateur à faire fonctionner son cerveau face à une situation morale inextricable.
Grand film.
Saving General Yang | Ronny Yu
Je craignais le gros machin avec intrigues de couloirs interminables entrecoupées de 2-3 pauvres séquences d'action.. et en fait c'est pas du tout le cas.
Passé une introduction à peine longuette, le film entre dans le vif du sujet. A savoir, 7 types qui doivent ramener leur père du point A au point B. Et qui se font attaquer par un ennemi d'une adversité sans pareille. Gros film ultra épique plein de bastons impressionnantes, de mecs qui se battent pour leur honneur, pour leur intégrité et pour leur nation et qui n'hésite pas à se foutre sur la gueule à 1 contre 50 ou encore de courses-poursuites impossibles. Saving General Yang est un film qui en a. Et la réalisation ultra dynamique et complètement folle de Ronny Yu, couplée à la musique de Kenji Kawai, donne un côté ultra fun à cette histoire relativement simple. C'est un film qui file droit, qui renverse tout sur son passage et qui exhalte le guerrier qui repose en nous (on sort du cinéma en ayant envie de monter à cheval, une lance à la main, pour défoncer la foule face à nous). Et s'il n'évite pas quelques longueurs ci et là, globalement ça reste du gros cinéma qui délivre ce que l'on attend de lui.
Kiss of the Damned | Xan Cassavetes
Vite fait, les 40 premières minutes sont brillantes. Le travail sur le montage, le découpage et le son, est virevoltant, bluffant, tout en allers-retours, coupures brusques et changements de ton. Xan Cassavetes (fille de..) met tout en oeuvre pour désarçonner son spectateur, l'amener à découvrir un univers foisonnant, où les sens réagissent différemment, où le temps n'a pas la même valeur, où les émotions prennent une ampleur inédite. On pense à Nicolas Roeg (pas étonnant que l'affiche rappelle celle de Bad Timing). Mais la réalisatrice perd ensuite cette énergie folle à mesure que son histoire vire vers quelque chose de plus convenu. Le film accuse alors un ventre-mou sur sa partie centrale, malgré quelques séquences amusantes (la jeune vierge blonde amenée à la leader des vampires, cette dernière n'ayant plus bu de sang humain depuis un demi-siècle). Ce n'est que dans ses 20 dernières minutes que le film reprend alors de sa vigueur initiale pour délivrer un final libérateur.
Loin d'être parfait, sujet à quelques séquences inintéressantes, le film se rattrape dans sa première et dernière partie grâce à un travail sur le montage réellement brillant et audacieux.
En deux mots, c'est du pur western contemporain, avec des choix moraux qui laissent le spectateur sans échappatoire, délivrant un récit d'une noirceur de plus en plus dérangeante ainsi que quelques séquences tétanisantes.
Ça parle peut-être à peine trop (de nombreuses idées auraient pu être transmises en se passant presque complètement de dialogues), mais dans l'ensemble c'est un film qui ne peut pas laisser indifférent et qui fait tout pour pousser le spectateur à faire fonctionner son cerveau face à une situation morale inextricable.
Grand film.
Saving General Yang | Ronny Yu
Je craignais le gros machin avec intrigues de couloirs interminables entrecoupées de 2-3 pauvres séquences d'action.. et en fait c'est pas du tout le cas.
Passé une introduction à peine longuette, le film entre dans le vif du sujet. A savoir, 7 types qui doivent ramener leur père du point A au point B. Et qui se font attaquer par un ennemi d'une adversité sans pareille. Gros film ultra épique plein de bastons impressionnantes, de mecs qui se battent pour leur honneur, pour leur intégrité et pour leur nation et qui n'hésite pas à se foutre sur la gueule à 1 contre 50 ou encore de courses-poursuites impossibles. Saving General Yang est un film qui en a. Et la réalisation ultra dynamique et complètement folle de Ronny Yu, couplée à la musique de Kenji Kawai, donne un côté ultra fun à cette histoire relativement simple. C'est un film qui file droit, qui renverse tout sur son passage et qui exhalte le guerrier qui repose en nous (on sort du cinéma en ayant envie de monter à cheval, une lance à la main, pour défoncer la foule face à nous). Et s'il n'évite pas quelques longueurs ci et là, globalement ça reste du gros cinéma qui délivre ce que l'on attend de lui.
