Besoin de références filmiques pour un mémoire

Bonjour à tous,
Je suis nouveau sur le forum, j'espère poster dans la bonne section.
Je vous expose la raison de ce post : Je suis actuellement en train d'écrire mon mémoire pour mes études, qui porte sur la représentation de la famille monoparentale chez Disney, et qui est plus largement une réflexion sur l'utilisation des codes scéniques et cinématographiques de l'absence par Disney.

Mon mémoire s'articule en 3 parties : Une réflexion sur l'absence et la famille monoparentale d'un point de vue sociologique, les codes de l'absence au cinéma et pour finir l'utilisation de ces codes par Disney.

C'est la deuxième partie qui m'amène ici, car ma culture cinématographique n'est pas assez pointue pour retrouver certaines références.
J'aurai donc besoin de connaître des noms de films où la disparition, l'absence ou le départ sont déclencheurs de l'intrigue, avec des scènes représentatives, (Par exemple, dans le Roi Lion, quand Simba trouve le cadavre de son père, qu'il soulève sa patte...) afin d'établir une liste des codes graphiques et scéniques et de voir l'utilisation qu'en fait Disney.
Si vous pouviez plonger dans votre mémoire et me donner le nom de films qui ont utilisé les plus gros clichés du cinéma, comme le mouchoir par la fenêtre du train, la caméra qui s'élève au-dessus du héros sous la pluie, les amoureux qui courent l'un vers l'autre sur la plage, la femme qui est pensive en regardant par la fenêtre, tout ce genre de choses, ce serait parfait, et celà m'aiderait à appuyer mon propos sur des références précises et des extraits de ces films.
J'ai des préférences pour le cinéma américain (Disney étant américain) des années 1950 à 1990.

D'avance merci beaucoup pour votre aide !

Deux exemples me viennent en mémoire, Bonobo, et ce sont presque des contre-exemples; donc, je ne sais pas ce que tu pourras en faire.
1) le début de "the Red River" de HAWKS, construit sur deux absences: celle, annoncée, dans une scène bouleversante de sensualité (oui!!!) où Dunson quitte sa fiancée dont les genoux tremblent d'angoisse et d'amour (on sait et elle sait qu'elle risque de mourir s'il s'en va), et, un peu plus tard, la découverte de son futur presque fils dont les parents ont été tués par les Indiens*.
2) à la fin, cette fois, des  "Cavaliers" ("The Horse Soldiers") de FORD, là encore avec WAYNE, dans une scène qui, à la fois me touche infiniment de force émotionnelle et sensuelle (WAYNE n'est pas qu'une surface, un monument: il a une force de ravissement -plutôt que de séduction, pour les femmes- peu explicable) et est très comique: il enlève le foulard de la jeune femme, l'enlace, enfourche son cheval et va faire exploser ses pétards (sauter le pont). Métaphores sexuelles, bien sûr, sous couvert d'adieux présentables pour les familles venues voir un bon vieux western. Et, donc, pour ce qui t'intéresse, l'absence et ses clichés retournés à la fin pour faire un beau redémarrage que le spectateur se joue lui-même (le film se termine sur ces images. Mais il reviendra, le héros,  et ils auront -lui et elle- de beaux enfants blonds**).

De façon générale, les clichés étant ressentis comme tels par les spectateurs un peu avertis, ils sont presque, par définition, incolores et oubliables. On se souvient plus des contre-clichés*** (mes deux exemples). Tu vas devoir revoir une partie de ta cinémathèque. Pour être moins désespérant ou un peu plus précis, regarde dans les "comédies dramatiques" (SIRK?, par exemple). Pas mal de westerns reposent sur cette structure narrative. Pour les westerns, il y a un historique du traitement, par le cinéma américain, des Indiens, et le thème, le problème de l'absence (territorialisation/déterritorialisation) me semble très présent.

*contre-exemple en ceci que l'absence est montrée, au moins une fois -avec la fiancée- alors que d'ordinaire, le héros parle de cette absence, de son résultat, qu'on ne voit pas l'absence se préparer
**enfin: peut-être: WAYNE fait déjà son âge, dans ce film
***je n'ai rien contre les lieux communs, nécessaires à la narration. Tout dépend de ce qu'on en fait