Sexe : Erotisme & Pornographie

lorenzo a écrit:Elle est vraiment pas belle...

Elle a la tête à l'emploi.

Elle est bien vulgaire comme j'aime. En vidéo, c'est pire!

Yavin a écrit:

lorenzo a écrit:Elle est vraiment pas belle...

Elle a la tête à l'emploi.

LvT a écrit:

En panne de kleenex?

Marrante la vidéo de Tory Lane!


A considérer également comme une performeuse et digne incarnation de cette nouvelle génération d'actrice X, on retiendra la rousse flamboyante qu'est Faye Reagan. La jeune femme s'est fait un nom en 2008, en participant à une campagne patronnée par American Apparel. A vingt-deux printemps, elle compile désormais une jolie fiche, avec près de 120 films et quelques récompenses. Longtemps cantonnée dans le rôle d'écolière suceuse, elle a profité de l'élan généré par sa nouvelle notoriété pour s'installer dans des créneaux plus exigeants et jubilatoires. Cette véritable touche-à-tout s'est révélée dans différentes scènes d'orgies. Filez lui vingt mecs et elle vous pompe ça dans la demie-heure qui suit. Et ce si joli minois...



Ne vous fiez pas à ses airs de gourdasse écervelée, lorsqu'on l'interroge sa série préférée, elle cite "Breaking Bad" et "Eastbound and Down". Si ça, c'est pas une marque d'intelligence...

"Breaking Bad" et "Eastbound and Down". Si ça, c'est pas une marque d'intelligence...

Non, et c'est pas mon genre.

Merci, Yavin!

Paz a écrit:Merci, Yavin!

Le fou rire que tu m'as filé!

Mdr ! Mais comme j'aime ce sujet ! Ya vraiment du fin gourmet par là !

jolie !

Le monde du X compte son lot de personnages ambiguës, controversés et habitués des dérapages verbaux. Née d'une mère thaïlandaise et d'un père anglais, Linda Ann Hopkins Shapiro, alias Tera Patrick, occupe une place toute particulière dans le nombre. Remarquée très jeune, elle fait ses premiers pas dans le mannequinat dès l'âge de 13 ans. Après avoir parcouru le monde, elle se consacre pleinement à ses études et obtient un diplôme de microbiologie, puis d'infirmière. Pourtant, ce qui intéresse Tera, ce ne sont pas les micro-organismes, mais bien les gros engins.
Elle renoue donc avec ses activités de mannequin, puis goûte au porno soft. Sous les ordres du pape du porno-chic, Andrew Blake, elle découvrira les joies du bondage et du fétichisme. En parallèle, elle obtient le titre de Pet de l'année 2000, décerné par Playboy. Une récompense que la cochonne honorera durant toute la décennie, avant de s'offrir une retraite pas si loin des plateaux (elle a désormais sa propre boîte de production), tout en profitant du matos de son hardeur de mari (désormais ex), Evan Seinfeld.



Un jour avec Tera Patrick, dans sa baraque à rendre jaloux Daniel Vasella, où on apprend comment elle fait bien à manger, combien elle a de nids à poussières Hello Kitty et comment elle aime son bain.


Tera a son anniversaire et reçoit la visite du livreur. Huhuhu.

Sacrée cochonne, cette Tera!
Jamais vu de "film" avec elle, mais ce fut un temps ma favorite dans les liens X d'internet! Sacrément bandante, cette nana!

Paz a écrit:Sacrée cochonne, cette Tera!
Jamais vu de "film" avec elle, mais ce fut un temps ma favorite dans les liens X d'internet! Sacrément bandante, cette nana!

Tiens, je croyais que la pornographie était un genre cinématographique à part entière. Pourquoi film est-il entre guillemets d'un coup dans cette rubrique ?

LvT a écrit:

Paz a écrit:Sacrée cochonne, cette Tera!
Jamais vu de "film" avec elle, mais ce fut un temps ma favorite dans les liens X d'internet! Sacrément bandante, cette nana!

Tiens, je croyais que la pornographie était un genre cinématographique à part entière. Pourquoi film est-il entre guillemets d'un coup dans cette rubrique ?

Parce qu'il s'agit de "gonzo", ce qui n'a rien à voir avec des films proprement dit. Il s'agit simplement de séquences de sexes qui se suivent, négligeant tout l'aspect créatif d'une oeuvre tel que scénario, mise en scène, décors, interprétations, etc...

Moi j'aime bien le gonzo

lorenzo a écrit:Moi j'aime bien le gonzo

Je me doutais bien que tu étais resté un grand enfant!

s'il vous plait, le vrai gonzo reste le docteur Hunter S. Thompson !