Kiss of the Damned | Xan Cassavetes
Vite fait, les 40 premières minutes sont brillantes. Le travail sur le montage, le découpage et le son, est virevoltant, bluffant, tout en allers-retours, coupures brusques et changements de ton. Xan Cassavetes (fille de..) met tout en oeuvre pour désarçonner son spectateur, l'amener à découvrir un univers foisonnant, où les sens réagissent différemment, où le temps n'a pas la même valeur, où les émotions prennent une ampleur inédite. On pense à Nicolas Roeg (pas étonnant que l'affiche rappelle celle de Bad Timing). Mais la réalisatrice perd ensuite cette énergie folle à mesure que son histoire vire vers quelque chose de plus convenu. Le film accuse alors un ventre-mou sur sa partie centrale, malgré quelques séquences amusantes (la jeune vierge blonde amenée à la leader des vampires, cette dernière n'ayant plus bu de sang humain depuis un demi-siècle). Ce n'est que dans ses 20 dernières minutes que le film reprend alors de sa vigueur initiale pour délivrer un final libérateur.
Loin d'être parfait, sujet à quelques séquences inintéressantes, le film se rattrape dans sa première et dernière partie grâce à un travail sur le montage réellement brillant et audacieux.
Nio Nio- Projectionniste
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Date d'inscription : 24/04/2013
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Re: En vrac, court et bref : vos avis sur le(s) film(s) que vous venez de voir!
par Nio Nio Mar 16 Juil - 10:12
Man on the roof ( Bo Widerberg - 1976).
(titre français : un flic sur le toit - Vu il y a peu au NIFFF)
Après la mort de sa femme en plein commissariat de police, Åke Eriksson, ancien policier, décide de se venger. Il élimine d'abord l'un des principaux responsables quand il s'avère que celui-ci est immobilisé en hôpital. Puis, l'homme monte sur le toit d'un bâtiment et tire sur tous les policiers dans sa ligne de mire. Le commissaire Beck est chargé de mettre fin à cette tuerie...
Cela commence avec un meurtre violent qui secoue pas mal le spectateur. Rapide, net, sans bavure si on peut dire. S'ensuit une enquête qui devient assez soporifique pendant une bonne heure. Derrick en Suède. Avec un gros inspecteur à tête de mérou impassible et son adjoint à moustaches, plus jeune. Et une scène de décrottage de marmot en couche-culotte à changer par le jeune inspecteur plutôt qu'une scène de fesse avec sa charmante jeune femme (par contre on verra très bien son braquemart qui pend dans la lumière du matin pendant qu'il transporte le petit crotteux. Une scène si glamour qui nous vient de la froide Scandinavie. merci la Suède). Et pis quand notre tête commence à tomber par terre parce que disons-le franchement, on se fait un peu chier, on a droit à 45 dernières minutes sèches, concises, brut de décoffrage où l'action prend le pas sur la banale enquête. Ah tu voulais un tueur embusqué sur les toits de Stockholm qui dézingue du poulet à coup de gros calibre ? Tu l'auras. Avec même un hélicoptère qui se fait shooter et s'écrase en plein centre-ville et les tireurs embusqués des forces spéciales qui n'arrivent pas à avoir le forcené. Renny Harlin a dû voir ce film peu de temps avant de commencer sa carrière si ça se trouve.
J'ai une tête de mérou ?
4/6.
========
Mars et Avril (Martin Villeneuve - 2012).
