Abraham Lincoln: chasseur de vampires
Triste saison l'été pour les cinéphiles qui ne se pâment pas systématiquement devant la thématique du vilain petit cananrd chère aux superhéros américains, les fameux blockbusters estivaux et autres produits potaches. Et là, on nous sert un truc pas possible imaginant la double vie d'Abraham Lincoln qui aurait été un chasseur de vampires pour venger sa mère.
Premier problème, la motivation du personnage principal est mue par la seule vengeance, sentiment trop souvent à la mode dans un cinéma commercial putassier qui n'attire le chaland qu'en flagornant l'âme obscure de ce dernier et ils sont légions, comme il disent, à laisser leur cerveau au vestiaire, comportement très crétins face à un écran de cinéma qui peut, sous le couvert du sacro-saint divertissement, distiller les pires idées réactionnaires. On sort de la salle en ayant déjà oublié ce que l'on vient de voir, si ce n'est une trop longue séquence ferroviaire qui a au moins le mérite d'avoir nourri les centaines de petites mains des effets spéciaux numériques qui sont nombreux, et des tonnes de sang virtuel. Le tout manque singulièrement de folie et un tel synopsis se devait de nous en offrir.
Comme trop souvent dans les choses estampillées Hollywood, ce film est d'un manichéisme déconcertant, car on apprend que les vampires, s'ils avaient existé, auraient été dans le camp des vilains Sudiste lors de la Guerre de Sécession. C'est simpliste comme grand nombre de films conçus uniquement pour engranger des dollars: hollywood, qui devient vraiment un repères de geeks dépourvus de neurones qui, à trente, quarante ou cinquante ans se comportent comme des momes de douze ans, et créent, du coup c'est logique, des enfantillages de et pour sales gosses, n'a plus de ligne artistique si ce n'est les effets spéciaux et le placement de starlettes qui noircissent les pages people, voire Rihana dernièrement.
Seul point positif et vraiment le seul: Benjamin Walker campe un Abraham Lincoln charismatique et on se réjouit de le voir ailleurs que dans ce genre de niaiseries puant l'argent.
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