Récemment sorti, un gros bouquin qui semble passionnant :


THE OTHER HOLLYWOOD : L'histoire du porno américain par ceux qui l'ont fait - Legs McNeil & Jennifer Osborne

Avec The Other Hollywood, Legs McNeil et Jennifer Osborne se saisissent d'un sujet central de notre société, mais un sujet dont personne n'ose ou souhaite entendre parler: la pornographie.
Sous-titre de l'ouvrage : L'Histoire non censurée de l'industrie du film pornographique. Démultipliées à l'infini et toutes semblables, ces femmes s'imposent à nous, peuvent jaillir à tout instant au hasard d'une page Internet… La pornographie est omniprésente, mondialisée. Mais d'où vient-elle ? Les auteurs livrent une réponse à travers un vrai roman noir de la société américaine contemporaine. Avec ses brutes, ses truands, ses pin-up, ses agents du FBI, des flics véreux, ses parrains, ses starlettes naïves… Les décors ? La New York tapageuse des années 60 et 70, les bas-fonds de Miami, une Californie rayonnante et, bien sûr, Hollywood-Babylone.

L'histoire de la pornographie américaine se confond avec celle de l'Amérique, des années 50 à nos jours. Un empire qui naît, s'épanouit et crève d'avoir trop rêvé. La libération sexuelle, la vague hippie, le triomphe par le nombre des baby-boomers et un climat politique instable favorisent la circulation des premiers films pornos… sous le manteau. La production et la diffusion sont d'abord assurées par de petits mafieux, avant que ce commerce ne devienne de plus en plus lucratif.

Les plus grands parrains de tout le pays ne décident de se répartir le gâteau. En plein âge d'or du porno, au moment où Gorge profonde fait scandale, le FBI décide d'intervenir avec les grands moyens, en l'occurrence par l'infiltration d'agents. Bientôt, l'industrie pornographique représente des centaines de millions de dollars et, tandis que le gouvernement républicain jure d'avoir sa peau, déferlent overdoses, sida, suicides, meurtres...

Vient de sortir un autre puissant pavé, celui du célèbre "Queue De Béton", alias Richard Allan pour les intimes!

"Nouvel Ordre Mondial" ?
Les théories conspirationnistes restent un sujet de cinéma passionnant.. mais prendre cela au sérieux me semble plutôt inquiétant.

Concernant le cinéma porno, je te rejoins dans tes propos, particulièrement au sujet du gonzo, forme de porno débarquée il y a une bonne 20aine d'années, avec l'avénement de la vidéo et surtout du numérique au début des années 2000. Pas de scénario, courte durée, un pitch ultra simpliste et ça passe directement à l'action.

Mais avant cela, il y a toute une histoire du porno que l'on peut effectivement considérer comme étant du "vrai" cinéma. Scénario, musique, décors, travail de mise en scène, d'éclairage, etc... Paz et 2-3 autres connaissent suffisamment le domaine pour mieux t'en parler.

Nocturne a écrit:Au risque de susciter l'antipathie par ici, je me permets de donner mon avis sur la question du "cinéma" X.

Tout d'abord, quelle triste insulte pour le cinéma que de considérer du sexe filmé comme partie intégrante de cet art...
Quant aux "actrices"; ainsi la copulation face caméra donne accès directement au rang des acteurs ? Quelle régression pour le métier.

En écrivant cela, je sais parfaitement pour quelle fille je passe. De nos jours, une fille qui a conscience de l'anormalité de ce commerce donne l'image d'une personne intolérante, fermée aux bas instincts pour ne pas dire coincée. Sinistre époque... Il s'agit d'une forme nouvelle de prostitution, et non pas d'un art; navrée si cela blesse les grands admirateurs du genre.

De plus, cela est réducteur pour l'image de la femme ! Je ne compte pas poursuivre encore longtemps ma critique, une vidéo étant toujours plus explicite qu'un long discours. (Ce qui concerne le sujet est de 1:50 à 4:20, mais je vous conseille tout de même de la visionner dans son intégralité)

Comme cela fait plaisir à lire. Merci Nocturne.

Je ne suis pas d'accord avec le parallèle entre le cinéma X et la prostitution. Ou alors j'ignorais que les acteurs de porno payent les filles qu'ils sautent...

Nocturne a écrit:Au risque de susciter l'antipathie par ici, je me permets de donner mon avis sur la question du "cinéma" X.