Un film de science-fiction québecois qui se dote d'une belle rêverie spatiale dans des décors signés Schuiten (le génial dessinateur des Cités obscures qui collabora plusieurs fois pour le cinéma. Sa patte est plus que reconnaissable dans Mr Nobody ou Taxandria). Pourtant passé le très beau générique qui résume l'idée principale du film et quelques belles images érotiques pourtant déjà vues plus ou moins ailleurs (le corps féminin comme paysage, on peu voir les effets dans Electroma par exemple), le film s'enlise complètement par manque de rythme, d'ambition (alors que les idées ne manquent pas mais foisonnent trop et n'apportent aucune constance à un fil rouge trop éparpillé) et bien justement de chair : que l'on traite de la frustration du désir avec le personnage de Jacob, ou de celle, sentimentale, d'Arthur vis à vis d'une même femme que tous deux aiment, le film manque singulièrement de passion et d'audace. Les personnages eux-mêmes n'inspirent rien dans ce triangle amoureux, ils n'intéressent guère. La film finit par ne devenir qu'une belle illustration de ses effets spéciaux (le sol de mars, le vaisseau spatial) dans une fin métaphorique qui achève de dégonfler tout l'ensemble. Dommage car j'y croyais à la base. - 2/6.
==========
EEGA (S.S. Rajamouli + J.V.V. Sathyanarayana - 2012)
Un homme, une femme, une mouche... 3 possibilités. Ah non en fait.
Une superproduction bollywood où un homme assassiné revient d'entre les morts, réincarné en mouche pour se venger de son meurtrier. Sur le papier, on croirait un nanar de série B, c'est mal connaître le pays qui nous a déjà livré un film comme Endhiran (Terminator version Bollywood mais avec des effets spéciaux qui écrasent sans mal plusieurs grosses super productions américaines de ces dernières années). Non seulement les effets spéciaux sont dans l'ensemble bien foutus mais en plus le film est drôle et doté d'un suspense constant. On finit par s'inquiéter par notre petite mouche teigneuse et coriace et on veut à tout prix qu'elle réussisse. Le délire est furieusement assumé jusqu'au bout, que du bonheur. Curieusement, ce sont plus les amateurs de Bollywood qui risquent de moyennement apprécier tant le film limite les chansons (juste une ou deux quand le héros est encore humain, après, c'est des refrains rituels sur fond de techno, très courts qui rythment les (més)aventures de notre petite mouche) pour se concentrer sur une action non-stop et un rythme soutenu qui ne faiblit jamais pendant les 3h. L'un des meilleurs films vus au NIFFF pour moi. - 6/6.
You wanna fight ?
(titre français : un flic sur le toit - Vu il y a peu au NIFFF)
Après la mort de sa femme en plein commissariat de police, Åke Eriksson, ancien policier, décide de se venger. Il élimine d'abord l'un des principaux responsables quand il s'avère que celui-ci est immobilisé en hôpital. Puis, l'homme monte sur le toit d'un bâtiment et tire sur tous les policiers dans sa ligne de mire. Le commissaire Beck est chargé de mettre fin à cette tuerie...
Cela commence avec un meurtre violent qui secoue pas mal le spectateur. Rapide, net, sans bavure si on peut dire. S'ensuit une enquête qui devient assez soporifique pendant une bonne heure. Derrick en Suède. Avec un gros inspecteur à tête de mérou impassible et son adjoint à moustaches, plus jeune. Et une scène de décrottage de marmot en couche-culotte à changer par le jeune inspecteur plutôt qu'une scène de fesse avec sa charmante jeune femme (par contre on verra très bien son braquemart qui pend dans la lumière du matin pendant qu'il transporte le petit crotteux. Une scène si glamour qui nous vient de la froide Scandinavie. merci la Suède). Et pis quand notre tête commence à tomber par terre parce que disons-le franchement, on se fait un peu chier, on a droit à 45 dernières minutes sèches, concises, brut de décoffrage où l'action prend le pas sur la banale enquête. Ah tu voulais un tueur embusqué sur les toits de Stockholm qui dézingue du poulet à coup de gros calibre ? Tu l'auras. Avec même un hélicoptère qui se fait shooter et s'écrase en plein centre-ville et les tireurs embusqués des forces spéciales qui n'arrivent pas à avoir le forcené. Renny Harlin a dû voir ce film peu de temps avant de commencer sa carrière si ça se trouve.
