LA VITRINE DU PLAISIR de Gérard Kikoïne (1977)
Ici, il ne s'agit pas vraiment d'une fiction mais plutôt une représentation de l'envers du décor d'un film X. En l'occurence, le spectateur est invité par l'entremise d'une journaliste, à découvrir le plateau de tournage de PARTIES FINES (également connu sous le titre INDECENCES 1930), une des meilleures oeuvres pornographiques dans laquelle figure Brigitte Lahaie. Un making of qui fait la part belle aux séquences explicites, permettant d'assister à toutes sortes de scènettes allant d'une simple fellation à une partouze avec sodomie, éjaculation et tutti quanti! Il y a bien quelques instants d'entretiens privilégés entre la reporter, l'équipe technique et ses comédiens mais ces moments se révèlent plutôt rares. Par contre, la caméra dévoile tout ce beau monde en pleine action dans des décors souvent assez exigus.
Ce qui est assez amusant, c'est qu'outre cette visite inédite des dessous d'une superproduction X, LA VITRINE DU PLAISIR met en scène une femme journaliste que l'on soupçonne aisément d'être également comédienne de cette oeuvre limite propagandiste. C'est même rigolo de voir la reporter elle-même se représenter une équipe de travailleurs du sexe. Le film montrant même cette petite fantasie mise en scène avec un certain sens de l'auto-dérision : les techniciens à l'oeuvre étant tous nus et en train de se faire sucer alors que les acteurs du long-métrage sont tous habillés pour jouer leurs scènes. De plus, à mesure que la jeune femme investit progressivement le milieu, celle-ci se retrouve complètement fascinée par cet univers et se retrouve même dans la dernière séquence du "documentaire" à devenir une protagoniste d'un film, nous la présentant en train de tailler une pipe au moment où défile le générique de fin. Même si l'oeuvre se montre probablement comme un "faux" reportage, il reste tout de même un document exceptionnel à voir pour tous les amateurs qui désirent savoir comment cela se passe derrière la caméra d'un film pornographique.
Ce qui est assez amusant, c'est qu'outre cette visite inédite des dessous d'une superproduction X, LA VITRINE DU PLAISIR met en scène une femme journaliste que l'on soupçonne aisément d'être également comédienne de cette oeuvre limite propagandiste. C'est même rigolo de voir la reporter elle-même se représenter une équipe de travailleurs du sexe. Le film montrant même cette petite fantasie mise en scène avec un certain sens de l'auto-dérision : les techniciens à l'oeuvre étant tous nus et en train de se faire sucer alors que les acteurs du long-métrage sont tous habillés pour jouer leurs scènes. De plus, à mesure que la jeune femme investit progressivement le milieu, celle-ci se retrouve complètement fascinée par cet univers et se retrouve même dans la dernière séquence du "documentaire" à devenir une protagoniste d'un film, nous la présentant en train de tailler une pipe au moment où défile le générique de fin. Même si l'oeuvre se montre probablement comme un "faux" reportage, il reste tout de même un document exceptionnel à voir pour tous les amateurs qui désirent savoir comment cela se passe derrière la caméra d'un film pornographique.
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