Pas d'antipathie. C'est toujours bien de pouvoir partager son avis. C'est le but d'un forum!

Nocturne a écrit:Tout d'abord, quelle triste insulte pour le cinéma que de considérer du sexe filmé comme partie intégrante de cet art...
Quant aux "actrices"; ainsi la copulation face caméra donne accès directement au rang des acteurs ? Quelle régression pour le métier.

Ben oui, le cinéma X c'est aussi du cinéma. Comme le dit très bien, un peu plus haut, Colqhoun. En plus, oui, il y a des "actrices", que tu le croies ou non. En même temps, je me doute bien que tu fais référence à la pornographie actuelle. Mais, il fut une époque où les choses étaient bien différentes. Au jour d'aujourd'hui, c'est bien plus difficile d'y trouver une quelconque recherche cinématographique. Le "gonzo", quoi...

Nocturne a écrit:En écrivant cela, je sais parfaitement pour quelle fille je passe. De nos jours, une fille qui a conscience de l'anormalité de ce commerce donne l'image d'une personne intolérante, fermée aux bas instincts pour ne pas dire coincée. Sinistre époque... Il s'agit d'une forme nouvelle de prostitution, et non pas d'un art; navrée si cela blesse les grands admirateurs du genre.

Je pense surtout que tu passes pour une fille qui parle sans doute sans réellement connaître l'histoire de ce cinéma. Mais ce n'est pas nouveau. Beaucoup de monde en parle, juge le X et en tire des conclusions hâtives. Rien de bien coincée là-dedans. C'est toujours le même adage : "quand j'en ai vu un, je les ai tous vus". Ben oui, c'est clair. Le cinéma porno c'est toujours pareil. Pourquoi explorer finalement? Pourquoi condamner aussi quelque chose que l'on ne connaît pas bien et à qui l'on prête passablement de maux. Pourquoi regarder des films d'horreurs? Des westerns? Des films de guerre? De toute manière, c'est toujours pareil. Non? Ben non.

Et cela n'a pas grand chose à voir avec de la prostitution. Conclusion hâtive, encore une fois. Mais bon, cela ne m'étonne pas vraiment. Va dire à des "performeuses" dans l'art du X que ce sont des prostituées. Si c'était vraiment ça, cela voudrait dire que les prostituées sont des "actrices" de X en puissance. Oui? Non? Tailler une pipe sur un obscur trottoir pour 50 balles ou choisir de se faire sodomiser dans une partie à 3 qui sera filmé pour 2500 dollars. C'est pareil? Il y a un choix, une envie, un désir. Je doute que les putes sont là par choix. La plupart des comédiennes porno le sont, notamment parce que ce sont des femmes à l'intense libido, exhibitionniste ou encore profite de cette opportunité pour se faire de l'argent facilement. Comme à la grande époque du X où le porno servait à la liberation sexuelle et à transgresser des tabous. Sans compter l'aspect "Peace & Love & Drugs" qui aidait bien à se détendre dans cette atmosphère de débauche...

Nocturne a écrit:De plus, cela est réducteur pour l'image de la femme !

Difficile à croire, mais il y a eu une forme d'émancipation de la femme que le cinéma X a bien aidé. C'était particulièrement vrai dans les années 60 et 70, voire même les années 80. Partir à la découverte de sensations, du plaisir, de posséder son corps et d'en tirer parti... Dans un esprit purement jouissif, en s'amusant et en prenant son pied. C'est clair qu'aujourd'hui il faut faire le tri et à notre époque on revient dans une atmosphère de soumission qui avilit la femme. C'est un produit qui semble plaire et surtout qui vend. C'est la loi du marché. Mais ceci empiète sur biens des domaines autres que le X : la mode, la musique, la publicité, les cosmétiques. Tout ceci donne aussi une image pas très glorieuse de la femme. Cela va toujours dans les extrêmes!

Le X est triste aujourd'hui. Mais ce ne fut pas toujours le cas et il y a beaucoup de bonnes choses à voir, à découvrir. Après, il faut le vouloir et passer ses préjugés.

Nocturne a écrit:

lorenzo a écrit:Je ne suis pas d'accord avec le parallèle entre le cinéma X et la prostitution. Ou alors j'ignorais que les acteurs de porno payent les filles qu'ils sautent...

Elles gagnent leur vie pr le sexe... De ce point de vue là, je vois très bien le parallèle.

Certes, mais ce n'est pas le même métier...

Et je rejoins Paz sur tous les points.

PS: Paz, je viens de m'offrir "8000 femmes" de Richard Allan, dit Queue de béton ;-)