J'ai une tête de mérou ?
4/6.
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Mars et Avril (Martin Villeneuve - 2012).
Un film de science-fiction québecois qui se dote d'une belle rêverie spatiale dans des décors signés Schuiten (le génial dessinateur des Cités obscures qui collabora plusieurs fois pour le cinéma. Sa patte est plus que reconnaissable dans Mr Nobody ou Taxandria). Pourtant passé le très beau générique qui résume l'idée principale du film et quelques belles images érotiques pourtant déjà vues plus ou moins ailleurs (le corps féminin comme paysage, on peu voir les effets dans Electroma par exemple), le film s'enlise complètement par manque de rythme, d'ambition (alors que les idées ne manquent pas mais foisonnent trop et n'apportent aucune constance à un fil rouge trop éparpillé) et bien justement de chair : que l'on traite de la frustration du désir avec le personnage de Jacob, ou de celle, sentimentale, d'Arthur vis à vis d'une même femme que tous deux aiment, le film manque singulièrement de passion et d'audace. Les personnages eux-mêmes n'inspirent rien dans ce triangle amoureux, ils n'intéressent guère. La film finit par ne devenir qu'une belle illustration de ses effets spéciaux (le sol de mars, le vaisseau spatial) dans une fin métaphorique qui achève de dégonfler tout l'ensemble. Dommage car j'y croyais à la base. - 2/6.
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EEGA (S.S. Rajamouli + J.V.V. Sathyanarayana - 2012)
Un homme, une femme, une mouche... 3 possibilités. Ah non en fait.
Une superproduction bollywood où un homme assassiné revient d'entre les morts, réincarné en mouche pour se venger de son meurtrier. Sur le papier, on croirait un nanar de série B, c'est mal connaître le pays qui nous a déjà livré un film comme Endhiran (Terminator version Bollywood mais avec des effets spéciaux qui écrasent sans mal plusieurs grosses super productions américaines de ces dernières années). Non seulement les effets spéciaux sont dans l'ensemble bien foutus mais en plus le film est drôle et doté d'un suspense constant. On finit par s'inquiéter par notre petite mouche teigneuse et coriace et on veut à tout prix qu'elle réussisse. Le délire est furieusement assumé jusqu'au bout, que du bonheur. Curieusement, ce sont plus les amateurs de Bollywood qui risquent de moyennement apprécier tant le film limite les chansons (juste une ou deux quand le héros est encore humain, après, c'est des refrains rituels sur fond de techno, très courts qui rythment les (més)aventures de notre petite mouche) pour se concentrer sur une action non-stop et un rythme soutenu qui ne faiblit jamais pendant les 3h. L'un des meilleurs films vus au NIFFF pour moi. - 6/6.
You wanna fight ?
Colqhoun- Cinéphile
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- Message n°700
Re: En vrac, court et bref : vos avis sur le(s) film(s) que vous venez de voir!
par Colqhoun Dim 21 Juil - 20:41
Assault on Wall Street | Uwe Boll
Passé les adaptations ultra couillonnes de jeux vidéos mongolos, Uwe Boll s'est attaché à un autre sous-genre cinématographique: le massacre de masse.
Débutant avec Postal (qui est en fait aussi une adaptation de jeu vidéo), le réalisateur allemand a, par la suite, tourné Rampage, où un homme, bourré de frustration, se commandait du matos de guerre pour aller dézinguer du passant à tout va. Ici, on entre plus ou moins dans le même schéma avec un brave travailleur qui perdra tout en très peu de temps, à cause des méchants banquiers de Wall Street qui ont provoqués la crise, conduisant, in fine, au suicide de sa cancéreuse de femme, puis à un gros pétage de plomb qui lui fera reprendre les armes.
Une fois toute la situation exposée (une putain d'heure pour y arriver quand même, durant laquelle on se farcit tous les lieux communs de la misère financière de l'américain moyen), le réalisateur-boxeur prend enfin la peine de délivrer ce qu'on attend de lui: un massacre. D'une stupidité absolue, le film suit alors l'éradication au fusil d'assaut de boursiers en costards, dans le seul but de satisfaire la soif de sang du spectateur suffisamment imbécile pour s'attacher à ce gros dégénéré.
