HOME | Ursula Meier
Une famille installée vraisemblablement dans le sud de la France, vit le bonheur au jour le jour, dans leur maison à côté de laquelle un chantier d'autoroute est interrompu depuis des années.
Tout va changer le jour où les travaux vont se terminer et les premières voitures arriver.
Et nous d'assister à l'implosion progressive de cette famille qui sombre dans la folie. Le film avance alors sur le fil du rasoir, prêt à sombrer dans le ridicule ou dans le drame pompeux, mais réussit à éviter les pièges d'un script aux accents quasi-surréalistes. L'enfermement physique devient alors (évidemment) le symbole d'un enfermement familial, où la routine enlise chaque membre de la famille jusqu'à l'étouffement, famille qui ne retrouvera sa liberté qu'au prix d'une résurrection et de l'ultime effort qui leur permettra de retrouver une vraie liberté (celle de l'esprit). En soit le film ne raconte rien de bien nouveau, mais la manière, les personnages charismatiques, la réalisation élégante et les instants improbables font de ce petit film une belle réussite, touchante et provoquant une saine réflexion sur la cellule familiale et les étapes que cette dernière se doit de traverser. Et en plus c'est très drôle.
The Narrow Margin | Richard Fleischer
Petite série B tout juste amusante, ce film de Fleischer à l'avantage d'être relativement court, car se révélant assez vite mal écrit et mal interprété.
Le héros est mou du genou, les types de la mafia vite fatigants à y aller de leurs vieilles grimaces pour bien nous faire comprendre qu'ils ont quelque plan maléfique en réserve et le film se conclut sur un vieux twist poussif.
Mon manque absolu de connaissance du film noir et, plus globalement, du cinéma de cette époque, n'a sûrement pas dû aider dans mon appréciation de cette oeuvre des débuts du futur réalisateur de Conan le Destructeur.
Une famille installée vraisemblablement dans le sud de la France, vit le bonheur au jour le jour, dans leur maison à côté de laquelle un chantier d'autoroute est interrompu depuis des années.
Tout va changer le jour où les travaux vont se terminer et les premières voitures arriver.
Et nous d'assister à l'implosion progressive de cette famille qui sombre dans la folie. Le film avance alors sur le fil du rasoir, prêt à sombrer dans le ridicule ou dans le drame pompeux, mais réussit à éviter les pièges d'un script aux accents quasi-surréalistes. L'enfermement physique devient alors (évidemment) le symbole d'un enfermement familial, où la routine enlise chaque membre de la famille jusqu'à l'étouffement, famille qui ne retrouvera sa liberté qu'au prix d'une résurrection et de l'ultime effort qui leur permettra de retrouver une vraie liberté (celle de l'esprit). En soit le film ne raconte rien de bien nouveau, mais la manière, les personnages charismatiques, la réalisation élégante et les instants improbables font de ce petit film une belle réussite, touchante et provoquant une saine réflexion sur la cellule familiale et les étapes que cette dernière se doit de traverser. Et en plus c'est très drôle.
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Petite série B tout juste amusante, ce film de Fleischer à l'avantage d'être relativement court, car se révélant assez vite mal écrit et mal interprété.
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