Au delà du film facho, Assault on Wall Street est un film irresponsable, qui glorifie le massacre de masse commis par un personnage caricatural, tout cela à une époque où ce genre de drames ont lieu trop souvent. On est en pleine naïveté de la rage et de la frustration, où Boll tente de nous convaincre que prendre les armes reste une solution comme une autre pour régler ce problème de crise financière.
Parce que même si l'on fait abstraction de la bêtise abyssale du machin, le 3ème acte vengeur ne délivre même pas le quota d'action attendu (on est à des km de ce que promet l'affiche), se contentant de montrer ce veau de Dominic Purcell tirer depuis un parking sur quelques mecs en costard, avant d'aller défoncer celui qu'il tient pour responsable de sa situation.
Enfin bon, c'est probablement l'un des films les plus inconscients que j'ai vu depuis longtemps, ce qui a pour effet de le rendre, malgré lui, fascinant (on y croise quelques têtes connues et des gens ont été d'accord de mettre de l'argent pour financer une histoire pareille). Boll confirme, une fois de plus, son statut de réalisateur se complaisant dans la bêtise crasse, plus proche du white trash consanguin que du cinéaste qui tenterait de réfléchir un minimum à ce qu'il raconte. Mais c'est aussi pour cela qu'on l'aime.
Passé les adaptations ultra couillonnes de jeux vidéos mongolos, Uwe Boll s'est attaché à un autre sous-genre cinématographique: le massacre de masse.
Débutant avec Postal (qui est en fait aussi une adaptation de jeu vidéo), le réalisateur allemand a, par la suite, tourné Rampage, où un homme, bourré de frustration, se commandait du matos de guerre pour aller dézinguer du passant à tout va. Ici, on entre plus ou moins dans le même schéma avec un brave travailleur qui perdra tout en très peu de temps, à cause des méchants banquiers de Wall Street qui ont provoqués la crise, conduisant, in fine, au suicide de sa cancéreuse de femme, puis à un gros pétage de plomb qui lui fera reprendre les armes.
Une fois toute la situation exposée (une putain d'heure pour y arriver quand même, durant laquelle on se farcit tous les lieux communs de la misère financière de l'américain moyen), le réalisateur-boxeur prend enfin la peine de délivrer ce qu'on attend de lui: un massacre. D'une stupidité absolue, le film suit alors l'éradication au fusil d'assaut de boursiers en costards, dans le seul but de satisfaire la soif de sang du spectateur suffisamment imbécile pour s'attacher à ce gros dégénéré.
Au delà du film facho, Assault on Wall Street est un film irresponsable, qui glorifie le massacre de masse commis par un personnage caricatural, tout cela à une époque où ce genre de drames ont lieu trop souvent. On est en pleine naïveté de la rage et de la frustration, où Boll tente de nous convaincre que prendre les armes reste une solution comme une autre pour régler ce problème de crise financière.
Parce que même si l'on fait abstraction de la bêtise abyssale du machin, le 3ème acte vengeur ne délivre même pas le quota d'action attendu (on est à des km de ce que promet l'affiche), se contentant de montrer ce veau de Dominic Purcell tirer depuis un parking sur quelques mecs en costard, avant d'aller défoncer celui qu'il tient pour responsable de sa situation.
Enfin bon, c'est probablement l'un des films les plus inconscients que j'ai vu depuis longtemps, ce qui a pour effet de le rendre, malgré lui, fascinant (on y croise quelques têtes connues et des gens ont été d'accord de mettre de l'argent pour financer une histoire pareille). Boll confirme, une fois de plus, son statut de réalisateur se complaisant dans la bêtise crasse, plus proche du white trash consanguin que du cinéaste qui tenterait de réfléchir un minimum à ce qu'il raconte. Mais c'est aussi pour cela qu'on l'aime.
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- Message n°701
Re: En vrac, court et bref : vos avis sur le(s) film(s) que vous venez de voir!
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